Oeuvres de Fontenelle, Volume 2A. Berlin, 1818 - French drama |
From inside the book
Results 1-5 of 78
Page 25
... venir de la lune à nous que par une réflexion . Elle a donc beaucoup perdu de la force et de la vivacité qu'elle avait lorsqu'elle était reçue directement sur la lune ; et cette lumière éclatante , que nous recevons du soleil , et que ...
... venir de la lune à nous que par une réflexion . Elle a donc beaucoup perdu de la force et de la vivacité qu'elle avait lorsqu'elle était reçue directement sur la lune ; et cette lumière éclatante , que nous recevons du soleil , et que ...
Page 33
... venir . Je ne consentirai point , dit - elle , qu'on vole jamais que d'une manière à se rompre aussitôt le cou . Eh bien , lui répondis - je , si vous voulez qu'on vole toujours si mal ici , on volera mieux dans la lune ; ses habitans ...
... venir . Je ne consentirai point , dit - elle , qu'on vole jamais que d'une manière à se rompre aussitôt le cou . Eh bien , lui répondis - je , si vous voulez qu'on vole toujours si mal ici , on volera mieux dans la lune ; ses habitans ...
Page 34
... venir ici au premier jour , et aujourd'hui ils ne seraient seu- lement pas au monde ? Vous ne vous jouerez point ainsi de moi . Vous m'avez fait croire les habitans de la lune ; j'ai surmonté la peine que j'y avais ; je les croirai ...
... venir ici au premier jour , et aujourd'hui ils ne seraient seu- lement pas au monde ? Vous ne vous jouerez point ainsi de moi . Vous m'avez fait croire les habitans de la lune ; j'ai surmonté la peine que j'y avais ; je les croirai ...
Page 41
... ce grand pays auquel nous sommes inconnus ! Il me vient à l'esprit , dit la marquise , que de ce pays - là dans l'autre , il se fait des espèces de pélerinages pour venir nous considérer , et qu'il TROISIÈME SOIR . 41.
... ce grand pays auquel nous sommes inconnus ! Il me vient à l'esprit , dit la marquise , que de ce pays - là dans l'autre , il se fait des espèces de pélerinages pour venir nous considérer , et qu'il TROISIÈME SOIR . 41.
Page 42
... venir nous considérer , et qu'il y a des honneurs et des priviléges pour ceux qui ont vu une fois en leur vie la grosse planète . Du moins , repris - je , ceux qui la voient ont le privilége d'être mieux éclairés pendant leurs nuits ; l ...
... venir nous considérer , et qu'il y a des honneurs et des priviléges pour ceux qui ont vu une fois en leur vie la grosse planète . Du moins , repris - je , ceux qui la voient ont le privilége d'être mieux éclairés pendant leurs nuits ; l ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
agréable aimer aise amans amoureux APICIUS Apollon ARÉTIN ARTEMISE assez assurément aurait avaient avez beau beauté belle bonheur CABESTAN CANDAULE CARDINAL DE FLEURY cerveau chose Cicéron cœur Corneille croire crois d'être Delphes Démétrius démons dessein Dialogues Dieu dieux différentes dire donner enfin espèce esprit êtes étoiles fixes eût fables faisait femmes fussent fût gens Grecs habitans Homère hommes idées infinité j'ai j'en jamais jolie juger Jupiter l'âme l'amour l'autre l'esprit l'oracle laisser long-temps lune m'en madame mademoiselle manière marquise Marsilly matière ment mérite mieux monde monsieur mort mouvemens n'avait n'en n'était nature oracles paganisme païens PARACELSE parler passer passion pensées personne peuple peut-être philosophie plaisir plaisirs planètes Platon Plutarque poëtes pourtant présent prêtres qu'à qu'un quelquefois raison répondis-je repris-je rien Romieu Roxelane s'il sais Saturne savez semble SÉNÈQUE sentimens serait Sérapis seulement siècles soleil songe sorte temple terre tourbillon tout-à-fait trouve vérité voilà vois voulez vrai yeux
Popular passages
Page 98 - Helmstad, écrivit en 1595 l'histoire de cette dent, et prétendit qu'elle était en partie naturelle, en partie miraculeuse, et qu'elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant, pour consoler les chrétiens affligés par les Turcs.
Page 358 - C'est lui, à ce qu'il me semble, qui a amené cette nouvelle méthode de raisonner, beaucoup plus estimable que sa philosophie même, dont une bonne partie se trouve fausse ou fort incertaine, selon les propres règles qu'il nous a apprises. Enfin il règne non seulement dans nos bons ouvrages de physique et de métaphysique, mais dans ceux de religion, de morale, de critique, une précision et une justesse qui, jusqu'à présent, n'avaient été guère connues.
Page 390 - Il est assez curieux de voir comment l'imagination humaine a enfanté les fausses divinités. Les hommes voyaient bien des choses qu'ils n'eussent pas pu faire : lancer les foudres, exciter les vents, agiter les flots de la mer ; tout cela était beaucoup au-dessus de leur pouvoir. Ils imaginèrent des êtres plus puissants qu'eux, et capables de produire ces grands effets. Il fallait bien que ces êtres-là fussent faits comme des hommes.
Page 3 - J'ai voulu traiter la philosophie d'une manière qui ne fût point philosophique; j'ai tâché de l'amener à un point où elle ne fût, ni trop sèche pour les gens du monde, ni trop badine pour les savants.
Page 333 - Pour juger de la beauté d'un ouvrage, il suffit donc de le considérer en lui-même; mais pour juger du mérite de l'auteur, il faut le comparer à son siècle.
Page 17 - J'entends bien comment nous nous imaginons qu'il décrit le cercle que nous décrivons nous-mêmes, mais ce tour ne s'achève qu'en un an, et celui que le Soleil fait tous les jours sur notre tête, comment se fait-il ? — Avez-vous remarqué, lui répondis-je, qu'une boule qui roulerait sur cette allée aurait deux mouvements ? Elle irait vers le bout de l'allée, et en même temps elle tournerait plusieurs fois sur elle-même...
Page 334 - Que si j'ai renfermé cette pièce dans la règle d'un jour, ce n'est pas que je me repente de n'y avoir point mis Mélite, ou que je me sois résolu à m'y attacher dorénavant. Aujourd'hui, quelques-uns adorent cette règle ; beaucoup la méprisent : pour moi , j'ai voulu seulement montrer que, si je m'en éloigne, ce n'est pas faute de la connaître.
Page 11 - Si mécanique, répondis-je, que je crains qu'on n'en ait bientôt honte. On veut que l'univers ne soit en grand que ce qu'une montre est en petit, et que tout s'y conduise par des mouvements réglés, qui dépendent de l'arrangement des parties.
Page 353 - Toute la question de la prééminence entre les an« ciens et les modernes, étant une fois bien entendue, « se réduit à savoir , si les arbres qui étaient autrefois « dans nos campagnes étaient plus grands que ceux «d'aujourd'hui.
Page 14 - Il est vrai , repris-je , et ce n'est que par là qu'on peut attraper le plan sur lequel la nature a fait son ouvrage. Elle est d'une épargne extraordinaire...