Oeuvres de Fontenelle, Volume 2A. Berlin, 1818 - French drama |
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... lune est habitée , vous vous y représentez aussitôt des hommes faits comme nous ; et puis , si vous êtes un peu théologien , vous voilà plein de difficultés . La postérité d'Adam n'a pas pu s'étendre jusques dans la lune , ni envoyer ...
... lune est habitée , vous vous y représentez aussitôt des hommes faits comme nous ; et puis , si vous êtes un peu théologien , vous voilà plein de difficultés . La postérité d'Adam n'a pas pu s'étendre jusques dans la lune , ni envoyer ...
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... lune était levée il y avait peut - être une heure , et ses rayons , qui ne venaient à nous qu'entre les branches des arbres , faisaient un agréable mélange d'un blanc fort vif , avec tout ce vert qui paraissait noir . Il n'y avait pas ...
... lune était levée il y avait peut - être une heure , et ses rayons , qui ne venaient à nous qu'entre les branches des arbres , faisaient un agréable mélange d'un blanc fort vif , avec tout ce vert qui paraissait noir . Il n'y avait pas ...
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... lune , et les cinq autres astres , qu'on appelle des planètes , Mercure , Vénus , Mars , Jupiter et Saturne . Ces planètes n'étant point attachées à un même ciel , ayant des mouvemens inégaux , elles se regardent diver- sement , et ...
... lune , et les cinq autres astres , qu'on appelle des planètes , Mercure , Vénus , Mars , Jupiter et Saturne . Ces planètes n'étant point attachées à un même ciel , ayant des mouvemens inégaux , elles se regardent diver- sement , et ...
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... lune est tantôt proche du soleil , tantôt elle en est éloignée , et il en va de même des autres planètes . Voilà comme les choses parurent à ces an- ciens bergers de Chaldée dont le grand loisir produisit les pre- mières observations ...
... lune est tantôt proche du soleil , tantôt elle en est éloignée , et il en va de même des autres planètes . Voilà comme les choses parurent à ces an- ciens bergers de Chaldée dont le grand loisir produisit les pre- mières observations ...
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... Lune , et au - dessus de la Lune , on plaça Mercure , ensuite Vénus , le Soleil , Mars , Jupiter , Saturne . Au - dessus de tout cela , était le ciel des étoiles fixes . La terre se trouvait justement au milieu des cercles que décrivent ...
... Lune , et au - dessus de la Lune , on plaça Mercure , ensuite Vénus , le Soleil , Mars , Jupiter , Saturne . Au - dessus de tout cela , était le ciel des étoiles fixes . La terre se trouvait justement au milieu des cercles que décrivent ...
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Common terms and phrases
agréable aimer aise amans amoureux APICIUS Apollon ARÉTIN ARTEMISE assez assurément aurait avaient avez beau beauté belle bonheur CABESTAN CANDAULE CARDINAL DE FLEURY cerveau chose Cicéron cœur Corneille croire crois d'être Delphes Démétrius démons dessein Dialogues Dieu dieux différentes dire donner enfin espèce esprit êtes étoiles fixes eût fables faisait femmes fussent fût gens Grecs habitans Homère hommes idées infinité j'ai j'en jamais jolie juger Jupiter l'âme l'amour l'autre l'esprit l'oracle laisser long-temps lune m'en madame mademoiselle manière marquise Marsilly matière ment mérite mieux monde monsieur mort mouvemens n'avait n'en n'était nature oracles paganisme païens PARACELSE parler passer passion pensées personne peuple peut-être philosophie plaisir plaisirs planètes Platon Plutarque poëtes pourtant présent prêtres qu'à qu'un quelquefois raison répondis-je repris-je rien Romieu Roxelane s'il sais Saturne savez semble SÉNÈQUE sentimens serait Sérapis seulement siècles soleil songe sorte temple terre tourbillon tout-à-fait trouve vérité voilà vois voulez vrai yeux
Popular passages
Page 98 - Helmstad, écrivit en 1595 l'histoire de cette dent, et prétendit qu'elle était en partie naturelle, en partie miraculeuse, et qu'elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant, pour consoler les chrétiens affligés par les Turcs.
Page 358 - C'est lui, à ce qu'il me semble, qui a amené cette nouvelle méthode de raisonner, beaucoup plus estimable que sa philosophie même, dont une bonne partie se trouve fausse ou fort incertaine, selon les propres règles qu'il nous a apprises. Enfin il règne non seulement dans nos bons ouvrages de physique et de métaphysique, mais dans ceux de religion, de morale, de critique, une précision et une justesse qui, jusqu'à présent, n'avaient été guère connues.
Page 390 - Il est assez curieux de voir comment l'imagination humaine a enfanté les fausses divinités. Les hommes voyaient bien des choses qu'ils n'eussent pas pu faire : lancer les foudres, exciter les vents, agiter les flots de la mer ; tout cela était beaucoup au-dessus de leur pouvoir. Ils imaginèrent des êtres plus puissants qu'eux, et capables de produire ces grands effets. Il fallait bien que ces êtres-là fussent faits comme des hommes.
Page 3 - J'ai voulu traiter la philosophie d'une manière qui ne fût point philosophique; j'ai tâché de l'amener à un point où elle ne fût, ni trop sèche pour les gens du monde, ni trop badine pour les savants.
Page 333 - Pour juger de la beauté d'un ouvrage, il suffit donc de le considérer en lui-même; mais pour juger du mérite de l'auteur, il faut le comparer à son siècle.
Page 17 - J'entends bien comment nous nous imaginons qu'il décrit le cercle que nous décrivons nous-mêmes, mais ce tour ne s'achève qu'en un an, et celui que le Soleil fait tous les jours sur notre tête, comment se fait-il ? — Avez-vous remarqué, lui répondis-je, qu'une boule qui roulerait sur cette allée aurait deux mouvements ? Elle irait vers le bout de l'allée, et en même temps elle tournerait plusieurs fois sur elle-même...
Page 334 - Que si j'ai renfermé cette pièce dans la règle d'un jour, ce n'est pas que je me repente de n'y avoir point mis Mélite, ou que je me sois résolu à m'y attacher dorénavant. Aujourd'hui, quelques-uns adorent cette règle ; beaucoup la méprisent : pour moi , j'ai voulu seulement montrer que, si je m'en éloigne, ce n'est pas faute de la connaître.
Page 11 - Si mécanique, répondis-je, que je crains qu'on n'en ait bientôt honte. On veut que l'univers ne soit en grand que ce qu'une montre est en petit, et que tout s'y conduise par des mouvements réglés, qui dépendent de l'arrangement des parties.
Page 353 - Toute la question de la prééminence entre les an« ciens et les modernes, étant une fois bien entendue, « se réduit à savoir , si les arbres qui étaient autrefois « dans nos campagnes étaient plus grands que ceux «d'aujourd'hui.
Page 14 - Il est vrai , repris-je , et ce n'est que par là qu'on peut attraper le plan sur lequel la nature a fait son ouvrage. Elle est d'une épargne extraordinaire...