18 19 fab. XXVIII. Des Lievres qui s'enfuioient. 140 fab. LII. Des Contens du Ventre et des Membres. 19 bis. YSOPET II, fab. XXXVI. Le Débat du Ventre et des Membres du Corps. YSOPET I, fab. XIX. Des Raines qui voudrent avoir 171 174 182 fab. VIII. Comment la Grue garist le Loup. 195 fab. XLIX. De la Bataille des Loups contre les Brebis. fab. XVI. Du Lion qui cheï en vieillesce. fab. III. De la Grenoille qui conchie la 27 28 fab. XLIII. Du Renart et du Loup. 29 34 35 fab. LX. Du Loup qui trouva une Teste fab. XXIX. De la Chievre et du Loup. YSOPET-AV. fab. I. De la Norrice qui deceut le Loup de sa parole. fab. X. Des iiij Toriaux que le Lion deceut pour ce qui les fist dessembler. YSOPET I, fab. LV. Du Cerf qui issi du Bois se cuida sauver cheux un Vilain. 202 208 226 234 251 259 267 275 278 283 289 297 310 319 YSOPET-AV. fab. XII. Du Pechieur Poisson prenant. YSOPET I, fab. XLI Du Cheval qui mata le Lion. 35 bis. YSOPET II, fab. XXIII. Comment 1 Cheval feri un Lyon du pied desrieres, si qu'il l'a afronté. 322 YSOPET I, fab. XXIII. De la Terre qui enfanta une 36 Souris. 327 37 fab. XLVIII. D'un Serpent qui rungoit au 338 38 39 A 37 bis. RENART LE CONTREPAIT. YSOPET-AV. fab. VII. Du Singe qui disoit que ces Singios fab. IV. De ij Compaignons que l'Ours fist dessambler. 348 estoient li plus biaux. 352 357 No des Planches. TOME SECOND. YSOPET-AV. fab. III. De la Comparaison et Contens du YSOPET I, fab. LXIII. Du Coc et de la Souris. XLIV. Du Cerf morant de soif. fab. VII. D'une Femme qui se maria a un fab. X. Du Vilain qui heberja le Serpent. noit une piece de Fourmage. fab. XXI. Des Colons et de l'Escoufle. sa terre. YSOPET I, fab. XI. L'Asne qui salue le Sanglier. YSOPET-AV. fab. XVIII. De Renart et de la Ourse, Pag. 6 12 19 28 33 38 42 50 83 86 102 148 165 202 YSOPET I, fab. XXX. Du Vilain qui norrit le Serpent. 272 329 56 YSOPET-AV. fab. II. De l'Ecrevisce qui aprenoit son Filz YSOPET I, fab. L. Du Bois et de la Coignie. 362 57 bis. RENART le contrefaiT. 365 YSOPET I, FRONTISPICE. L'Auteur, à genoux, offre son fab. IV. Le Plet du Chien et de la Brebis. 449 fab. XX. Du Loup et de la Truie. fab. XXII. Du Chien et du Larron. fab. XXIV. Du Filz a l'Ecoufle qui estoit 455 457 fab. XXII. Du Chien qui cheï en vieillesce. 463 68 fab. XXXI. Du Cerf, de la Brebis et du 465 69 fab. XXXII. De la Mouche et du Preu- 467 70 fab. XXXVIII. Du Predomme et de la Belette. 469 fab. XL. Du Pastour qui osta l'espine du 471 fab. XLVII. Du Loup et du Mouton. 474 fab. LIII. Du Singe et du Renart qui li 476 74 fab. LIV. D'un Marchant et de son Asne. 478 fab. LVII. Du Loup et du Pastour et du 480 fab. LVIII. Du Bouteiller et du Juif. fab. LXIV. De la Femme qui norrissoit sa YSOPET-AV. fab. V. D'un Chevalier chauve. 482 485 487 fab. XIII. De ij Menestriers, l'un convoi- 509 82 83 fab. XIV. De l'Anfant qui conchia le Larron. 511 fab. XV. De la Cornille qui but l'eaue par fab. XVII. Du viel Buef et du juesne Tou- 516 86 fab. XIX. D'un Menestrier envoyé de l'Es pouse pour avoir une Robe d'un Cha- 518 SUR LES AUTEURS DONT LES FABLES ONT PRÉcédé celles de la fontaiNE. 1 LA FONTAINE ne s'est pas donné pour l'inventeur des fables qui portent son nom; il les a intitulées FABLES CHOISIES, MISES EN VERS. Ce ne seroit donc pas vouloir lui ravir une partie de sa gloire que de chercher les sources où il a puisé : ce seroit même, en quelque sorte, accroître le mérite de son ouvrage, que de mettre ce qu'il a fait en parallèle avec ce qu'il a imité; mais en indiquant les auteurs qui, avant lui, avoient traité les sujets dont il s'est servi, mon intention n'a point été de les présenter comme ses modèles; mon dessein a été seulement de mettre le lecteur à portée de comparer aux chefs-d'œuvre de notre fabuliste, tout ce qui avoit été fait avant lui. On trouvera plus tard, il est vrai, quelques probabilités sur ceux de ses prédécesseurs auxquels il paroît avoir donné la préférence pour telle ou telle fable; mais ce sont de simples doutes que je soumets au jugement des érudits. Parfois égalé dans le conte, souvent surpassé dans les autres genres de poésies auxquels il s'essaya, c'est seulement à ses fables que La Fontaine dut. le surnom d'Inimitable, titre d'autant plus étonnant que donné exclusivement et d'un consentement unanime à un imitateur, chaque jour la postérité se plaît à confirmer le jugement qui le lui conféra presque de son vivant. Il fait sentir bien plus vivement encore à quelle hauteur désespérante, dans l'apologue, il est resté seul audessus de tous ceux qui l'ont suivi jusqu'à nos jours dans la même carrière. Les plus illustres écrivains du siècle de Louis XIV furent les amis du bon homme et leurs chefs-d'œuvre furent cruellement poursuivis par l'envie, qui parut ne pas oser attaquer les fables. Je parlerai cependant, par la suite, de quelques critiques de détail qu'elles essuyèrent; mais si, parmi tant d'admirateurs, il se trouva si peu de jaloux, c'est que La Fontaine a encore cela de particulier que de chacun de ses lecteurs il se fait un ami: Voltaire seul eut la prétention de vouloir résister à l'entraînement général. « Il m'a écrit à moi<< même, dit La Harpe dans sa Correspondance littéraire, en « parlant du poëte de Ferney, il m'a écrit qu'il ne pensoit pas « de La Fontaine autant de bien que nous, à beaucoup près Cependant, malgré une volonté bien prononcée de ne pas reconnoître les beautés du fabuliste, l'auteur de Zaïre fut quelquefois forcé de céder à l'admiration à laquelle il vouloit se soustraire, comme le prouve le fait suivant. A son petit lever, entouré de littérateurs françois qui, presque seuls, y étoient admis, le roi de Prusse Frédéric II parloit des fables de La Fontaine avec cet enthousiasme bien senti que l'on ne peut feindre: Voltaire, dont on connoît la jalouse irascibilité, choqué de ces éloges qu'il trouvoit fort exagérés, s'oublia au point de dire, que si l'on examinoit de sang-froid ces fables si vantées, il ne s'en trouveroit peutètre pas une qui fùt à l'abri de la critique même la plus indulgente. Le monarque défia le poëte de prouver ce qu'il venoit d'avancer. Honteux de revenir sur ses pas, celui-ci accepte le défi, et le lendemain, à la même heure, devant les mêmes personnes, il trouve un superbe exemplaire des fables que le prince avoit fait placer sur sa propre table. « Je n'irai pas, dit-il, chercher la plus mauvaise; j'ouvre le livre au << hasard ». Il lit la première qui se présente, et n'ose la blâmer. Avec l'opiniâtreté d'un enfant gàté, sa main tremblante agite les feuillets du recueil; il en lit une seconde, puis une autre, une quatrième enfin chacune, malgré lui, le séduit à son tour, et cédant à son impatience, il fait voler l'ouvrage dans le cabinet, en s'écriant : « Ce livre n'est qu'un ramas de chefsd'œuvre »>! Le prince enchanté du triomphe de son auteur favori, pardonna au vaincu l'irrévérence de son procédé. |