Oeuvres, Volume 3

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Popular passages

Page 415 - ... d'efprit philofophique n'en faifoit ufage. Mais fi un tel fyftême étoit jamais formé , ce feroit à l'autorité d'en faire la loi univerfelle , de faire comprendre l'avantage de cette nouvelle légiflation , ou en tout cas de la faire obferver.
Page 392 - Philofophes , les merveilles de l'antiquité , & celles qui y ont été ajoutées par les Michel Anges , les Raphaëls , les Titiens. Mais plus curieux de voir les grands hommes , que les prodiges de l'Art , il fe lia étroitement avec le Cardinal de Polignac , alors Ambafladeur de France * 5 & avec le Cardinal Corfini , depuis Pape fous le nom de Clément XII.
Page 402 - ... le bonheur de chaque homme fe trouvant combiné avec celui des autres, il ne doit plus chercher ou fuir que dans cette combinaifon ce qui peut le rendre heureux ou malheureux. Nous ne parlerons point des loix que...
Page 403 - ... viendroit que du plus grand nombre de périls auxquels il feroit expofé; ces deux cas heureufement n'exiftent point.
Page 416 - C'eft chez nos voifins qu'elle eft née : & elle y demeura jufqu'à ce que M. Melon lui fit pafler la mer. Ce n'eft point dans ce moment l'amitié qui m'aveugle , ni la mémoire d'un ami qui eft mort entre mes bras ; mais je ne craindrai point de mettre fon...
Page 413 - Indépendamment de ce qu'on pourroit faire de nouveau , il y auroit ifti choix à faire entre toutes ces loix , qui formeroit un corps de légiflation le meilleur de tous. Nos plus grands hommes en ont trop fenti les difficultés pour l'entreprendre. Ils fe font contentés d'apporter des remedes particuliers aux défauts de chaque loi , à mefure qu'ils les découvroient.
Page 393 - C'étoit là proprement le terme de fes voyages , c'étoit là qu'il devoit trouver tant de grands hommes : à la tête defquels nous * II fut toujours ami de M.
Page 298 - Académies ne fe renferme pas dans les limites de chaque nation. Une Académie poflede de ces hommes deftinés à éclairer le Monde entier : toutes les nations doivent avoir part à leurs découvertes 5 & il faut les leur communiquer dans la langue la plus univerfelle.
Page 391 - Perfanes , qui avoient paru dès 1721 avec le plus grand fuccès , étoient un aflez bon titre ; mais la circonfpeéHon avec laquelle s'accordent les places dans cette Compagnie , & quelques traits trop hardis de cet ouvrage , rendoient le titre douteux : M. le Cardinal de Fleury effrayé de ce qu'on lui en avoit rapporté , écrivit à l'Académie , que le Roi ne vouloit pas qu'on y admît l'Auteur des Lettres Perfanes. Il falloit renoncer à la place , ou défavouer le livre. M. de Montefquieu...
Page 420 - Lois, fut prefque toujours attaqué avec injuftice ; mais quelquefois avec indécence. Après qu'on eut manqué à ce qu'on devoit à la raifon , on manqua aux égards dûs à l'homme le plus refpeftable.

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