Œuvres complètes de Voltaire: Mélanges

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Hachette, 1860
 

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Popular passages

Page 502 - Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 544 - Comme le Fils de l'homme n'est, pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie, pour la rédemption de plusieurs.
Page 67 - J'ai craint qu'il ne fût vrai ; je suis vite accouru. Ce maudit songe en est la cause. 8ui d'eux aimoit le mieux? Que t'en semble , lecteur' ette difficulté vaut bien qu'on la propose. Qu'un ami véritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ; II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même : Un songe , un rien , tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Page 567 - Emmanuel; il mangera du beurre et du miel jusqu'à ce qu'il sache rejeter le mal et choisir le bien...
Page 108 - Au milieu des clartés d'un feu pur et durable, Dieu mit , avant les temps, son trône inébranlable. Le ciel est sous ses pieds; de mille astres divers Le cours , toujours réglé , l'annonce à l'univers. La puissance, l'amour, avec l'intelligence, Unis et divisés , composent son essence.
Page 1 - Tous les cœurs en secret l'assuraient de leur foi ! Parle : peut-on le voir sans penser, comme moi, Qu'en quelque obscurité que le sort l'eût fait naître, Le monde en le voyant eût reconnu son maître?
Page 74 - Toutes les colonnes du temple sont ornées de festons pendants; tous les vases qui servent aux sacrifices sont d'or. Un bois sacré de myrtes environne le bâtiment. Il n'ya que de jeunes garçons et de jeunes filles d'une rare beauté qui puissent présenter les victimes aux prêtres et qui osent allumer le feu des autels. Mais l'impudence et la dissolution déshonorent un temple si magnifique.
Page 107 - Les cieux instruisent la terre A révérer leur auteur : Tout ce que leur globe enserre Célèbre un Dieu créateur. Quel plus sublime cantique Que ce concert magnifique De tous les célestes corps ? Quelle grandeur infinie ! Quelle divine harmonie Résulte de leurs accords!
Page 90 - Belle Aréthuse, ainsi ton onde fortunée Roule, au sein furieux d'Amphitrite étonnée, Un cristal toujours pur et des flots toujours clairs, Que jamais ne corrompt l'amertume des mers.
Page 75 - Et la terre, et le fleuve, et leur flotte, et le port, Sont des champs de carnage où triomphe la mort.

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