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Page 111 - Jupin pour chaque état mit deux tables au monde : L'adroit, le vigilant, et le fort, sont assis A la première ; et les petits Mangent leur reste à la seconde.
Page 199 - Une maladie nouvelle s'est répandue en Europe; elle a saisi nos princes et leur fait entretenir un nombre désordonné de troupes. Elle a ses redoublements, et elle devient nécessairement contagieuse ; car, sitôt qu'un État augmente ce qu'il appelle ses troupes, les autres soudain augmentent les leurs; de façon qu'on ne gagne rien par là que la ruine commune.
Page 200 - ... pas de quoi vivre. Nous sommes pauvres avec les richesses et le commerce de tout l'univers; et bientôt, à force d'avoir des soldats, nous n'aurons plus que des soldats, et nous serons comme des Tartares*.
Page 99 - ... nous dit pas un auteur qui professe tant de respect pour les droits des nations. Un projet plus bizarre encore est celui que l'auteur émet sur le Portugal. Le souverain de cet Etat est, comme on sait, retiré au Brésil depuis l'invasion du Portugal par Buonaparte en i8o7.
Page 40 - ... les champs de la guerre , ils sentent qu'ils ont en euxmêmes tout ce qui constitue et ennoblit les nations : ils en ont fait l'expérience, et ils se trouveroient au service de maîtres avec lesquels ils ne se regardent comme inférieurs sous aucun rapport ! Les Italiens ont laissé percer leur aversion pour le joug qu'on leur a imposé. Le sentiment de l'indépendance a fait de si grands progrès dans cette contrée, que, dans la suite des temps , il pourroit bien résulter , de la gêne qu'on...
Page 74 - C'est un grand et profond mot que celui de la légitimité , mais que de nuages autour de lui! Combien peut-il y avoir de sources de légitimité"!
Page 38 - ... Cracovie, combattre les Russes, les Prussiens et les Turcs. Ah! si l'on plaint les Saxons, il faut plaindre encore plus les Italiens. Le Saxon habite un pays semblable à la Prusse; il parle la même langue, il partage les mêmes goûts; c'est un Allemand comme le Prussien, sous une domination différente, il est vrai , mais enfin c'est toujours un allemand; au lieu que l'Italien n'est ni hongrois, ni allemand, ni polonois. Né sous un autre ciel , frappé d'autres objets en naissant, il faut...
Page 37 - ... voilà qu'on leur ravit ce bonheur naissant, leur existence personnelle , le soin de leurs propres affaires. Leur or, les fruits de leurs sueurs, de leur laborieuse ou riante industrie , devront être partagés entre eux et des étrangers. Ce ne sera pas à défendre l'accès de leurs superbes contrées que leurs bras seront exclusivement employés , il faudra encore que les enfans de l'Italie aillent défendre Temeswar et Cracovie, combattre les Russes, les Prussiens et les Turcs.
Page 41 - ... qu'on leur a imposé. Le sentiment de l'indépendance a fait de si grands progrès dans cette contrée, que, dans la suite des temps , il pourroit bien résulter , de la gêne qu'on lui fait subir actuellement, une réunion générale de l'Italie. dans une seule et même souveraineté. Le besoin de mettre un terme à toutes ces vexations , de cesser de servir d'aliment à la cupidité des uns, aux; vues intéressées des autres, pourroit bien amener les Italiens à une résolution à laquelle...
Page 40 - ... commençoient d'en savourer les douceurs. Ils se sentent soutenus par les sentimens qui vivent dans le cœur de tous leurs frères, comme dans celui des hommes généreux de tous les pays, ils se sont comptés, ils ont paru avec honneur dans les champs de la guerre, ils sentent qu'ils ont en eux-mêmes tout ce qui constitue et ennoblit les nations : ils en ont fait l'expérience, et ils se trouveroient au service de maîtres avec lesquels ils ne se regardent comme inférieurs sous aucun rapport...