Études morales sur le temps présent |
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... style , trop prodiguées , deviennent un vrai supplice . On a besoin , après de pareilles lec- tures , de relire une page des Méditations de Des- cartes , et ce style austèrement simple redouble de prix à nos yeux . Il est des esprits ...
... style , trop prodiguées , deviennent un vrai supplice . On a besoin , après de pareilles lec- tures , de relire une page des Méditations de Des- cartes , et ce style austèrement simple redouble de prix à nos yeux . Il est des esprits ...
Page 35
... style affaibli les erreurs de M. de Lamennais . On récuse ce ter- rible père parce qu'on prétend être orthodoxe malgré l'orthodoxie . Peine perdue . Il n'est pas un seul esprit cultivé qui ne voie qu'il y a , entre la doctrine condamnée ...
... style affaibli les erreurs de M. de Lamennais . On récuse ce ter- rible père parce qu'on prétend être orthodoxe malgré l'orthodoxie . Peine perdue . Il n'est pas un seul esprit cultivé qui ne voie qu'il y a , entre la doctrine condamnée ...
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... style , qui entraîne presque toujours une exagération de sen- timent ou d'idée . Qui ne le sait ? C'est par les modérés que les nobles causes triomphent ; elles périssent toujours par les impuissants et les exa- gérés . DEUXIÈME ÉTUDE ...
... style , qui entraîne presque toujours une exagération de sen- timent ou d'idée . Qui ne le sait ? C'est par les modérés que les nobles causes triomphent ; elles périssent toujours par les impuissants et les exa- gérés . DEUXIÈME ÉTUDE ...
Page 60
... style , un genre criard et faux . Tous les grands philosophes ont à leur usage certaines formes d'exposition , certains procédés de langage qui constituent leur caractère propre et leur font une sorte d'originalité littéraire . Mais ils ...
... style , un genre criard et faux . Tous les grands philosophes ont à leur usage certaines formes d'exposition , certains procédés de langage qui constituent leur caractère propre et leur font une sorte d'originalité littéraire . Mais ils ...
Page 62
... style . Rousseau le lyri- que et Lebrun - Pindare pâliraient à la vue de ces tropes audacieux dont se couvrent ces feuillets divins . Chaque page déroule une épopée , ou tout au moins chante un dithyrambe . Chaque phrase est un monument ...
... style . Rousseau le lyri- que et Lebrun - Pindare pâliraient à la vue de ces tropes audacieux dont se couvrent ces feuillets divins . Chaque page déroule une épopée , ou tout au moins chante un dithyrambe . Chaque phrase est un monument ...
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Common terms and phrases
admirer aime âme amour anathèmes Armance assez beauté Beyle bonheur BRIVE caractère Channing charme Chartreuse de Parme chose christianisme cœur comédie Comte conscience courtisane croire culte Dame aux Camélias dhal Dieu dire divinité doctrine dogme donner Dumas fils écrivains Émile Augier esprit Étex étrange Évhémère femme genre gerfaut goût Grand-Être homme humaine idées Jean Giraud Julien l'âme l'amour l'argent l'art l'auteur l'esprit l'homme l'humanité l'idée l'in l'intelligence littéraire littérature livre manière ment Mercadet métaphysique Mme de Rênal mœurs monde morale nature naturel noble œuvres passé passion pensée peuple phalanstère philosophie phrase pièce plaisir Ponsard positivisme presque principe progrès public qu'une question raison réalité religieux religion religion positiviste reste rien roman Roncourt sacré sais sait scène science secret sens sensation sentiment sera seul siècle sincère sociale société sorte spiritualisme Stendhal style subjective tence théâtre théisme théodicée théorie tion Toussenel Trélan triste vanité vérité veut vivants voilà vrai
Popular passages
Page 275 - Je prétends qu'il faut désormais faire des tragédies pour nous, jeunes gens raisonneurs, sérieux et un peu envieux, de l'an de grâce 1823. Ces tragédies-là doivent être en prose. De nos jours, le vers alexandrin n'est le plus souvent qu'un cache-sottise.
Page 209 - commence. On se plaît à orner de mille perfections une femme de l'amour de laquelle on est sûr; on se détaille tout son bonheur avec une complaisance infinie. Cela se réduit à s'exagérer une propriété superbe, qui vient de nous tomber du ciel, que l'on ne connaît pas, et de la possession de laquelle on est assuré. Laissez travailler la tête d'un amant pendant vingt-quatre heures, et voici ce que vous trouverez : Aux mines de sel de...
Page 185 - Je me suis aussi colleté avec le néant ; c'est le passage qui est désagréable, et cette horreur provient de toutes les niaiseries qu'on nous a mises dans la tête à trois ans...
Page 175 - ... jour à son affaire, parlant peu, et inventant sans cesse, tantôt un soleil, tantôt une comète. On lui disait : Mais écrivez donc vos inventions ! Il ne faut pas que cela se perde. - Non répondait-il ; rien n'est encore au point où je veux. Laissez-moi perfectionner mes découvertes, et alors...
Page 208 - Laissez travailler la tête d'un amant pendant vingt-quatre heures, et voici ce que vous trouverez : aux mines de Saltzbourg, on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver, deux ou trois mois après on le retire couvert de cristallisations brillantes ; les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que la patte d'une mésange, sont garnies d'une infinité de diamants mobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau...
Page 272 - Beyle a beaucoup écrit sur les beaux-arts, et a eu des idées à lui dans un temps où tout le monde acceptait sans examen les opinions les plus fausses, pourvu qu'elles fussent autorisées par un auteur célèbre. On pourrait dire qu'il a découvert Rossini et la musique italienne. Ses contemporains se rappelleront les assauts qu'il eut à soutenir pour défendre l'auteur du Barbier et de Sémiramis contre les habitués de l'Opéra-Comique d'alors. Dans les premières années de la Restauration,...
Page 212 - Je prie qu'on me pardonne si je reviens souvent à l'Italie : dans l'état actuel des mœurs de l'Europe, c'est le seul pays où croisse en liberté la plante que je décris. En France, la vanité ; en Allemagne, une prétendue philosophie folle à mourir de rire ; en Angleterre, un orgueil timide, souffrant, rancunier, la torturent, l'étouffent, ou lui font prendre une direction baroque*.
Page 267 - Corrége, son maître de prédilection, une foule de passions ou de nuances de passions que la peinture ne saurait exprimer, on se demande s'il a compris les intentions et le but de ces grands maîtres. Mais il raconte à sa manière les émotions qu'il a ressenties devant leurs ouvrages; il décrit l'effet dans l'impuissance d'en expliquer la cause. Probablement, s'il avait essayé d'écrire à différentes reprises ses impressions devant un même tableau, il aurait été surpris lui-même de leur...
Page 180 - J'ai reçu vos soies grèges et les ai emmagasinées en attendant leur embarquement.» Tous ses amis avaient leur nom de guerre, et jamais il ne les appelait d'une autre façon.
Page 275 - Rien ne ressemble moins que nous aux marquis couverts d'habits brodés et de grandes perruques noires, coûtant mille écus, qui jugèrent, vers 1670, les pièces de Racine et de Molière. Ces grands hommes cherchèrent à flatter le goût de ces marquis, et travaillèrent pour eux.