Études morales sur le temps présent |
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Page 74
... peuple et l'égalité , plus radicalement , au nom du progrès , que n'avait pu le faire aucune école rétrograde . En même temps , cet autocrate ( le tzar ) , depuis son avénement en 1825 , ne ' cessa jamais de se placer dignement à la ...
... peuple et l'égalité , plus radicalement , au nom du progrès , que n'avait pu le faire aucune école rétrograde . En même temps , cet autocrate ( le tzar ) , depuis son avénement en 1825 , ne ' cessa jamais de se placer dignement à la ...
Page 92
... peupla le monde physique de volontés et d'intelligences semblables à la sienne . Ce fut , si je puis dire , une vaste dispersion de l'humanité dans l'univers des corps . L'homme adora , dans le bois et dans la pierre , ce qu'il y ...
... peupla le monde physique de volontés et d'intelligences semblables à la sienne . Ce fut , si je puis dire , une vaste dispersion de l'humanité dans l'univers des corps . L'homme adora , dans le bois et dans la pierre , ce qu'il y ...
Page 99
... peuple . M. Comte recon- * naît dans ces trois grands faits philosophiques les antécédents directs de sa doctrine . Il indique aussi aux esprits inexpérimentés , comme un se- cours à leur faiblesse , la méditation de ces deux idées , la ...
... peuple . M. Comte recon- * naît dans ces trois grands faits philosophiques les antécédents directs de sa doctrine . Il indique aussi aux esprits inexpérimentés , comme un se- cours à leur faiblesse , la méditation de ces deux idées , la ...
Page 150
... peuples sont entre eux comme leurs femmes . Aussi les Anglais et les Russes tiennent - ils la tête , à ce que nous assure M. Tous- senel . Et , si nous n'y prenons pas garde , nous pourrions bien voir s'éterniser cette suprématie ; car ...
... peuples sont entre eux comme leurs femmes . Aussi les Anglais et les Russes tiennent - ils la tête , à ce que nous assure M. Tous- senel . Et , si nous n'y prenons pas garde , nous pourrions bien voir s'éterniser cette suprématie ; car ...
Page 164
... peuple ; pour plaire aux raffinés , il faut bien déplaire à ceux qui ne le sont pas , et qui sont le grand nombre ; aussi confesse - t - il , avec une adorable ingénuité , qu'il écrit pour soixante personnes , cent au plus ; pour le ...
... peuple ; pour plaire aux raffinés , il faut bien déplaire à ceux qui ne le sont pas , et qui sont le grand nombre ; aussi confesse - t - il , avec une adorable ingénuité , qu'il écrit pour soixante personnes , cent au plus ; pour le ...
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Common terms and phrases
admirer aime âme amour anathèmes Armance assez beauté Beyle bonheur BRIVE caractère Channing charme Chartreuse de Parme chose christianisme cœur comédie Comte conscience courtisane croire culte Dame aux Camélias dhal Dieu dire divinité doctrine dogme donner Dumas fils écrivains Émile Augier esprit Étex étrange Évhémère femme genre gerfaut goût Grand-Être homme humaine idées Jean Giraud Julien l'âme l'amour l'argent l'art l'auteur l'esprit l'homme l'humanité l'idée l'in l'intelligence littéraire littérature livre manière ment Mercadet métaphysique Mme de Rênal mœurs monde morale nature naturel noble œuvres passé passion pensée peuple phalanstère philosophie phrase pièce plaisir Ponsard positivisme presque principe progrès public qu'une question raison réalité religieux religion religion positiviste reste rien roman Roncourt sacré sais sait scène science secret sens sensation sentiment sera seul siècle sincère sociale société sorte spiritualisme Stendhal style subjective tence théâtre théisme théodicée théorie tion Toussenel Trélan triste vanité vérité veut vivants voilà vrai
Popular passages
Page 275 - Je prétends qu'il faut désormais faire des tragédies pour nous, jeunes gens raisonneurs, sérieux et un peu envieux, de l'an de grâce 1823. Ces tragédies-là doivent être en prose. De nos jours, le vers alexandrin n'est le plus souvent qu'un cache-sottise.
Page 209 - commence. On se plaît à orner de mille perfections une femme de l'amour de laquelle on est sûr; on se détaille tout son bonheur avec une complaisance infinie. Cela se réduit à s'exagérer une propriété superbe, qui vient de nous tomber du ciel, que l'on ne connaît pas, et de la possession de laquelle on est assuré. Laissez travailler la tête d'un amant pendant vingt-quatre heures, et voici ce que vous trouverez : Aux mines de sel de...
Page 185 - Je me suis aussi colleté avec le néant ; c'est le passage qui est désagréable, et cette horreur provient de toutes les niaiseries qu'on nous a mises dans la tête à trois ans...
Page 175 - ... jour à son affaire, parlant peu, et inventant sans cesse, tantôt un soleil, tantôt une comète. On lui disait : Mais écrivez donc vos inventions ! Il ne faut pas que cela se perde. - Non répondait-il ; rien n'est encore au point où je veux. Laissez-moi perfectionner mes découvertes, et alors...
Page 208 - Laissez travailler la tête d'un amant pendant vingt-quatre heures, et voici ce que vous trouverez : aux mines de Saltzbourg, on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver, deux ou trois mois après on le retire couvert de cristallisations brillantes ; les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que la patte d'une mésange, sont garnies d'une infinité de diamants mobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau...
Page 272 - Beyle a beaucoup écrit sur les beaux-arts, et a eu des idées à lui dans un temps où tout le monde acceptait sans examen les opinions les plus fausses, pourvu qu'elles fussent autorisées par un auteur célèbre. On pourrait dire qu'il a découvert Rossini et la musique italienne. Ses contemporains se rappelleront les assauts qu'il eut à soutenir pour défendre l'auteur du Barbier et de Sémiramis contre les habitués de l'Opéra-Comique d'alors. Dans les premières années de la Restauration,...
Page 212 - Je prie qu'on me pardonne si je reviens souvent à l'Italie : dans l'état actuel des mœurs de l'Europe, c'est le seul pays où croisse en liberté la plante que je décris. En France, la vanité ; en Allemagne, une prétendue philosophie folle à mourir de rire ; en Angleterre, un orgueil timide, souffrant, rancunier, la torturent, l'étouffent, ou lui font prendre une direction baroque*.
Page 267 - Corrége, son maître de prédilection, une foule de passions ou de nuances de passions que la peinture ne saurait exprimer, on se demande s'il a compris les intentions et le but de ces grands maîtres. Mais il raconte à sa manière les émotions qu'il a ressenties devant leurs ouvrages; il décrit l'effet dans l'impuissance d'en expliquer la cause. Probablement, s'il avait essayé d'écrire à différentes reprises ses impressions devant un même tableau, il aurait été surpris lui-même de leur...
Page 180 - J'ai reçu vos soies grèges et les ai emmagasinées en attendant leur embarquement.» Tous ses amis avaient leur nom de guerre, et jamais il ne les appelait d'une autre façon.
Page 275 - Rien ne ressemble moins que nous aux marquis couverts d'habits brodés et de grandes perruques noires, coûtant mille écus, qui jugèrent, vers 1670, les pièces de Racine et de Molière. Ces grands hommes cherchèrent à flatter le goût de ces marquis, et travaillèrent pour eux.