Études morales sur le temps présent |
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... de l'infini . On peut exister , sans doute , mais on ne vit pas ; l'homme a besoin , pour vivre , de penser ; la pensée est comme la prière dont on a dit qu'elle est la respiration de l'âme du côté 8 ÉTUDES MORALES .
... de l'infini . On peut exister , sans doute , mais on ne vit pas ; l'homme a besoin , pour vivre , de penser ; la pensée est comme la prière dont on a dit qu'elle est la respiration de l'âme du côté 8 ÉTUDES MORALES .
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... doute ; ce n'est pas même , à proprement par- ler , du scepticisme . Il n'en est pas moins incontes- table que de pareilles tendances d'esprit ne vont à rien moins qu'à répandre le trouble et la dé- fiance dans la pensée humaine , à l ...
... doute ; ce n'est pas même , à proprement par- ler , du scepticisme . Il n'en est pas moins incontes- table que de pareilles tendances d'esprit ne vont à rien moins qu'à répandre le trouble et la dé- fiance dans la pensée humaine , à l ...
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... doute ; mais les consé- quences sont presque les mêmes . La neutralité , c'est le doute ; et remarquez que , par la force des choses , le doute incline toujours du côté de la négation . S'il suffisait pour être spiritualiste d'une cer ...
... doute ; mais les consé- quences sont presque les mêmes . La neutralité , c'est le doute ; et remarquez que , par la force des choses , le doute incline toujours du côté de la négation . S'il suffisait pour être spiritualiste d'une cer ...
Page 24
... terme suprême de nos efforts , comme prix de notre volonté purifiée , c'est une immortalité matérielle dans le firmament . L'organisme humain ira sans doute se perfectionnant et se subtilisant sans cesse 24 ÉTUDES MORALES .
... terme suprême de nos efforts , comme prix de notre volonté purifiée , c'est une immortalité matérielle dans le firmament . L'organisme humain ira sans doute se perfectionnant et se subtilisant sans cesse 24 ÉTUDES MORALES .
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Elme-Marie Caro. ira sans doute se perfectionnant et se subtilisant sans cesse , d'étape en étape , dans ce grand voyage de l'âme à travers l'immensité . Il n'arrivera ja- mais que le corps soit détruit et laisse à l'âme cette liberté ...
Elme-Marie Caro. ira sans doute se perfectionnant et se subtilisant sans cesse , d'étape en étape , dans ce grand voyage de l'âme à travers l'immensité . Il n'arrivera ja- mais que le corps soit détruit et laisse à l'âme cette liberté ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 275 - Je prétends qu'il faut désormais faire des tragédies pour nous, jeunes gens raisonneurs, sérieux et un peu envieux, de l'an de grâce 1823. Ces tragédies-là doivent être en prose. De nos jours, le vers alexandrin n'est le plus souvent qu'un cache-sottise.
Page 209 - commence. On se plaît à orner de mille perfections une femme de l'amour de laquelle on est sûr; on se détaille tout son bonheur avec une complaisance infinie. Cela se réduit à s'exagérer une propriété superbe, qui vient de nous tomber du ciel, que l'on ne connaît pas, et de la possession de laquelle on est assuré. Laissez travailler la tête d'un amant pendant vingt-quatre heures, et voici ce que vous trouverez : Aux mines de sel de...
Page 185 - Je me suis aussi colleté avec le néant ; c'est le passage qui est désagréable, et cette horreur provient de toutes les niaiseries qu'on nous a mises dans la tête à trois ans...
Page 175 - ... jour à son affaire, parlant peu, et inventant sans cesse, tantôt un soleil, tantôt une comète. On lui disait : Mais écrivez donc vos inventions ! Il ne faut pas que cela se perde. - Non répondait-il ; rien n'est encore au point où je veux. Laissez-moi perfectionner mes découvertes, et alors...
Page 208 - Laissez travailler la tête d'un amant pendant vingt-quatre heures, et voici ce que vous trouverez : aux mines de Saltzbourg, on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver, deux ou trois mois après on le retire couvert de cristallisations brillantes ; les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que la patte d'une mésange, sont garnies d'une infinité de diamants mobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau...
Page 272 - Beyle a beaucoup écrit sur les beaux-arts, et a eu des idées à lui dans un temps où tout le monde acceptait sans examen les opinions les plus fausses, pourvu qu'elles fussent autorisées par un auteur célèbre. On pourrait dire qu'il a découvert Rossini et la musique italienne. Ses contemporains se rappelleront les assauts qu'il eut à soutenir pour défendre l'auteur du Barbier et de Sémiramis contre les habitués de l'Opéra-Comique d'alors. Dans les premières années de la Restauration,...
Page 212 - Je prie qu'on me pardonne si je reviens souvent à l'Italie : dans l'état actuel des mœurs de l'Europe, c'est le seul pays où croisse en liberté la plante que je décris. En France, la vanité ; en Allemagne, une prétendue philosophie folle à mourir de rire ; en Angleterre, un orgueil timide, souffrant, rancunier, la torturent, l'étouffent, ou lui font prendre une direction baroque*.
Page 267 - Corrége, son maître de prédilection, une foule de passions ou de nuances de passions que la peinture ne saurait exprimer, on se demande s'il a compris les intentions et le but de ces grands maîtres. Mais il raconte à sa manière les émotions qu'il a ressenties devant leurs ouvrages; il décrit l'effet dans l'impuissance d'en expliquer la cause. Probablement, s'il avait essayé d'écrire à différentes reprises ses impressions devant un même tableau, il aurait été surpris lui-même de leur...
Page 180 - J'ai reçu vos soies grèges et les ai emmagasinées en attendant leur embarquement.» Tous ses amis avaient leur nom de guerre, et jamais il ne les appelait d'une autre façon.
Page 275 - Rien ne ressemble moins que nous aux marquis couverts d'habits brodés et de grandes perruques noires, coûtant mille écus, qui jugèrent, vers 1670, les pièces de Racine et de Molière. Ces grands hommes cherchèrent à flatter le goût de ces marquis, et travaillèrent pour eux.