Études morales sur le temps présent |
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... dernier , le sensualisme n'a fait de si puissants efforts pour dominer les âmes . Il rencontre aujourd'hui un auxiliaire puissant , l'esprit d'industrie , gloire et péril de notre génération , et cette alliance fait sa force . Il écarte ...
... dernier , le sensualisme n'a fait de si puissants efforts pour dominer les âmes . Il rencontre aujourd'hui un auxiliaire puissant , l'esprit d'industrie , gloire et péril de notre génération , et cette alliance fait sa force . Il écarte ...
Page 46
... dernier fond de cette théodicée pompeuse . On proclame la dérisoire apothéose de l'humanité , parce qu'on n'ose pas proclamer la sienne . Mais , patience ! Nous en vien- drons là , n'en doutez pas . Ce triste dieu improvisé dans une ...
... dernier fond de cette théodicée pompeuse . On proclame la dérisoire apothéose de l'humanité , parce qu'on n'ose pas proclamer la sienne . Mais , patience ! Nous en vien- drons là , n'en doutez pas . Ce triste dieu improvisé dans une ...
Page 54
... dernier siècle que la croyance au pro- grès illimité est devenue une sorte de religion . Chose étrange , et qui prouve à quel point le cœur a besoin d'un idéal , et la raison d'un infini ! C'est dans ces années de scepticisme et d ...
... dernier siècle que la croyance au pro- grès illimité est devenue une sorte de religion . Chose étrange , et qui prouve à quel point le cœur a besoin d'un idéal , et la raison d'un infini ! C'est dans ces années de scepticisme et d ...
Page 56
... dernier siècle et tous les révélateurs de l'âge présent . Ne serait- ce pas un prodige bien grand que de voir la nature humaine transformée au point d'être comme étran- gère à la misère , à la souffrance , à la maladie même et presque à ...
... dernier siècle et tous les révélateurs de l'âge présent . Ne serait- ce pas un prodige bien grand que de voir la nature humaine transformée au point d'être comme étran- gère à la misère , à la souffrance , à la maladie même et presque à ...
Page 64
... dernier fond du culte in- térieur , quoi de plus naturel que d'y joindre le culte extérieur de la phrase ? Le naturalisme ef- fréné de la doctrine aura son contre - coup dans le style , qui ne sera et ne pourra être qu'un grossier ...
... dernier fond du culte in- térieur , quoi de plus naturel que d'y joindre le culte extérieur de la phrase ? Le naturalisme ef- fréné de la doctrine aura son contre - coup dans le style , qui ne sera et ne pourra être qu'un grossier ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 275 - Je prétends qu'il faut désormais faire des tragédies pour nous, jeunes gens raisonneurs, sérieux et un peu envieux, de l'an de grâce 1823. Ces tragédies-là doivent être en prose. De nos jours, le vers alexandrin n'est le plus souvent qu'un cache-sottise.
Page 209 - commence. On se plaît à orner de mille perfections une femme de l'amour de laquelle on est sûr; on se détaille tout son bonheur avec une complaisance infinie. Cela se réduit à s'exagérer une propriété superbe, qui vient de nous tomber du ciel, que l'on ne connaît pas, et de la possession de laquelle on est assuré. Laissez travailler la tête d'un amant pendant vingt-quatre heures, et voici ce que vous trouverez : Aux mines de sel de...
Page 185 - Je me suis aussi colleté avec le néant ; c'est le passage qui est désagréable, et cette horreur provient de toutes les niaiseries qu'on nous a mises dans la tête à trois ans...
Page 175 - ... jour à son affaire, parlant peu, et inventant sans cesse, tantôt un soleil, tantôt une comète. On lui disait : Mais écrivez donc vos inventions ! Il ne faut pas que cela se perde. - Non répondait-il ; rien n'est encore au point où je veux. Laissez-moi perfectionner mes découvertes, et alors...
Page 208 - Laissez travailler la tête d'un amant pendant vingt-quatre heures, et voici ce que vous trouverez : aux mines de Saltzbourg, on jette dans les profondeurs abandonnées de la mine un rameau d'arbre effeuillé par l'hiver, deux ou trois mois après on le retire couvert de cristallisations brillantes ; les plus petites branches, celles qui ne sont pas plus grosses que la patte d'une mésange, sont garnies d'une infinité de diamants mobiles et éblouissants ; on ne peut plus reconnaître le rameau...
Page 272 - Beyle a beaucoup écrit sur les beaux-arts, et a eu des idées à lui dans un temps où tout le monde acceptait sans examen les opinions les plus fausses, pourvu qu'elles fussent autorisées par un auteur célèbre. On pourrait dire qu'il a découvert Rossini et la musique italienne. Ses contemporains se rappelleront les assauts qu'il eut à soutenir pour défendre l'auteur du Barbier et de Sémiramis contre les habitués de l'Opéra-Comique d'alors. Dans les premières années de la Restauration,...
Page 212 - Je prie qu'on me pardonne si je reviens souvent à l'Italie : dans l'état actuel des mœurs de l'Europe, c'est le seul pays où croisse en liberté la plante que je décris. En France, la vanité ; en Allemagne, une prétendue philosophie folle à mourir de rire ; en Angleterre, un orgueil timide, souffrant, rancunier, la torturent, l'étouffent, ou lui font prendre une direction baroque*.
Page 267 - Corrége, son maître de prédilection, une foule de passions ou de nuances de passions que la peinture ne saurait exprimer, on se demande s'il a compris les intentions et le but de ces grands maîtres. Mais il raconte à sa manière les émotions qu'il a ressenties devant leurs ouvrages; il décrit l'effet dans l'impuissance d'en expliquer la cause. Probablement, s'il avait essayé d'écrire à différentes reprises ses impressions devant un même tableau, il aurait été surpris lui-même de leur...
Page 180 - J'ai reçu vos soies grèges et les ai emmagasinées en attendant leur embarquement.» Tous ses amis avaient leur nom de guerre, et jamais il ne les appelait d'une autre façon.
Page 275 - Rien ne ressemble moins que nous aux marquis couverts d'habits brodés et de grandes perruques noires, coûtant mille écus, qui jugèrent, vers 1670, les pièces de Racine et de Molière. Ces grands hommes cherchèrent à flatter le goût de ces marquis, et travaillèrent pour eux.