398 LA LITTÉRATURE POPULAIRE. connaissance profondément sentie et simplement exprimée par la main d'un rude mineur le touchait bien plus que les éloges des grands, l'admiration des sages, ou même la chaleur de ses amis. Il méritait de sentir le prix de la vie. « Quel monde serait le nôtre, disait-il, si je pouvais voir les autres aussi heureux que nous! La vie est vraiment une bénédiction. Oui, malgré l'obscurité qui l'enveloppe, ce monde est bon. Plus je vis, et plus je vois la lumière qui perce au travers des nuages. Je suis sûr que le soleil est là-haut! » Son nom et quelques-unes de ses œuvres méri– tent de vivre dans le souvenir et la reconnaissance des classes ouvrières; c'est vraiment pour elles qu'il a vécu, qu'il a écrit. Il a su comprendre l'âme des multitudes, et doter sa patrie de ce qui manquera longtemps à la nôtre, une littérature populaire. FIN 1. Un Épicurien littéraire au dix-neuvième siècle. Stendhal. Ses idées, sa théorie de l'Amour.. . . . . II. Stendhal (suite). Ses Romans et sa Critique d'art... 219 III. Un chapitre des Mœurs contemporaines au théâtre. - V. De la nécessité d'une littérature populaire en France, à propos des OEuvres sociales de Channing.. 365 10739.-- Imp. gén. de Ch. Lahure, rue de Fleurus, 9, Paris. |