Annales de la propagation de la foi, Volume 53

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Page 107 - Saint-Père, ils n'ont qu'un seul désir : aller, sur un signe de Votre Sainteté, se consacrer au salut de ces pauvres peuples infidèles, leur porter la parole de vie qu'ils n'ont pas encore entendue et mourir en les servant, sachant que ceux qui abandonnent pour Notre-Seigneur tout ce qu'ils ont sur la terre, recevront le centuple dès ici-bas en consolations et en grâces, et ensuite la vie éternelle.
Page 98 - ... courage de ces voyageurs, et cet entraînement de l'opinion s'est traduit par des actes d'une portée décisive. » Jusque-là, toutes les tentatives sur l'intérieur de l'Afrique étaient isolées. Chaque nation, chaque société savante, chaque individu agissait d'après ses vues propres. En 1876, à la suite de la publication des voyages de Livingstone et de Stanley, SM le Roi des Belges conçut la pensée d'une Association internationale qui relierait et dirigerait tous ces efforts. Voici...
Page 107 - C'est dans ces sentiments, Très-Saint Père, que « nous supplions Votre Sainteté d'agréer l'entier sa« orifice que nous lui faisons de nos volontés, de « nos personnes, de notre vie pour le salut de la
Page 264 - Des me'tis portugais ont, dans ces derniers temps, exercé de terribles ravages parmi les Batongas. Quand ces mulâtres veulent se procurer de la marchandise humaine, ils demandent, dit-on, au commandant portugais de la station de Tété un permis de guerre, sous prétexte que la tribu où ils vont faire la traite, nuit au commerce des blancs. Alors ils lancent les Shakundas sur les misérables Zambésiens, et les Shakundas, commandés par eux, reviennent de ces expéditions chargés de butin, emmenant...
Page 66 - Venez, les bénis de mon Père ; possédez le royaume qui vous a été préparé dès le commencement du monde. Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire...
Page 210 - On marche toute la journée. Le soir, lorsqu'on s'arrête pour prendre du repos, on distribue aux prisonniers quelques poignées de sorgho cru. C'est toute leur nourriture. Le lendemain, il faut repartir. » Mais dès les premiers jours, les fatigues, la douleur, les privations en ont affaibli un certain nombre.
Page 214 - ... est une pure impossibilité. Le spectacle que j'ai eu sous les yeux, incidents communs de ce trafic, est tellement révoltant que je m'efforce sans cesse de l'effacer de ma mémoire. Je parviens à oublier avec le temps les souvenirs les plus pénibles; mais les scènes de la traite se représentent, malgré moi, et, au milieu de la nuit, me réveillent en sursaut, frappé d'horreur par leur vivacité.
Page 189 - Il est vrai que je les avais chargés de présents qui devaient être magnifiques aux yeux d'une majesté barbare. Le sauvage cherche surtout ce qui brille, sans trop se préoccuper de la forme et de la fraîcheur des objets. J'avais donc eu la pensée de faire visiter, à Paris, le marché du Temple, au moment du départ de notre caravane, et d'y faire acheter les dépouilles de nos grandeurs déchues. On ne se figure pas ce qu'on y trouve, grâce à nos révolutions, d'habits de sénateurs ou de...
Page 6 - Ils sont sortis du milieu de nous, mais ils n'étaient pas des nôtres ; car s'ils avaient été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais cela est arrivé, afin qu'il devînt manifeste que tous ne sont pas des nôtres.
Page 210 - Tous les esclaves sont à pied ; aux hommes qui paraissent les plus forts et dont on pourrait craindre une révolte, on attache les mains et quelquefois les pieds, de telle sorte que la marche leur devient un supplice, et sur leur cou on place des cangues à compartiment, qui en relient plusieurs entre eux.

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