Oeuvres, Volume 2L. Debure, 1827 |
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... dernier ouvrage Votre nom serve un jour de rempart et d'abri ; Protégez désormais le livre favori Par qui j'ose espérer une seconde vie : Sous vos seuls auspices ces vers Seront jugés , malgré l'envie , Dignes des yeux de l'univers . Je ...
... dernier ouvrage Votre nom serve un jour de rempart et d'abri ; Protégez désormais le livre favori Par qui j'ose espérer une seconde vie : Sous vos seuls auspices ces vers Seront jugés , malgré l'envie , Dignes des yeux de l'univers . Je ...
Page 23
... dernier vers que nous venons de citer , il met : Le singe approuva fort cette action sévère . Ainsi , par la seule altération de deux mots , et sans modifier le sens , on fait disparoître les trois rimes masculines , et on donne une ...
... dernier vers que nous venons de citer , il met : Le singe approuva fort cette action sévère . Ainsi , par la seule altération de deux mots , et sans modifier le sens , on fait disparoître les trois rimes masculines , et on donne une ...
Page 33
... dernier gîte ; Un curé s'en alloit gaiement Enterrer ce mort au plus vite . Notre défunt étoit en carrosse porté , Bien et dûment empaqueté , Et vêtu d'une robe , hélas ! qu'on nomme bière , Robe d'hiver , robe d'été , Que les morts ne ...
... dernier gîte ; Un curé s'en alloit gaiement Enterrer ce mort au plus vite . Notre défunt étoit en carrosse porté , Bien et dûment empaqueté , Et vêtu d'une robe , hélas ! qu'on nomme bière , Robe d'hiver , robe d'été , Que les morts ne ...
Page 61
... on nous ruine en fêtes . De sorte que ce dernier vers se trouvoit sans rime . La Fontaine a lui - même corrigé cette faute par un carton , qui manque à beau- coup d'exemplaires . 62 FABLES . Prenez ces cent écus ; gardez - LIVRE VIII . 61.
... on nous ruine en fêtes . De sorte que ce dernier vers se trouvoit sans rime . La Fontaine a lui - même corrigé cette faute par un carton , qui manque à beau- coup d'exemplaires . 62 FABLES . Prenez ces cent écus ; gardez - LIVRE VIII . 61.
Page 77
... dernier point . Pour moi , j'ai déja vu le maritime empire : J'ai passé lesdéserts , mais nous n'y bûmes point 3 . ' Cette fable est la quatrième du recueil de Fables et autres poé- sies , publié en 1671 . * Abstemius , 1 , de Mure in ...
... dernier point . Pour moi , j'ai déja vu le maritime empire : J'ai passé lesdéserts , mais nous n'y bûmes point 3 . ' Cette fable est la quatrième du recueil de Fables et autres poé- sies , publié en 1671 . * Abstemius , 1 , de Mure in ...
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Common terms and phrases
Abstemius Æsop alloit animaux apologue auroit avoient avoit beau belette berger bête chasseur chat Chauve-Souris Chèvre chien chose Conduite des Roys Corbeau Cormoran crut déja Démocrite Dieu dieux disoit dit-il duc de Bourgogne éditions modernes Esop Ésope étoient étoit FABLE VII Fables indiennes faisoit femme Fontaine Fortune gazelle gens grace homme HORAT indiennes de Bidpaï indiens et Fables j'ai J'en jour Jupiter l'animal l'autre l'édition l'homme L'ours l'un licence poétique Lion Livre des lumières logis Lokman Louis XIV loup madame madame de Sévigné maint maître MAROT mort mouche mouton n'avoit n'en n'étoit neuf sœurs Nicot OEuvres posthumes Pantagruel passant peuple Pilpay poésie des sieurs poëte prince Rabelais raison recueil Renard rien rime s'en sage seroit seul sieurs de Maucroix Singe soin sort souris Styx sujet Tircis Tortue trésor trouve vieux VIRG voilà voleurs Voyez Vulpes
Popular passages
Page 187 - Quand la perdrix Voit ses petits En danger, et n'ayant qu'une plume nouvelle Qui ne peut fuir encor par les airs le trépas, Elle fait la blessée, et va traînant de l'aile, Attirant le chasseur et le chien sur ses pas, Détourne le danger, sauve ainsi sa famille ; Et puis, quand le chasseur croit que son chien la pille, Elle lui dit adieu, prend sa volée, et rit .De l'homme qui, confus, des yeux en vain la suit.
Page 249 - Que si je ne suis né pour de si grands projets, Du moins que les ruisseaux .m'offrent de doux objets ! Que je peigne en mes vers quelque rive fleurie ! La Parque à filets d'or n'ourdira point ma vie, Je ne dormirai point sous de riches lambris : Mais voit-on que le somme en perde de son prix:' En est-il moins profond, et moins plein de délices? Je lui voue au désert de nouveaux sacrifices. Quand le moment viendra d'aller trouver les morts, J'aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords.
Page 64 - Le savetier crut voir tout l'argent que la terre Avoit , depuis plus de cent ans , Produit pour l'usage des gens. Il retourne chez lui : dans sa cave il enserre L'argent, et sa joie à la fois. Plus de chant : il perdit la voix Du moment qu'il gagna ce qui cause nos peines. Le sommeil quitta son logis; Il eut pour hôtes les soucis, Les soupçons , les alarmes vaines.
Page 85 - Vous m'êtes en dormant un peu triste apparu ; J'ai craint qu'il ne fût vrai, je suis vite accouru. Ce maudit songe en est la cause.
Page 144 - Tel fruit, tel arbre, pour bien faire. C'est dommage, Garo, que tu n'es point entré Au conseil de celui que prêche ton curé ; Tout en eût été mieux : car, pourquoi, par exemple, Le gland, qui n'est pas gros comme mon petit doigt, Ne pend-il pas en cet endroit ? Dieu s'est mépris.
Page 263 - Il ne convient pas à vous-mêmes, Repartit le vieillard. Tout établissement Vient tard et dure peu. La main des Parques blêmes De vos jours et des miens se joue également. Nos termes sont pareils par leur courte durée. Qui de nous des clartés de la voûte azurée Doit jouir le dernier...
Page 60 - Vieillard, lui dit la Mort, je ne t'ai point surpris; Tu te plains sans raison de mon impatience Eh ! n'as-tu pas cent ans ? Trouve-moi dans Paris Deux mortels aussi vieux ; trouve-m'en dix en France. Je devais, ce...
Page 185 - Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts : Nul sentiment, point d'âme ; en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein. Ouvrez-la, lisez dans son sein : Mainte roue y tient lieu de tout l'esprit du monde; La première y meut la seconde ; Une troisième suit : elle sonne à la fin. Au dire de ces gens, la bête est toute telle.
Page 51 - C'était un chat, vivant comme un dévot ermite, Un chat faisant la chattemite, Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras, Arbitre expert sur tous les cas. Jean lapin pour juge l'agrée Les voilà tous deux arrivés Devant sa majesté fourrée. Grippeminaud leur dit : Mes enfants, approchez, Approchez, je suis sourd, les ans en sont la cause.
Page 17 - Moi, des tanches? dit-il, moi, héron, que je fasse Une si pauvre chère? Et pour qui me prend-on?" La tanche rebutée, il trouva du goujon. "Du goujon? c'est bien là le dîner d'un héron!" J'ouvrirais pour si peu le bec! Aux dieux ne plaise!