French reading for beginnersPrimary reader with selections from many authors, notes, vocabulary, and list of irregular verbs. |
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... j'ai assez d'argent pour vous tirer de là . » Et ayant fait venir l'hôte , il le paya et donna encore au malheureux une forte somme pour ses besoins . Le vieillard ainsi délivré ne savait comment témoigner sa reconnaissance . « Viens ...
... j'ai assez d'argent pour vous tirer de là . » Et ayant fait venir l'hôte , il le paya et donna encore au malheureux une forte somme pour ses besoins . Le vieillard ainsi délivré ne savait comment témoigner sa reconnaissance . « Viens ...
Page 16
... . Alors il lui dit : « Je suis ton fiancé bien - aimé , que tu as vu sous 30 une peau d'ours ; maintenant , par la grâce de Dieu , j'ai ΙΟ recouvré ma figure humaine , et je suis purifié 16 L'HOMME A LA PEAU D'OURS .
... . Alors il lui dit : « Je suis ton fiancé bien - aimé , que tu as vu sous 30 une peau d'ours ; maintenant , par la grâce de Dieu , j'ai ΙΟ recouvré ma figure humaine , et je suis purifié 16 L'HOMME A LA PEAU D'OURS .
Page 17
... j'ai perdu ton âme , mais j'en ai gagné deux autres . >> IL LE SCHILLING D'ARGENT . I. y avait une fois un schilling . Lorsqu'il sortit de la 15 Monnaie , il était d'une blancheur éblouissante ; il sauta , tinta : « Hourrah ! dit - il ...
... j'ai perdu ton âme , mais j'en ai gagné deux autres . >> IL LE SCHILLING D'ARGENT . I. y avait une fois un schilling . Lorsqu'il sortit de la 15 Monnaie , il était d'une blancheur éblouissante ; il sauta , tinta : « Hourrah ! dit - il ...
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... j'ai entendue lorsque j'étais encore petit garçon . Chaque fois que je me la rappelai par la suite , elle me parut plus jolie , et , en effet , il en est des contes comme des hommes : il en est qui embellissent avec l'âge . 5 Tu n'es ...
... j'ai entendue lorsque j'étais encore petit garçon . Chaque fois que je me la rappelai par la suite , elle me parut plus jolie , et , en effet , il en est des contes comme des hommes : il en est qui embellissent avec l'âge . 5 Tu n'es ...
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... J'ai troqué le cheval contre une vache , reprit le paysan . - Dieu soit loué ! Le bon lait que nous allons avoir , et le beurre et le fromage ! C'est un fameux échange . < brebis . Oui , mais j'ai ensuite troqué la CE QUE LE VIEUX FAIT ...
... J'ai troqué le cheval contre une vache , reprit le paysan . - Dieu soit loué ! Le bon lait que nous allons avoir , et le beurre et le fromage ! C'est un fameux échange . < brebis . Oui , mais j'ai ensuite troqué la CE QUE LE VIEUX FAIT ...
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Common terms and phrases
Alsace at any cost back balle brave Brisach c'était capitaine chambre chevreuil chose cœur coin conj coup Croudas dark lantern devant Dieu dit-il draw Durlach faisait femme fenêtre Ferruccio Fridoline give Gontran Gontran l'Avare good Good Heavens grand'mère Grindelwald grow hand indic INFINITIVE j'ai j'étais Jasina jeune homme jour keep know l'Avare l'enfant laisser light literally look made main maison make Monsieur Furbach neige Nicklausse Note Obriel one's one's self open out again passer PAST PPL pauvre paysan Peau-d'ours pensée pertuisanes petit tambour porte prep pres present pret prit pron Prussiens regard reste rêve rien s'était same sang schilling Schuch Schuchmann seigneur shako soir soldats sort subj subjunctive syndic take tête thing time tion tour de Gontran trésor turn Ulric Tagmer upper hand used vais verb veux vieille vieux cordier Vieux-Brisach voilà word yeux Zulpick ΙΟ
Popular passages
Page 82 - C'est vous qui devez le remplacer, et vous n'en êtes pas capable. » Un mot piquant me vint sur les lèvres, mais je me contins. La lune se leva derrière la redoute de Cheverino, située à deux portées de canon de notre bivac.
Page 102 - Alors d'une chose à l'autre, M Hamel se mit à nous parler de la langue française, disant que c'était la plus belle langue du monde, la plus claire, la plus solide : qu'il fallait la garder entre nous et ne jamais l'oublier, parce que, quand un peuple tombe esclave, tant qu'il tient bien sa langue, c'est comme s'il tenait la clef de sa prison...
Page 103 - De temps en temps, quand je levais les yeux de dessus ma page, je voyais M. Hamel immobile dans sa chaire et fixant les objets autour de lui, comme s'il avait voulu emporter dans son regard toute sa petite maison d'école... Pensez! depuis quarante ans, il était là, à la même place, avec sa cour en face de lui et sa classe toute pareille. Seulement les bancs, les pupitres s'étaient polis, frottés par...
Page 102 - Puis il prit une grammaire et nous lut notre leçon. J'étais étonné de voir comme je comprenais. Tout ce qu'il disait me semblait facile, facile. Je crois aussi que je n'avais jamais si bien écouté, et que lui non plus n'avait jamais mis autant de patience à ses explications. On aurait dit qu'avant de s'en aller le pauvre homme voulait nous donner tout son savoir, nous le faire entrer dans la tête d'un seul coup.
Page 102 - Vos parents n'ont pas assez tenu à vous voir instruits. Ils aimaient mieux vous envoyer travailler à la terre ou aux filatures pour avoir quelques sous de plus. Moi-même n'ai-je rien à me reprocher?
Page 101 - J'apprendrai demain. Et puis tu vois ce qui arrive. Ah! c'a été le grand malheur de notre Alsace de toujours remettre son instruction à demain. Maintenant ces gens-là sont en droit de nous dire: Comment! Vous prétendiez être Français, et vous ne savez ni parler ni écrire votre langue!
Page 88 - J'ouvris les yeux, surpris de me trouver encore au monde. La redoute était de nouveau enveloppée de fumée. J'étais entouré de blessés et de morts. Mon capitaine était étendu à mes pieds: sa tête avait été broyée par un boulet, et j'étais couvert de sa cervelle et de son sang.
Page 100 - ... frayeur, je remarquai que notre maître avait sa belle redingote verte, son jabot plissé fin et la calotte de soie noire brodée qu'il ne mettait que les jours d'inspection ou de distribution de prix. Du reste, toute la classe avait quelque chose d'extraordinaire et de solennel. Mais ce qui me surprit le plus, ce fut de voir au fond de la salle, sur les bancs qui restaient vides d'habitude...
Page 88 - A ce carnage succéda un moment de stupeur. Le colonel, mettant son chapeau au bout de son épée, gravit le premier le parapet en criant : Vive l'empereur \ il fut suivi aussitôt de tous les survivants. Je n'ai presque plus de souvenir net de ce qui suivit. Nous entrâmes dans la redoute, je ne sais comment. On se battit corps à corps au milieu d'une fumée si épaisse, que l'on ne pouvait se voir. Je crois que je frappai, car mon sabre se trouva tout sanglant. Enfin j'entendis crier : « Victoire...
Page 101 - C'est en l'honneur de cette dernière classe qu'il avait mis ses beaux habits du dimanche, et maintenant je comprenais pourquoi ces vieux du village étaient venus s'asseoir au bout de la salle. Cela semblait dire qu'ils regrettaient de ne pas y être venus plus souvent, à cette école. C'était aussi comme une façon de remercier notre maître de ses quarante ans de bons services, et de rendre leurs devoirs à la patrie qui s'en allait.