De la poésie dramatique a Monsieur Grimm1773 - Ethics |
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affez ainfi ALBI ALBIN auffi auroit avez avoit c'eft c'eſt caractere CECILE ceffe chofes Ciel circonftances CLAIRET Clairville cœur Conftance connoiffez contrafte cruel derniere difcours domeftique DORIMAN DORVA Dorval douleur dramatique drame Eft-ce eft-il enfans eſt êtes étoit fang fans fcene fecours fecret fein femble femme fenfible fens fent fentimens fera feroit feul fien filence fille fimple fituation fociété fœur foient foit fon ami fon fils fon pere font fous fouvent fpectacle fpectateur frere fuis fujet fur la Scene genre férieux GERMEUIL HEBERT Hermès homme inftant j'ai j'avois j'en JULIE JUSTINE laiffe larmes long-tems lorfque m'en Mademoiſelle maîtreffe malheureux mandeur maniere MELANIDE mifere n'eft paffe paffion pantomime parens penfe PERE DE FAMILLE perfonnages perfonne Philofophe piece plaifir pleurs Poëte préfent prefque premiere puiffe raifon refpect refte rien Rofalie ROSALIE s'eft Saint-Albin Socrate Sophie tems tendreffe Térence théatre tragédie trifte vertu voilà yeux
Popular passages
Page 159 - Songez qu'il se forme tous les jours des conditions nouvelles. Songez que rien, peut-être, ne nous est moins connu que les conditions, et ne doit nous intéresser davantage. Nous avons chacun notre état dans la société; mais nous avons affaire à des hommes de tous les états.
Page 140 - Je demande dans quel genre est cette pièce? Dans le genre comique ? Il n'ya pas le mot pour rire. Dans le genre tragique ? La terreur, la commisération et les autres grandes passions n'y sont point excitées. Cependant il ya de l'intérêt; et il y en aura, sans ridicule qui fasse rire, sans danger qui fasse frémir, dans toute composition dramatique où le sujet sera important, où le...
Page xcv - Mais il me prend envie de vous esquisser les derniers instants de la vie de Socrate. C'est une suite de tableaux, qui prouveront plus en faveur de la pantomime que tout ce que je pourrais ajouter. Je me conformerai presque entièrement à l'histoire. Quel canevas pour un poète ! Ses disciples n'en avaient point la pitié qu'on éprouve auprès d'un ami qu'on assiste au lit de la mort.
Page 127 - Celui qui ne sent pas augmenter sa sensation par le grand nombre de ceux qui la partagent, a quelque vice secret ; il ya dans son caractère je ne sais quoi de solitaire qui me déplaît.
Page 234 - Mon fils, il y aura bientôt vingt ans que je vous arrosai des premières larmes que vous m'ayez fait répandre. Mon cœur s'épanouit en voyant en vous un ami que la nature me donnoit.
Page 105 - Il aime, selon l'attrait de son cœur, à mêler ses pleurs au cristal d'une fontaine; à porter des fleurs sur un tombeau; à fouler d'un pied léger l'herbe tendre de la prairie; à traverser, à pas lents, des campagnes fertiles; à contempler les travaux des hommes; à fuir au fond des forêts. Il aime leur horreur secrète. Il erre. Il cherche un antre qui l'inspire.
Page 124 - La scène s'ouvre par un tableau charmant: c'est l'intérieur d'une chambre dont on ne voit que les murs. Au fond de la chambre, il ya, sur une table, une lumière, un pot à l'eau et un pain: voilà le séjour et la nourriture qu'un mari jaloux destine, pour le reste de ses jours, à une femme innocente, dont il a soupçonné la vertu.
Page 118 - Sans doute. Songez que le spectacle français comporte autant de décorations que le théâtre lyrique, et qu'il en offrirait de plus agréables, parce que le monde enchanté peut...
Page 171 - Calchas va dans son sang... Barbares, arrêtez. C'est le pur sang du Dieu qui lance le tonnerre... J'entends gronder la foudre, et sens trembler la terre. Un Dieu vengeur, un Dieu fait retentir ces coups.
Page xlviii - Ceux qui ont écrit de l'art dramatique ressemblent à un homme qui, s'occupant des moyens de remplir de trouble toute une famille, au lieu de peser ces moyens par rapport au trouble de la famille, les pèserait relativement à ce qu'en diront les voisins. Eh! laissez là les voisins; tourmentez vos personnages ; et soyez sûr que ceux-ci n'éprouveront aucune peine, que les autres ne partagent.