Abrégé de l'histoire romaineL. Hachette, 1835 - 222 pages |
Common terms and phrases
anciens Ande Rome Annibal armée armes Asie assassiné Auguste avaient barbares bataille Bataille d'Actium bientôt Bithynie Brutus C'était Capitole Capoue Carthage Carthaginois Caton cent César citoyens commandement conduite conspiration Constantin consul consulat Coriolan courage crime déclara devint dictateur Dioclétien dit-il empereur enfans ennemis envoya esclaves Etrurie Fabius femme fils Gaule Gaulois général Germanie gouvernement Grèce guerre punique habitans Ibid Italie Jugurtha l'an de Rome l'empereur l'empire l'Italie Latins Latium lbid légions Licinius lois Lucullus Macédoine Manlius Marius massacre Massinissa ment Métellus militaire mille hommes Mithridate mœurs mort mourut Néron nommé Octavius paix Pannonie passa patriciens patrie père Perses peuple plébéïens Pompée pouvait préteur prince province Pyrrhus règne remporté république Romains Rome Romulus s'était Sagonte Samnites Scipion Séjan sénat sénateurs Sicile soldats successeur Sylla Syracuse Syrie talens Tarquin temple Thrace Tibère Tibre tion tribuns troupes tyran vaincu vertu Vespasien victoire Vitellius Volsques Voyez la Géographie
Popular passages
Page 113 - Je crois que si Caton s'était réservé pour la république, il aurait donné aux choses tout un autre tour. Cicéron, avec des parties admirables pour un second rôle, était incapable du premier : il avait un beau génie, mais une âme souvent commune.
Page 26 - Les tribuns du peuple n'eurent aucune marque de dignité. Assis à la porte du sénat, ils ne pouvaient y entrer que par ordre des consuls. Leur pouvoir était renfermé presque dans l'enceinte de Rome; il leur était défendu de s'absenter de la ville : mais si un seul formait opposition contre un décret du sénat, son veto arrêtait tout.
Page 113 - Cicéron, avec des parties admirables pour un second rôle, était incapable du premier ; il avait un beau génie, mais une âme souvent commune. L'accessoire, chez Cicéron, c'était la vertu : chez Caton, c'était la gloire ; Cicéron se voyait toujours le premier : Caton s'oubliait toujours ; celui-ci voulait sauver la république pour ellemême ; celui-là pour s'en vanter.
Page 132 - Je voudrais, disait-il, gué le peuple romain n'eût qu'une tête , pour l'abattre d'un seul coup. » Un jour, éclatant de rire devant les consuls : « Je songeais, leur dit-il, que d'un mot je puis vous faire égorger.
Page 19 - C'était véritablement l'ouvrage de la nation ; puisque, dans cette espèce de comices , tous les suffrages étaient égaux. Mais quand il fallut pourvoir au gouvernement de la république, les patriciens, attentifs à leurs intérêts , préférèrent les comices par centuries, où la première classe l'emportait sur toutes les autres. On tira de leur corps deux magistrats annuels qui, sous le nom modeste de consuls, exercèrent l'autorité royale.
Page 52 - Ce malheureux prince ne voulait pour barbier que ses filles ; et craignant même entre leurs mains les ciseaux et le rasoir , il leur apprit à lui brûler le poil avec des coquilles de noix. Sons ncnys Denysle Jeune, son fils , lui succéda sans obstale Jeune, et clé. Ce prince, mou, voluptueux, Se livra d'abord expulsion0" aux séductions de la fortune , et parut ne régner que pour s'enivrer de plaisirs.
Page 106 - Tel aventurier de cette contrée n'a qu'à frapper la terre du pied pour en faire sortir une armée; et s'il...
Page 80 - Les riches étendaient sans mesure leurs possessions. Ces campagnes , autrefois habitées par les plus illustres Romains, étaient remplies d'esclaves , qui les cultivaient pour leurs maîtres , et qui étaient exempts et même exclus du service des armées. Le peuple destiné à la défense de la patrie , ne possédait rien.
Page 155 - Art heureux quand ils auront des * philosophes pour rois , ou que leurs rois seront * philosophes.» Il ne commandait point au sénat; il prenait et suivait ses conseils. Nul sénateur n'était plus exact que lui aux assemblées. Econome au bien public, il ne croyait pas même pouvoir récompenser les soldats au préjudice dt.