Pas de Dieu a voulu nous faire mériter le bonheur. grandeur sans mérite. — Pas de mérite sans liberté. si Dieu le faisait, nous ne serions pas libres.... Comment l'homme peut-il-faire le mal?.. Aperçu de la solution qui va être proposée. Combien nous sommes loin de la perfection. Comment sommes-nous si éloignés de la perfection? Problème de la connaissance : comment Dieu, véri- table objet de la connaissance, se cache-t-il ?..... Problème de l'ignorance. Pourquoi Dieu a créé la Elle n'a pas de qualités essentielles..... C'est la nullité de la matière qui l'a fait choisir par Dieu pour être l'instrument de l'ignorance.- Sa divi- La loi morale est la manière de jouir. 107 112 118 127 132 143 148 18. 19. 20. 21. - - - - - Le sentiment a-t-il un objet réel? - Question pessi- - Le dernier terme n'est pas l'acte, mais la jouissance. - La tentation..... - - La jouissance, quoique inséparable du bien, semble Pages. 154 160 166 172 187 Insuffisance 193 23. Le mal consiste à essayer de détacher la jouissance - L'épreuve consiste à travailler, se priver, se résigner. - - Le mal ne donne pas de jouissance. - - mal vient de ce qu'on outrage le bien, en méconnais- DEUXIÈME SECTION 200 216 234 Mesure du plaisir et de la douleur, idée et réalité. 4. La réalité de la jouissance. 5. - La sensation.. 6. Le beau 7. 8. - . L'amour. - - L'art.. La science.. 243 249 254 263 270 279 285 299 306 310 TROISIÈME PARTIE LES CONSÉQUENCES DU PESSIMISME.. 339 APPENDICE Exposé des systèmes de Schopenhauer et de M. de Hartmann. 1243. Poitiers, Imprimerie BLAIS, ROY et Cie, 7, rue Victor-Hugo. 417 seuls à voir. Le plaisir arrive quand tout cède, la douleur se produit quand quelque chose résiste à une volonté, sans s'occuper de savoir si elle est raisonnable ou déraisonnable et si l'obstable qui recule ou résiste a une signification ou une valeur. Nous pensons que cette base de la théorie du plaisir est insuffisante et que tout ce qui est édifié sur elle n'a aucune solidité. En conséquence, les deux questions principales, celle de l'Inconscient qui est l'objet premier des recherches de M. de Hartmann et celle du plaisir et de la douleur, du pessimisme qui est la conclusion de son travail, ne nous paraissent pas avoir été assez bien envisagées pour que ses solutions soient acceptées. Ce sont les moindres défauts d'une philosophie ou Dieu n'est nommé que pour être mis au-dessous d'un Inconscient anti-logique, et où le bien ne figure que pour être nié. Quand, avec sa méthode, on fait tout ce qu'on veut, on devrait vouloir au moins connaître le bien, car sans lui nous n'avons ni grandeur, ni vertu, ni aucun motif d'être respecté ou méprisable; sans lui il n'y a pas de bonheur. C'est ce que ces détestables philosophes dont nous venons d'exposer les doctrines ont montré contre leur dessein. |