La France sous Louis XIV: 1643-1715, Volume 21865 - 4 pages |
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Popular passages
Page 201 - certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine; et en effet ils sont des hommes.
Page 123 - Il est vrai que la penderie me paraît maintenant un rafraîchissement : j'ai une tout autre idée de la justice, depuis que je suis en ce pays ; vos galériens me semblent une société d'honnêtes gens qui se sont retirés du monde pour mener une vie douce.
Page 172 - M. de Louvois dit l'autre jour tout haut à M. de Nogaret : « Monsieur, votre compagnie est en fort mauvais état. — Monsieur, dit-il, je ne le savais pas. — II faut le savoir, dit M, de Louvois; l'avez-vous vue? — Non, Monsieur, dit Nogaret. — II faudrait l'avoir vue, Monsieur. — Monsieur, j'y donnerai ordre.
Page 403 - Il mourut peu de mois après, ne voyant plus personne, consumé de douleur et d'une affliction que rien ne put adoucir, et à laquelle le roi fut insensible, jusqu'à ne pas faire semblant de s'apercevoir qu'il eût perdu un serviteur si utile et si illustre.
Page 63 - Vous aurez vu. sans doute, l'édit par lequel le roi révoque celui de Nantes. Rien n'est si beau que tout ce qu'il contient, et jamais aucun roi n'a fait et ne fera rien de plus mémorable
Page 57 - Le roi commence à penser sérieusement à son salut et à celui « de ses sujets. Si Dieu nous le conserve, il n'y aura plus qu'une « religion dans son royaume. C'est le sentiment de M. de Louvois, « et je le crois plus volontiers là-dessus que M. de Colbert, qui ne « pense qu'à ses finances et presque jamais à la religion 2 . * 1.
Page 402 - ... par les fondements ces fortunes immenses qu'on voit naître en si peu de temps. C'était déjà de quoi échouer. Mais le crime fut qu'avec cette nouvelle pratique...
Page 77 - Car enfin, c'est une illusion qui ne peut venir que d'une préoccupation aveugle, de vouloir distinguer les obligations de la conscience d'avec l'obéissance qui est due au roi, dans une occasion où ces deux devoirs sont inséparables, puisque Sa Majesté agit uniquement pour l'intérêt de la religion...
Page 424 - Dieu , et rachetés de tout son sang , broutent l'herbe comme des animaux , et , dans leur nécessité extrême , vont chercher à travers les champs une nourriture que la terre n'a pas faite pour l'homme, et qui devient pour eux une nourriture de mort , auriez-vous la force d'y être le seul...
Page 93 - Sa Majesté veut qu'on fasse éprouver les dernières rigueurs à ceux qui ne voudront pas se faire de sa religion ; et ceux qui auront la sotte gloire de vouloir demeurer les derniers, doivent être poussés jusqu'à la dernière extrémité.