Poésie

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Chez Depelafol, 1825 - Bible
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 337 - D'un tel aveuglement daignez me dispenser. Le ciel, juste à punir, juste à récompenser, Pour rendre aux actions leur peine ou leur salaire, Doit nous offrir son aide, et puis nous laisser faire.
Page 142 - L'ennemi tortueux dont il est entouré. Le sang tombe des airs. Il déchire, il dévore Le reptile acharné qui le combat encore; II le perce, il le tient sous ses ongles vainqueurs; Par cent coups redoublés il venge ses douleurs.
Page 71 - Forcez l'aveuglement dont vous êtes séduite, Pour voir en quel état le sort vous a réduite. Votre pays vous hait, votre époux est sans foi : Dans un si grand revers que vous reste-t-il? MÉDÉE Moi : Moi, dis-je, et c'est assez.
Page 84 - L'enfer s'émeut au bruit de Neptune en furie. Pluton sort de son trône, il pâlit, il s'écrie; II a peur que ce dieu, dans cet affreux séjour, D'un coup de son trident ne fasse entrer le jour...
Page 87 - Pénètre en un moment les vastes champs de l'air. Le père cependant, plein d'un trouble funeste, Le voit rouler de loin sur la plaine céleste; Lui montre encor sa route , et du plus haut des cieux Le suit autant qu'il peut de la voix et des yeux. Va par là, lui dit-il: reviens, détourne: arrête.
Page 337 - D'un astre impérieux doit suivre les caprices, Et Delphes, malgré nous, conduit nos actions Au plus bizarre effet de ses prédictions! „ L'âme est donc tout esclave : une loi souveraine Vers le bien ou le mal incessamment l'entraîne; Et nous ne recevons ni crainte ni désir De cette liberté qui n'a rien à choisir, Attachés sans relâche à cet ordre sublime, Vertueux sans mérite, et vicieux sans crime.
Page 86 - Aussitôt devant toi s'offriront sept étoiles : Dresse par là ta course, et suis le droit chemin. Phaéton à ces mots prend les rênes en main : De ses chevaux ailés il bat les flancs agiles. Les coursiers du Soleil à sa voix sont dociles. Ils vont: le char s'éloigne, et, plus prompt qu'un éclair, Pénétre en un moment les vastes champs de l'air.
Page 65 - Grand dieu, chasse la nuit qui nous couvre les yeux, Et combats contre nous à la clarté des cieux.
Page 32 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 74 - Le sublime est une certaine force de discours propre à élever et à ravir l'âme, et qui provient ou de la grandeur de la pensée et de la noblesse du sentiment, ou de la magnificence des paroles, ou du tour harmonieux, vif et animé de l'expression; c'est-à-dire, d'une de ces choses regardées séparément, ou, ce qui fait le parfait sublime, de ces trois choses jointes ensemble.

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