Revue suisse, Volume 81845 |
Other editions - View all
Common terms and phrases
aime Alexandre Dumas allemande animaux assez Bâle beau belle Benjamin Constant Bridel c'était canton canton de Vaud caractère Casimir Delavigne chevalier chose cœur côté cousin dames Davel dernier devant Dieu dire dit-il donner doute enfans enfin esprit faune Fellenberg femme Fernand fleurs Fontaineseulette gens Georges Bridel grand'mère Hagenbach héros idées j'ai jamais Josué jour journaux l'esprit l'histoire laisser Lamartine Lausanne lecteurs Lise littéraire littérature madame de Préverenges Madeline main Malessert ment mieux Mme du Châtelet monde monsieur montagne Montalègre n'avait n'en n'était Olten parler Pascal passé passion pauvre pays pensée personne petit homme peuple peut-être philosophie poésie poète politique pourtant pouvait premier presque qu'un regard reste Revue Suisse rien Royer-Collard s'écria s'en s'il Saint-Marc Girardin Sainte-Beuve sais savait semble sentiment serait seul siècle sorte sûr surtout Sylvestre Thiers tion Trève trouve Vaud vérité Victor Hugo voilà voix voulait vrai yeux
Popular passages
Page 7 - A mesure qu'on a plus d'esprit, on trouve qu'il ya plus d'hommes originaux. Les gens du commun ne trouvent pas de différence entre les hommes.
Page 7 - Certains auteurs, parlant de leurs ouvrages, disent: Mon livre, mon commentaire, mon histoire, etc. Ils sentent leurs bourgeois qui ont pignon sur rue , et toujours un chez moi à la bouche. Ils feraient mieux de dire : Notre livre, notre commentaire, notre histoire, etc., vu que d'ordinaire il ya plus en cela du bien d'autrui que du leur.
Page 13 - Quand un discours naturel peint une passion, ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu'on entend, laquelle on ne savait pas qu'elle y fût, en sorte qu'on est porté à aimer celui qui nous le fait sentir; car il ne nous a pas fait montre de son bien, mais du nôtre...
Page 16 - ... qu'ils ne voient pas ce qui est devant eux, et qu'étant accoutumés aux principes nets et grossiers de géométrie, et à ne raisonner qu'après avoir bien vu et manié leurs principes, ils se perdent dans les choses de finesse, où les principes ne se laissent pas ainsi manier. On les voit à peine, on les sent plutôt qu'on ne les voit...
Page 16 - Il ya de deux sortes d'esprits, l'un géométrique et l'autre que l'on peut appeler de finesse *. Le premier a des vues lentes, dures et inflexibles, mais le dernier a une souplesse de pensée qu'il applique en même temps aux diverses parties aimables de ce qu'il aime.
Page 7 - L'intelligence et le développement de l'esprit ne sont pas des gages tout à fait assurés de l'individualité ; Pascal ne la trouvait pas commune chez les écrivains : • Certains auteurs, > dit-il , parlant de leurs ouvrages , disent : Mon livre , mon » commentaire , mon histoire , etc. Ils sentent leurs bourgeois » qui ont pignon sur rue, et toujours un chez moi à la bouche.
Page 426 - Je suis jeune; la pourpre en mes veines abonde; Mes cheveux sont de jais et mes regards de feu, Et, sans gravier ni toux, ma poitrine profonde Aspire à pleins poumons l'air du ciel, l'air de Dieu.
Page 20 - Mais la manière d'agréer est bien sans comparaison plus difficile, plus subtile, plus utile et plus admirable ; aussi, si je n'en traite pas, c'est parce que je n'en suis pas capable; et je m'y sens tellement disproportionné que je crois la chose absolument impossible.
Page 10 - Ceux que nous appelons anciens étaient véritablement nouveaux en toutes choses, et formaient l'enfance des hommes proprement; et comme nous avons joint à leurs connaissances l'expérience des siècles qui les ont suivis, c'est en nous que l'on peut trouver cette antiquité que nous révérons dans les autres.
Page 636 - Mais l'art par excellence, celui qui surpasse tous les autres, parce qu'il est incomparablement le plus expressif, c'est la poésie. La parole est l'instrument de la poésie; la poésie la façonne à son usage et l'idéalise pour lui faire exprimer la beauté idéale. Elle lui donne le charme et la puissance de la mesure; elle en...