Œuvres complètes de Lamartine: Histoire de girondins

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L'auteur, 1860
 

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Page 216 - Pensez toujours à moi : je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfants. Mon Dieu, qu'il est déchirant de les quitter pour toujours ! Adieu, adieu ; je ne vais plus m'occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m'amènera peut-être un prêtre ; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot, et que je le traiterai comme un être absolument étranger.
Page 81 - Qu'à l'univers surpris cette grande action Soit un objet d'horreur ou d'admiration; Mon esprit, peu jaloux de vivre en la mémoire, Ne considère point le reproche ou la gloire : Toujours indépendant, et toujours citoyen, Mon devoir me suffit, tout le reste n'est rien.
Page 143 - Dès ce moment jusqu'à celui où les ennemis auront été chassés du territoire de la République, tous les Français sont en réquisition permanente pour le service des armées.
Page 215 - ... leur amitié et leur confiance mutuelle en fera le bonheur. « Que ma fille sente qu'à l'âge qu'elle a , elle doit toujours aider son frère par des conseils que l'expérience qu'elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer. « Que mon fils à son tour rende à sa sœur tous les soins, les services que l'amitié peut inspirer. Qu'ils sentent enfin tous deux que, dans quelque position qu'ils puissent se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union.
Page 288 - Au reste, reprit le prince avec un accent de courageuse impatience, puisque mon sort est décidé, je vous demande de ne pas me faire languir ici jusqu'à demain...
Page 214 - J'espère qu'un jour, lorsqu'ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins. Qu'ils pensent tous deux à ce que je n'ai cessé de leur inspirer : que les principes et l'exécution exacte de ses devoirs sont la première base de...
Page 83 - Elle entendait, de son grabat, les crieurs publics qui colportaient le récit du meurtre dans les rues , et les hurlements de la foule qui souhaitait mille morts à l'assassin. Charlotte ne prenait pas cette voix du peuple pour l'arrêt de la postérité. A travers l'horreur qu'elle inspirait, elle pressentait l'apothéose. Dans cette pensée, elle écrivit au comité de sûreté générale : « Puisque j'ai encore quelques » instants à vivre, pourrais-je espérer, citoyens, que » vous me permettrez...
Page 143 - ... hôpitaux ; les enfants mettront le vieux linge en charpie ; les vieillards se feront porter sur les places publiques pour exciter le courage des guerriers, prêcher la haine des rois et l'unité de la République.
Page 96 - Au moment où elle monta sur la charrette pour aller au supplice, un orage éclatait sur Paris. Les éclairs et la pluie ne dispersèrent pas la foule qui encombrait les places, les ponts, les rues sur la route du cortége.
Page 216 - ... dans sa miséricorde et sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais, et à vous, ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j'aurais pu vous causer.

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