Émilie et Alphonse, ou, Danger de se livrer a ses premières impressions, Volume 1Chez P.F. Fauche, 1799 - 204 pages |
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a-t-elle Adieu ai-je aimable sœur aimer Alphonse amour assez Aumale bonheur cepta Cezannes chagrin chambre charmé chercher chère fille chevalier de Fiesque cœur comtesse de Foix croyais d'Alphonse d'Artigue d'Émilie dale douleur duc de Candale Émilie enfans enfant eût femme fesait Fiesque à Mme Foix à Mile Foix à Mme fortune gaieté heureux inspiré instant j'ai j'avais j'éprouvai j'étais j'ignorais jamais jeune personne joie jour juillet 176 l'ai l'amour laisser larmes LETTRE levait les yeux long-tems m'avait m'en m'environnait malheur maman mariage marquise d'Astey ment mère Mlle de Foix moi-même monde n'ai novembre 176 octobre 176 parler peine pensée phonse pitié plaire plaisir plaisirs pleurs première qu'Alphonse racher rait regarder répondu repris reste reux rire sais sance semblait sentimens sentiment sera seule sorte souf tems tence tendre amie tendresse tion triste tristesse trouver vais vait vanité veux visage
Popular passages
Page 175 - ... que dans ma folie je me regardais comme un grand philosophe qui se jouait de la faiblesse humaine. Pendant que chacun était occupé de différentes pensées , la cérémonie s'avançait. Lorsque le prêtre est venu demander à Emilie si elle consentait à épouser le duc, elle est restée dans le silence...
Page 8 - Arrivée seulement d'avant-hier au soir, je me levai hier matin de très-bonne heure, pour me promener dans un bois presque contigu à la maison, mais enfermé dans l'enceinte du parc. Un ruisseau de l'eau la plus vive et la plus limpide y serpente ; il est bordé par un joli sentier qui conduit à un rocher naturel , d'où la source s'e'chappe à travers des groupes de saules pleureurs et d'arbres verts : c'est là que je portais mes pas.
Page 54 - Gandale ; le chien courant, hurlant , s* jeta sur ce vieillard , déchira , arracha son habit déjà en lambeaux : le duc riait, tandis que le malheureux, qui avait un bâton pour se soutenir, n'osait pas en user pour se défendre. Alphonse courut délivrer le pauvre, et lai donna sa bourse.
Page 115 - ... pas senti aussi ému ; mais ce tableau , loin de le porter à se rapprocher de la nature , à partager ses plus douces affections , lui rappela seulement les sensations factices que les drames ou les romans lui avaient procurées. Au lieu de jouir comme moi du bonheur de cette famille , il m'emmena dans une autre chambre pour m'exalter le respect mial d'Emilie, l'amour de ses parens, la pieuse vénération de leurs domestiques.
Page 56 - ... de Candale. Je demeurai pensive le reste du jour; le spectacle de la société m'effraya. Parmi les personnes qui étaient présentes , aucune n'avait témoigné, ni pitié pour le pauvre, ni indignation contre le duc; et toutes étaient contentes et gaies. Alphonse seul avait été compatissant , généreux, et seul...
Page 8 - ... le silence , la solitude , tout me charmait. Je m'abandonnais à mes rêveries en remontant le ruisseau, et m'arrêtais souvent pour jouir du calme qui m'environnait. Je me croyais seule, lorsque j'aperçus aux environs de la source , un jeune homme qui descendait lentement par ce même chemin; il avançait le regard baissé, absorbé dans une mélancolie profonde.
Page 112 - ... sont-ce là des prétentions? Vive le mariage dans ce bon pays de France ! Ce n'est jamais , non jamais à son heureux époux , que sa jeune compagne cherche à plaire. Je vous entends vous récrier sur ce mot jamais. Hé bien ! mettons rarement; et ne grondez pas. Après l'union , les femmes les plus vertueuses prétendent à l'estime de leurs maris ; quelques-unes , plus tendres , désirent en être aimées : mais leur plaire...
Page 113 - ... qui parle pour sa fille , dont le seul devoir est de garder le silence, et de laisser contempler sa beauté. Après , si sa coquetterie vient à paraître , c'est toujours pour inquiéter son mari. Il...
Page 45 - Mais je ne veux point m'examiner trop sévèrement; il entre dans mon système de ne rien approfondir ; et c'est en vivant en paix avec mes faiblesses comme avec celles des autres, que je jouis de la tranquillité. La marquise ne voulut pas jouer ; il semblait que la soirée ne commencerait pour elle qu'au moment où le duc paraîtrait.
Page 97 - ... chercher du bonbon, des joujoux , enfin les biens à sa portée. C'est alors qu'elle embrassa ma mère , qu'elle commença à lui parler ; dès qu'elle eut...