Résumés philosophiques: Locke, Helvétius, J.-J. Rousseau, fragments [de Hobbes], Platon, Aristote, Cicéron, Méditations |
Common terms and phrases
actions appelle avons besoin bonheur c'est-à-dire cause CHAPITRE choses citoyens commun condition conforme connaissance connaître conséquence conserver considérer consiste contraire convenance corps d'abord d'être d'où désir désirs détermine devoir Dieu différence dire distinctes diverses doit doivent donne douleur effet également espèces esprit essentielle État existe facultés fondement force forme général génie gouvernement hommes humain idées idées simples innées intérêt jugement juste justice l'âme l'autre l'éducation l'entendement l'esprit l'État l'homme l'idée l'intelligence l'intérêt l'objet l'une liberté lieu livre lois lui-même manière ment modes morale mots mouvement moyen n'en nature naturel nécessaire nombre objet particuliers passions pensée peuple peuvent philosophie plaisir Platon porte pouvoir premier produit propositions propre puissance qu'à qu'un qualités raison rapport recherche réelle règle relations république reste rien s'il saurait science second sens sensation sentiment sera seul société sorte substances suit suivant sujet termes tion travail trouve vérité vertu vient volonté vrai
Popular passages
Page 132 - Qu'on me montre un autre animal sur la terre qui sache faire usage du feu, et qui sache admirer le soleil. Quoi ! je puis observer, connaître les êtres et leurs rapports ; je puis sentir ce que c'est qu'ordre, beauté, vertu ; je puis contempler l'univers, m'élever à la main qui le gouverne ; je 'puis aimer le bien, le faire; et je me...
Page 3 - Donc toutes choses étant causées et causantes , aidées et aidantes, médiates et immédiates, et toutes s'entretenant par un lien naturel et insensible qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties.
Page 160 - Si nous suivons le progrès de l'inégalité dans ces différentes révolutions, nous trouverons que l'établissement de la loi et du droit de propriété fut son premier terme, l'institution de la magistrature le second, que le troisième et dernier fut le changement du pouvoir légitime en pouvoir arbitraire; en sorte que l'état de riche et de pauvre fut autorisé par la première époque, celui de puissant et de faible par la seconde, et par la troisième celui de maître et d'esclave, qui est...
Page 359 - Elle consiste donc dans une correspondance qu'on tâche d'établir entre l'esprit et le cœur de ceux à qui l'on parle d'un côté, et de l'autre les pensées et les expressions dont on se sert; ce qui suppose qu'on aura bien étudié le cœur de l'homme pour en savoir tous les ressorts et pour trouver ensuite les justes proportions du discours qu'on veut y assortir.
Page 351 - J'aimerais autant qu'on me dît que je me suis servi des mots anciens. Et comme si les mêmes pensées ne formaient pas un autre corps de discours par une disposition différente, aussi bien que les mêmes mots forment d'autres pensées par leur différente disposition.
Page 114 - ... il est impossible qu'une chose soit et ne soit pas en même temps ; le tout est plus grand que sa partie, et autres qu'il combat de bonne foi.
Page 331 - ... politiquement indisciplinables , et n'ont jamais pu conquérir leurs voisins. En Asie , au contraire , les peuples ont plus d'intelligence, d'aptitude pour les arts ; mais ils manquent de cœur, et ils restent sous le joug d'un esclavage perpétuel. La race grecque, qui topographiquement est intermédiaire , réunit toutes les qualités des deux autres. Elle possède à la fois l'intelligence et le courage; elle sait en même temps garder son indépendance et former de bons gouvernements, capable,...
Page 480 - Socrate, a ingénument confessé qu'il n'avait encore rien pu trouver de certain, et s'est contenté d'écrire les choses qui lui ont semblé être vraisemblables, imaginant à cet effet quelques principes par lesquels il...
Page 337 - Avec cette unité poussée à un certain point , l'État n'existe plus, ou s'il existe, sa situation est déplorable; car il est toujours à la veille de ne plus être. Autant vaudrait prétendre faire un accord avec un seul son, un rhythme avec une seule mesure.
Page 245 - État démocratique, vous entendrez dire de toutes'parts que la liberté est le plus précieux des biens ; et que, pour cette raison, quiconque est né de condition libre, ne saurait vivre convenablement dans un autre État. « Rien n'est plus ordinaire qu'un pareil langage. « Or, c'est où j'en voulais venir : l'amour de la liberté, porté à l'excès et accompagné d'une indifférence extrême pour tout le reste, ne change-t-il pas, enfin, ce gouvernement, et ne rend-il pas la tyrannie nécessaire...