Mémoires de Weber, concernant Marie-Antoinette, archiduchesse d'Autriche et reine de France et de Navarre: avec des notes et des éclairissemens historiques

Front Cover
Badouin frères, imprimeurs-libraires, rue de Vaugirard, no 36, 1822 - France - 380 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 389 - Le chef de la nation vient avec confiance au milieu de ses représentants, leur témoigner sa peine et les inviter à trouver les moyens de ramener l'ordre et le calme. Je sais qu'on a donné d'injustes préventions ; je sais qu'on a osé publier que vos personnes n'étaient pas en sûreté.
Page 389 - ... de ramener l'ordre et le calme. Je sais qu'on a donné d'injustes préventions ; je sais qu'on a osé publier que vos personnes n'étaient pas en sûreté. Serait-il donc nécessaire de vous rassurer sur des bruits aussi coupables, démentis d'avance par mon caractère connu ? Eh bien ! c'est moi qui ne suis qu'un avec ma nation, c'est moi qui me fie à vous!
Page 399 - Adieu, la plus tendre des amies ! que » ce mot est affreux! mais il est nécessaire. Adieu ! » je n'ai que la force de vous embrasser.
Page 469 - Les enregistrements des traités faits entre les couronnes et les vérifications des édits pour les levées d'argent sont des images presque effacées de ce sage milieu que nos pères avaient trouvé entre la licence des rois et le libertinage des peuples.
Page 290 - ... devant un auditoire plus imposant et mieux choisi. La reine , à qui aucune grâce n'est étrangère , et qui sait les adopter toutes sans perdre jamais celle qui lui est propre, jouait dans la première pièce le rôle de Jenny, dans la seconde celui de la soubrette. Tous les autres rôles étaient remplis par des personnes de la société intime de Leurs Majestés et la famille royale. M. le comte d'Artois a joué le rôle du valet dans la première pièce, et celui d'un garde-chasse dans la...
Page 363 - Allez dire à votre maître que nous sommes ici par la volonté du peuple et que nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes.
Page 470 - On chercha en s'éveillant, comme à tâtons, les lois; on ne les trouva plus : l'on s'effara , l'on cria , l'on se les demanda , et, dans cette agitation , les questions que leurs explications firent naître , d'obscures qu'elles étaient , et vénérables par leur obscurité , devinrent problématiques , et de là , à l'égard de la moitié du monde , odieuses.
Page 21 - Aimez le roi votre aïeul, inspirez ou renouvelez cet attachement à ma fille ; soyez bon comme lui ; rendez-vous accessible aux malheureux. Il est impossible qu'en vous conduisant ainsi, vous n'ayez le bonheur en partage. Ma fille vous aimera, j'en suis sûre, parce que je la connais ; mais, plus je vous réponds de son amour et de ses soins, plus je vous demande de lui vouer le plus tendre attachement. Adieu, mon cher Dauphin ; soyez heureux. Je suis baignée de larmes.
Page 53 - Ce roi , plus grand que sa fortune , Dédaignait comme vous une pompe importune ; On ne voyait jamais marcher devant son char D'un bataillon nombreux le fastueux rempart; Au milieu des sujets soumis à sa puissance, Comme il était sans crainte, il marchait sans défense; Par l'amour de son peuple il se croyait gardé.
Page 337 - Gracques de la main des patriciens; mais, atteint du coup mortel, il lança de la poussière vers le ciel, en attestant les dieux vengeurs; et de cette poussière naquit Marius, Marius, moins grand pour avoir exterminé les Cimbres que pour avoir abattu dans Rome l'aristocratie de la noblesse.

Bibliographic information