Grammaire générale: ou, Philosophie des langues, présentant l'analyse de l'art de parler, considéré dans l'esprit et dans le discours, au moyen des usages comparés des langues hèbraïque, grecque, latine, allemande, anglaise, italienne, espagnole, française et autres, Volume 2

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Page 292 - Qu'un ami véritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ; II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même : Un songe , un rien , tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Page 286 - Nous avons beau enfler nos conceptions, nous n'enfantons que des atomes au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est par-tout, la circonférence nulle part.
Page 220 - Voici comme ce Dieu vous répond par ma bouche : « Du zèle de ma loi que sert de vous parer? Par de stériles vœux pensez-vous m'honorer? Quel fruit me revient-il de tous vos sacrifices? Ai-je besoin du sang des boucs et des génisses? Le sang de vos rois crie, et n'est point écouté. Rompez , rompez tout pacte avec l'impiété : Du milieu de mon peuple exterminez les crimes; Et vous viendrez alors m'immoler vos victimes.
Page 328 - Où suis-je? Qu'ai-je fait? Que dois-je faire encore? Quel transport me saisit? Quel chagrin me dévore? Errante et sans dessein, je cours dans ce palais. Ah! ne puis-je savoir si j'aime ou si je hais? Le cruel ! de quel œil il m'a congédiée : Sans pitié, sans douleur au moins étudiée ! L'ai-je vu se troubler et me plaindre un moment?
Page 306 - Et quel temps fut jamais si fertile en miracles ? Quand Dieu par plus d'effets montra-t-il son pouvoir ? Auras-tu donc toujours des yeux pour ne point voir, Peuple ingrat! Quoi! toujours les plus grandes merveilles « Sans ébranler ton cœur frapperont tes oreilles...
Page 340 - Ou qu'un souffle ennemi dans sa fleur a séché! Mais si ce même enfant, à tes ordres docile, Doit être à tes desseins un instrument utile, Fais qu'au juste héritier le sceptre soit remis ; Livre en mes faibles mains ses puissants ennemis ; Confonds dans ses conseils une reine cruelle ! Daigne, daigne, mon Dieu, sur Mathan et sur elle Répandre cet esprit d'imprudence et d'erreur, De la chute des rois funeste avant-coureur!
Page 327 - Où suis-je ? De Baal ne vois-je pas le prêtre ? Quoi ! fille de David, vous parlez à ce traître ? Vous souffrez qu'il vous parle? Et vous ne craignez pas Que, du fond de l'abîme entrouvert sous ses pas, II ne sorte à l'instant des feux qui vous embrasent, Ou qu'en tombant sur lui, ces murs ne vous écrasent? Que veut-il? De quel front cet ennemi de Dieu Vient-il infecter l'air qu'on respire en ce lieu?
Page 268 - Cependant, sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide; L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux. Parmi des flots d'écume, un monstre furieux.
Page 220 - Je crains Dieu, dites-vous ; sa vérité me touche ! » Voici comme ce Dieu vous répond par ma bouche : « Du zèle de ma loi que sert de vous parer ? Par de stériles vœux pensez-vous m'honorer? Quel fruit me revient-il...
Page 340 - Grand Dieu, si tu prévois qu'indigne de sa race II doive de David abandonner la trace : Qu'il soit comme le fruit en naissant arraché, Ou qu'un souffle ennemi dans sa fleur a séché...

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