La Fontaine et ses fablesL. Hachette, 1861 - 354 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 33
Page 8
... puissance ; l'air sauvage ou triste s'efface ; la mo- notonie et la poésie s'en vont ; la variété et la gaieté commencent . Point trop de plaines ni de montagnes ; point trop de soleil ni d'humidité . Nul excès et nulle énergie . Tout y ...
... puissance ; l'air sauvage ou triste s'efface ; la mo- notonie et la poésie s'en vont ; la variété et la gaieté commencent . Point trop de plaines ni de montagnes ; point trop de soleil ni d'humidité . Nul excès et nulle énergie . Tout y ...
Page 21
... puissances . Ce goût n'a rien non plus de commun avec la franche satire , qui est laide , parce qu'elle est cruelle ; au contraire , il provoque la bonne humeur ; on voit 1 . Ha ! ha ! fit - il . Or est assez ; Sire Tibert , ci a ennui ...
... puissances . Ce goût n'a rien non plus de commun avec la franche satire , qui est laide , parce qu'elle est cruelle ; au contraire , il provoque la bonne humeur ; on voit 1 . Ha ! ha ! fit - il . Or est assez ; Sire Tibert , ci a ennui ...
Page 32
... puissances . » Il semble particulière- ment se plaire à railler les grands . Ce n'est pas assez pour lui de les décrire tout au long . Il trouve le loisir de lancer en passant des traits contre les no- bles « mangeurs de gens , » contre ...
... puissances . » Il semble particulière- ment se plaire à railler les grands . Ce n'est pas assez pour lui de les décrire tout au long . Il trouve le loisir de lancer en passant des traits contre les no- bles « mangeurs de gens , » contre ...
Page 66
... puissance et la fécondité de la nature immortelle . Il loue la volupté avec les mots d'Horace , et relève l'insou- 1. « Luxuriem segetum tenera depascit in herba . » ciance gauloise jusqu'à la dignité du paganisme ancien . « 66 LA ...
... puissance et la fécondité de la nature immortelle . Il loue la volupté avec les mots d'Horace , et relève l'insou- 1. « Luxuriem segetum tenera depascit in herba . » ciance gauloise jusqu'à la dignité du paganisme ancien . « 66 LA ...
Page 81
... puissances ; » puis les magis- trats , le clergé , les médecins , et tous les officiers publics ; puis les bourgeois , les petites gens , les bêtes de bas étage , « la racaille qui n'a ni panaches ni aigrettes . » La fable a l'ampleur d ...
... puissances ; » puis les magis- trats , le clergé , les médecins , et tous les officiers publics ; puis les bourgeois , les petites gens , les bêtes de bas étage , « la racaille qui n'a ni panaches ni aigrettes . » La fable a l'ampleur d ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Acaste âme animaux assez beau beauté belette besoin bêtes Boccace Boileau bourgeois Bruyère Buffon caractère Cérès chant chat chien choses ciel cœur coignée conte corps coup cour courtisan d'autrui détails Dieu dieux dîner dire discours dix-septième siècle donne émotions Ésope esprit fable fable poétique fleurs Fontaine force gaulois gens gestes grenouille Homère homme idées Iliade Isopet joli jour Jupiter l'air l'âme l'animal l'esprit l'homme laisse lapin lion Louis Louis XIV loup lui-même main maître manger ment mieux mœurs Molière monde morale mots mouche mouvements moyen âge nature naturel noble objets parle passe passions patte pauvre paysan pensée personnage petits peuple Phèdre philosophe phrases Pilpay plaisir Platon poésie poëte prend prince puissance qu'un Quintilien Rabelais raison récit regarde renard reste rien rimes s'en s'est s'il Saint-Simon sait seigneur sentiment seul simple sorte style taine tête thym tion traits triste trouve veut VIII voilà voit vrai yeux
Popular passages
Page 204 - Sire, répond l'agneau, que votre majesté Ne se mette pas en colère; Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d'elle; Et que par conséquent , en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson.
Page 246 - Une Grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur, Disant : Regardez bien, ma sœur ; Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ? - Nenni. - M'y voici donc ?- Point du tout. -M'y voilà ? - Vous n'en approchez point.
Page 289 - Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs et la misère, Et mettant en nos mains, par un juste retour, Les armes dont se sert sa vengeance sévère, II ne vous fasse, en sa colère, Nos esclaves à votre tour.
Page 243 - L'attelage suait, soufflait, était rendu. Une mouche survient, et des chevaux s'approche, Prétend les animer par son bourdonnement, Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment Qu'elle fait aller la machine ; S'assied sur le timon, sur le nez du cocher.
Page 127 - Mes amis , dit le solitaire , Les choses d'ici-bas ne me regardent plus : En quoi peut un pauvre reclus Vous assister ? que peut-il faire Que de prier le ciel qu'il vous aide en ceci? J'espère qu'il aura de vous quelque souci.
Page 91 - Je définis la cour un pays où les gens, Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu'il plaît au prince, ou, s'ils ne peuvent l'être, Tâchent au moins de le paraître. Peuple caméléon, peuple singe du maître ; On dirait qu'un esprit anime mille corps : C'est bien là que les gens sont de simples ressorts.
Page 142 - La république a bien affaire De gens qui ne dépensent rien! Je ne sais d'homme nécessaire Que celui dont le luxe épand beaucoup de bien. Nous en usons. Dieu sait: notre plaisir occupe L'artisan, le vendeur, celui qui fait la jupe.
Page 290 - II ne vous fasse en sa colère Nos esclaves à votre tour. Et pourquoi sommes-nous les vôtres? qu'on me die En quoi vous valez mieux que cent peuples divers?
Page 252 - Mourir pour le pays est un si digne sort, Qu'on briguerait* en foule une si belle mort; Mais vouloir au public* immoler ce qu'on aime, S'attacher au combat contre un autre soi-même...
Page 277 - L'arbre étant pris pour juge, Ce fut bien pis encore. Il servait de refuge Contre le chaud, la pluie et la fureur des vents : Pour nous seuls il ornait les jardins et les champs. L'ombrage n'était pas le seul bien qu'il sût faire : II courbait sous les fruits. Cependant, pour salaire, Un rustre l'abattait : c'était là son loyer, Quoique, pendant tout l'an, libéral...