La Fontaine et ses fablesL. Hachette, 1861 - 354 pages |
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Page 59
... pensée et en compagnie . C'est en touchant ces instincts po- pulaires que La Fontaine est devenu populaire . C'est un Gaulois qui parle à des Gaulois . Avec Ra- belais , Voltaire et Molière , il est notre miroir le plus fidèle . Platon ...
... pensée et en compagnie . C'est en touchant ces instincts po- pulaires que La Fontaine est devenu populaire . C'est un Gaulois qui parle à des Gaulois . Avec Ra- belais , Voltaire et Molière , il est notre miroir le plus fidèle . Platon ...
Page 130
... pensée , et les gens de cour l'élégance . L'administration , par sa régularité , lui épargne les aiguillons du danger et du besoin . Il vivote ainsi , rapetissé et tranquille . A côté de lui un cordonnier d'Athènes qui jugeait , votait ...
... pensée , et les gens de cour l'élégance . L'administration , par sa régularité , lui épargne les aiguillons du danger et du besoin . Il vivote ainsi , rapetissé et tranquille . A côté de lui un cordonnier d'Athènes qui jugeait , votait ...
Page 136
... pensée d'un écu , perd le sens du beau , l'ai- sance d'esprit , la hardiesse des désirs , et son âme se rapetisse avec ses pensées . Nous naissons tous et nous croissons d'un mouvement spontané , libres , élancés , comme des plantes ...
... pensée d'un écu , perd le sens du beau , l'ai- sance d'esprit , la hardiesse des désirs , et son âme se rapetisse avec ses pensées . Nous naissons tous et nous croissons d'un mouvement spontané , libres , élancés , comme des plantes ...
Page 139
... pensée , Voyant son maître en joie , il s'en vient lourdement , Lève une corne tout usée , La lui porte au menton fort amoureusement , Non sans accompagner , pour plus grand ornement , De son chant gracieux cette action hardie . La ...
... pensée , Voyant son maître en joie , il s'en vient lourdement , Lève une corne tout usée , La lui porte au menton fort amoureusement , Non sans accompagner , pour plus grand ornement , De son chant gracieux cette action hardie . La ...
Page 144
... mouchards sont pendus ; et vous mourrez de faim , De froid , de langueur , de misère , Quand Phébus régnera sur un autre hémisphère . ( La Fontaine , IV , ш . ) reçoit en naissant un joug qui courbe sa pensée vers 144 LES PERSONNAGES .
... mouchards sont pendus ; et vous mourrez de faim , De froid , de langueur , de misère , Quand Phébus régnera sur un autre hémisphère . ( La Fontaine , IV , ш . ) reçoit en naissant un joug qui courbe sa pensée vers 144 LES PERSONNAGES .
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 204 - Sire, répond l'agneau, que votre majesté Ne se mette pas en colère; Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d'elle; Et que par conséquent , en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson.
Page 246 - Une Grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur, Disant : Regardez bien, ma sœur ; Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ? - Nenni. - M'y voici donc ?- Point du tout. -M'y voilà ? - Vous n'en approchez point.
Page 289 - Craignez, Romains, craignez que le ciel quelque jour Ne transporte chez vous les pleurs et la misère, Et mettant en nos mains, par un juste retour, Les armes dont se sert sa vengeance sévère, II ne vous fasse, en sa colère, Nos esclaves à votre tour.
Page 243 - L'attelage suait, soufflait, était rendu. Une mouche survient, et des chevaux s'approche, Prétend les animer par son bourdonnement, Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment Qu'elle fait aller la machine ; S'assied sur le timon, sur le nez du cocher.
Page 127 - Mes amis , dit le solitaire , Les choses d'ici-bas ne me regardent plus : En quoi peut un pauvre reclus Vous assister ? que peut-il faire Que de prier le ciel qu'il vous aide en ceci? J'espère qu'il aura de vous quelque souci.
Page 91 - Je définis la cour un pays où les gens, Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu'il plaît au prince, ou, s'ils ne peuvent l'être, Tâchent au moins de le paraître. Peuple caméléon, peuple singe du maître ; On dirait qu'un esprit anime mille corps : C'est bien là que les gens sont de simples ressorts.
Page 142 - La république a bien affaire De gens qui ne dépensent rien! Je ne sais d'homme nécessaire Que celui dont le luxe épand beaucoup de bien. Nous en usons. Dieu sait: notre plaisir occupe L'artisan, le vendeur, celui qui fait la jupe.
Page 290 - II ne vous fasse en sa colère Nos esclaves à votre tour. Et pourquoi sommes-nous les vôtres? qu'on me die En quoi vous valez mieux que cent peuples divers?
Page 252 - Mourir pour le pays est un si digne sort, Qu'on briguerait* en foule une si belle mort; Mais vouloir au public* immoler ce qu'on aime, S'attacher au combat contre un autre soi-même...
Page 277 - L'arbre étant pris pour juge, Ce fut bien pis encore. Il servait de refuge Contre le chaud, la pluie et la fureur des vents : Pour nous seuls il ornait les jardins et les champs. L'ombrage n'était pas le seul bien qu'il sût faire : II courbait sous les fruits. Cependant, pour salaire, Un rustre l'abattait : c'était là son loyer, Quoique, pendant tout l'an, libéral...