Les Poètes Français: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie française, depuis les origines jusqu'à nos joursEugène Crépet Gide, 1861 - French poetry |
From inside the book
Results 1-5 of 60
Page 4
... pris au sérieux son prétendu mépris pour « le clinquant du Tasse . » Il serait aussi raisonnable de dédaigner les raisins sur le témoi- gnage du renard , et aussi une pareille confusion n'aurait jamais pu s'établir si la haine de ...
... pris au sérieux son prétendu mépris pour « le clinquant du Tasse . » Il serait aussi raisonnable de dédaigner les raisins sur le témoi- gnage du renard , et aussi une pareille confusion n'aurait jamais pu s'établir si la haine de ...
Page 7
... pris pour sa devise le mé- pris du profane vulgaire , entouré d'érudits qui se préoccupaient des origines troyennes de la France , Ronsard put croire à la nationalité de son sujet ; et , à cette cause d'illusion se joignait l'orgueil de ...
... pris pour sa devise le mé- pris du profane vulgaire , entouré d'érudits qui se préoccupaient des origines troyennes de la France , Ronsard put croire à la nationalité de son sujet ; et , à cette cause d'illusion se joignait l'orgueil de ...
Page 23
... . Incontinent , je le pris , Et soigneux , je luy appris Comme Mercure eut la peine De premier la façonner , Et de premier en sonner Dessus le mont de Cyllene ; ! Comme Minerve inventa Le haut - bois , qu'elle POÉSIES DE RONSARD . 23.
... . Incontinent , je le pris , Et soigneux , je luy appris Comme Mercure eut la peine De premier la façonner , Et de premier en sonner Dessus le mont de Cyllene ; ! Comme Minerve inventa Le haut - bois , qu'elle POÉSIES DE RONSARD . 23.
Page 29
... pris ès laz De ses bras , Et que mon col elle serre . Quand j'enten la douce vois , Par les bois , Du gay rossignol qui chante , D'elle je pense joüyr Et oüyr Sa douce voix qui m'enchante . Quand je voy en quelque endroit , Un pin droit ...
... pris ès laz De ses bras , Et que mon col elle serre . Quand j'enten la douce vois , Par les bois , Du gay rossignol qui chante , D'elle je pense joüyr Et oüyr Sa douce voix qui m'enchante . Quand je voy en quelque endroit , Un pin droit ...
Page 46
... pris quand je songeoye Estre au comble de tout bien Si ce que , dormant , j'avoye , Au reveil se treuve rien ? Que me sert , en ma tristesse , Verser larme et pleurs sans cesse , Pensant noyer mon tourment ; Si l'ardent feu qui me ...
... pris quand je songeoye Estre au comble de tout bien Si ce que , dormant , j'avoye , Au reveil se treuve rien ? Que me sert , en ma tristesse , Verser larme et pleurs sans cesse , Pensant noyer mon tourment ; Si l'ardent feu qui me ...
Common terms and phrases
Adieu aime amant âme amour Baïf beau beauté Bellay belle Belleau Benserade Boileau ceste chansons chant CHARLES ASSELINEAU Charleval charme chose ciel cieux cœur Colletet comédie Corneille cour courtisan dame Desportes Dieu dieux dire divin donner douce douleur doux esprit estre eût fleurs Fontaine française galant génie gentilhomme gloire goût heureux homme j'ai j'ay Jacques Tahureau jamais jeune Jodelle jour l'amour l'esprit laisse langue latin madame mademoiselle mademoiselle de Brie mademoiselle Du Parc main Malherbe malheur mieux mille Molière monde Montreuil mort mourir Muses Nicolas Rapin nuict odes œuvres parle passer Passerat passion peine pensée pièces plaisir plaisirs pleurs poëme poésie poëte poétique Pontus Pontus de Tyard premier prince Racan raison Régnier Remy Belleau rien rimes Ronsard rose s'en s'il Saint-Pavin Sainte-Beuve satire savant Scarron Segrais seigneur sentiment seul sonnet sort souvent stances Tabourot Tahureau tousjours trouve Vauquelin veux XVIe siècle yeux
Popular passages
Page 349 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 671 - Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 688 - On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie : Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie : Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil et dit : Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune : Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux ; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 688 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense ; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 348 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin : Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Page 347 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 348 - L'augmenteront toujours? Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale, où ta raison perdue Ne se retrouve pas? Je sais de quels appas son enfance étoit pleine, Et n'ai pas entrepris, Injurieux ami, de soulager ta peine Avecque son mépris.
Page 433 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire. Son fertile domaine est son petit empire, Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau...
Page 584 - Ils pourront sauver la gloire Des yeux qui me semblent doux, Et dans mille ans faire croire Ce qu'il me plaira de vous. Chez cette race nouvelle Où j'aurai quelque crédit, Vous ne passerez pour belle Qu'autant que je l'aurai dit. Pensez-y, belle Marquise: Quoiqu'un grison fasse effroi, II vaut bien qu'on le courtise, Quand il est fait comme moi.
Page 21 - Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place. Las ! las ! ses beautez laissé cheoir ! ! O vrayment, marastre nature.