Les Poètes Français: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie française, depuis les origines jusqu'à nos joursEugène Crépet Gide, 1861 - French poetry |
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... fais qu'à toutes les fois , Me respondent les Muses ; Toy par qui , de l'importun soin , Tout franc je me delivre , Lors qu'en toy je me pers1 bien loin , Parlant avec un livre ; Tes boccages soient tousjours pleins D'amoureuses ...
... fais qu'à toutes les fois , Me respondent les Muses ; Toy par qui , de l'importun soin , Tout franc je me delivre , Lors qu'en toy je me pers1 bien loin , Parlant avec un livre ; Tes boccages soient tousjours pleins D'amoureuses ...
Page 27
... fais - tu de douleur , Au prix de lui , dans le cœur De celui en qui tu jetes Tes venimeuses sagettes ? » 1 Dard . CHANSON Quand ce beau printemps je voy , J'apperçoy Rajeunir la terre et l'onde , Et me semble que le jour Et l'amour ...
... fais - tu de douleur , Au prix de lui , dans le cœur De celui en qui tu jetes Tes venimeuses sagettes ? » 1 Dard . CHANSON Quand ce beau printemps je voy , J'apperçoy Rajeunir la terre et l'onde , Et me semble que le jour Et l'amour ...
Page 30
... fais croire à mes sens Que je sens La douceur de son haleine . Bref , je fais comparaison , Par raison , Du printemps et de ma mie ; Il donne aux fleurs la vigueur , Et mon cœur D'elle prend vigueur et vie . Je voudrois , au bruit de l ...
... fais croire à mes sens Que je sens La douceur de son haleine . Bref , je fais comparaison , Par raison , Du printemps et de ma mie ; Il donne aux fleurs la vigueur , Et mon cœur D'elle prend vigueur et vie . Je voudrois , au bruit de l ...
Page 44
... fais Dessous ton humide faix Plier les nerveuses jointes * . La superbe majesté , La force , la gravité , Et la chaste continence , Sont sous le joug de tes lois , Et les sages et les rois , Le murmur et le silence . 1 Des bacchantes ...
... fais Dessous ton humide faix Plier les nerveuses jointes * . La superbe majesté , La force , la gravité , Et la chaste continence , Sont sous le joug de tes lois , Et les sages et les rois , Le murmur et le silence . 1 Des bacchantes ...
Page 73
... fais - je demande De si peu de baisers , friande ? Si Catulle en demande peu , Peu vrayment Catulle en desire , Et peu se peuvent - ils bien dire , Puis que compter il les a peu 3 . 1 Pour désespéré . - 2 Ca ... 3 Pu . - De mille fleurs ...
... fais - je demande De si peu de baisers , friande ? Si Catulle en demande peu , Peu vrayment Catulle en desire , Et peu se peuvent - ils bien dire , Puis que compter il les a peu 3 . 1 Pour désespéré . - 2 Ca ... 3 Pu . - De mille fleurs ...
Common terms and phrases
Adieu aime amant âme amour Baïf beau beauté Bellay belle Belleau Benserade Boileau ceste chansons chant CHARLES ASSELINEAU Charleval charme chose ciel cieux cœur Colletet comédie Corneille cour courtisan dame Desportes Dieu dieux dire divin donner douce douleur doux esprit estre eût fleurs Fontaine française galant génie gentilhomme gloire goût heureux homme j'ai j'ay Jacques Tahureau jamais jeune Jodelle jour l'amour l'esprit laisse langue latin madame mademoiselle mademoiselle de Brie mademoiselle Du Parc main Malherbe malheur mieux mille Molière monde Montreuil mort mourir Muses Nicolas Rapin nuict odes œuvres parle passer Passerat passion peine pensée pièces plaisir plaisirs pleurs poëme poésie poëte poétique Pontus Pontus de Tyard premier prince Racan raison Régnier Remy Belleau rien rimes Ronsard rose s'en s'il Saint-Pavin Sainte-Beuve satire savant Scarron Segrais seigneur sentiment seul sonnet sort souvent stances Tabourot Tahureau tousjours trouve Vauquelin veux XVIe siècle yeux
Popular passages
Page 349 - La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles ; On a beau la prier, La cruelle qu'elle est se bouche les oreilles, Et nous laisse crier. Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre N'en défend point nos Rois. De murmurer contre elle et perdre patience II est mal à propos ; Vouloir ce que Dieu veut est la seule science Qui nous met en repos.
Page 671 - Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 688 - On n'en voyait point d'occupés A chercher le soutien d'une mourante vie ; Nul mets n'excitait leur envie : Ni loups ni renards n'épiaient La douce et l'innocente proie : Les tourterelles se fuyaient : Plus d'amour, partant plus de joie. Le lion tint conseil et dit : Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune : Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux ; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 688 - J'ai dévoré force moutons. Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense ; Même il m'est arrivé quelquefois de manger Le berger. Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi ; Car on doit souhaiter, selon toute justice, Que le plus coupable périsse.
Page 348 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin : Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
Page 347 - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre ; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs ; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
Page 348 - L'augmenteront toujours? Le malheur de ta fille au tombeau descendue Par un commun trépas, Est-ce quelque dédale, où ta raison perdue Ne se retrouve pas? Je sais de quels appas son enfance étoit pleine, Et n'ai pas entrepris, Injurieux ami, de soulager ta peine Avecque son mépris.
Page 433 - Roi de ses passions, il a ce qu'il désire. Son fertile domaine est son petit empire, Sa cabane est son Louvre et son Fontainebleau...
Page 584 - Ils pourront sauver la gloire Des yeux qui me semblent doux, Et dans mille ans faire croire Ce qu'il me plaira de vous. Chez cette race nouvelle Où j'aurai quelque crédit, Vous ne passerez pour belle Qu'autant que je l'aurai dit. Pensez-y, belle Marquise: Quoiqu'un grison fasse effroi, II vaut bien qu'on le courtise, Quand il est fait comme moi.
Page 21 - Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place. Las ! las ! ses beautez laissé cheoir ! ! O vrayment, marastre nature.