Corneille et son temps: étude littéraire |
From inside the book
Results 1-5 of 45
Page ii
... j'ai vu l'Europe civilisée en proie à deux déluges contraires d'invasion et de conquête tels qu'elle n'avait rien connu de semblable depuis la chute de l'Empire romain . Dans l'espace de dix années , j'ai vu naître , grandir , s'étendre ...
... j'ai vu l'Europe civilisée en proie à deux déluges contraires d'invasion et de conquête tels qu'elle n'avait rien connu de semblable depuis la chute de l'Empire romain . Dans l'espace de dix années , j'ai vu naître , grandir , s'étendre ...
Page xiv
... j'ai publié , en 1813 , cette étude sur la littérature du dix - septième siècle , j'ai été aidé dans mon travail par la personne à qui j'ai dû longtemps le bonheur , et à qui je dois toujours Xiv PREFACE .
... j'ai publié , en 1813 , cette étude sur la littérature du dix - septième siècle , j'ai été aidé dans mon travail par la personne à qui j'ai dû longtemps le bonheur , et à qui je dois toujours Xiv PREFACE .
Page 73
... J'ai aimé la guerre devant toutes choses , disait le maréchal d'Hocquincourt au Père Canaye , Mme de Montbazon après la guerre , et , tel que vous me voyez , la philosophie après Mme de Montbazon 2. » Mais dégoûté de la philosophie ...
... J'ai aimé la guerre devant toutes choses , disait le maréchal d'Hocquincourt au Père Canaye , Mme de Montbazon après la guerre , et , tel que vous me voyez , la philosophie après Mme de Montbazon 2. » Mais dégoûté de la philosophie ...
Page 80
... j'ai la vue De jugement despourvue ! Parbieu ! c'est un marcassin Dont la trogne résolue Nous nargue dans ce bassin . A voir sa gueule fumante , Il m'est advis qu'il se vante , En grondant mille défis , Que du sanglier d'Erymanthe , Il ...
... j'ai la vue De jugement despourvue ! Parbieu ! c'est un marcassin Dont la trogne résolue Nous nargue dans ce bassin . A voir sa gueule fumante , Il m'est advis qu'il se vante , En grondant mille défis , Que du sanglier d'Erymanthe , Il ...
Page 82
... J'ai fait banqueroute au petun ; L'excès du vin m'est importun ; Dix pintes par jour me suffisent ; Encor , ô falotte beauté , Dont les regards me déconfisent , Est - ce pour boire à ta santé ! Pour se convaincre encore mieux de la ...
... J'ai fait banqueroute au petun ; L'excès du vin m'est importun ; Dix pintes par jour me suffisent ; Encor , ô falotte beauté , Dont les regards me déconfisent , Est - ce pour boire à ta santé ! Pour se convaincre encore mieux de la ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
acte amour assez avaient avoit beau beautés Boileau Bois-Robert burlesque c'était caractère cardinal cardinal de Richelieu Cassandre Chapelain chercher chose Cinna cœur comédie comédiens comique devait dit-il dix-septième siècle donner dramatique épître époque esprit étoit eût femme Fontenelle genre gens de lettres gloire goût Hardy Histoire de l'Académie homme Ibid idées imité jamais juger l'amour l'esprit laisser littéraire littérature Longueville Louis XIV lui-même Malherbe Marolles Mélite Ménage Menagiana ment mérite mort n'avait n'était naturel neille ORONTÉE ouvrages parle Parnasse réformé passion Paul Scarron Pélisson pensée pension père personnages Pertharite pièce Pierre Corneille plaisir poëme poésie poëte poétique Polyeucte pouvait premier prince public Pucelle qu'un quelquefois Racan raison représentation Richelieu ridicule rien roman Ronsard Rotrou Rouen Saint-Évremond Scarron scène Scudéry Segrais Segraisiana sentiments seul situation sonnet sorte style succès sujet talent théâtre tion tragédie tragi-comédie trouve Typhon Venceslas vérité vertu Vigneul-Marville VIII Voyez yeux
Popular passages
Page 197 - Qu'on parle mal ou bien du fameux Cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal, II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.
Page 260 - Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent. Et courent se livrer aux mains qui les attendent. Nous nous levons alors, et tous en même temps Poussons jusques au ciel mille cris éclatants.
Page 262 - Je les voyais tous trois se hâter sous un maître Qui, chargé d'un long âge, a peu de temps à l'être, Et tous trois à l'envi s'empresser ardemment A qui dévorerait ce règne d'un moment.
Page 177 - Par d'illustres avis je n'éblouis personne ; Je satisfais ensemble et peuple et courtisans , Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans : Par leur seule beauté ma plume est estimée : Je ne dois qu'à moi seul toute ma renommée; Et pense toutefois n'avoir point de rival A qui je fasse tort en le traitant d'égal.
Page 273 - L'empire incompatible avec votre hyménée, Me dit qu'après l'éclat et les pas que j'ai faits, Je dois vous épouser encor moins que jamais. Oui, madame; et je dois moins encore vous dire Que je suis prêt pour vous d'abandonner l'empire, De vous suivre, et d'aller, trop content de mes fers, Soupirer avec vous au bout de l'univers.
Page 248 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Page 53 - On apprend par là chaque jour les petites nouvelles galantes, les jolis commerces de prose et de vers. On sait à point nommé : un tel a composé la plus jolie pièce du...
Page 260 - Là, par un long récit de toutes les misères Que durant notre enfance ont enduré nos pères, Renouvelant leur haine avec leur souvenir, Je redouble en leurs cœurs l'ardeur de le punir, Je leur fais des tableaux de ces tristes batailles Où Rome par ses mains déchirait ses entrailles, Où l'aigle abattait l'aigle, et de chaque côté Nos légions s'armaient contre...
Page 231 - Tous ces crimes d'État qu'on fait pour la couronne, Le ciel nous en absout alors qu'il nous la donne, Et, dans le sacré rang où sa faveur l'a mis, Le passé devient juste et l'avenir permis.
Page 176 - Je sais ce que je vaux, et crois ce qu'on m'en dit. Pour me faire admirer je ne fais point de ligue : J'ai peu de voix pour moi , mais je les ai sans brigue ; Et mon ambition, pour faire...