Essai sur l'économie rurale de l'angleterre, de l'écosse et de l'irlande |
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Page vi
La réponse à cette question sera dans mon Cours d ' économie rurale , autant du
moins qu ' il m ' est possible de la donner à moi seul , car il ne faut pas oublier
que mon enseignement n ' était qu ' une branche du faisceau , et que les cours d
...
La réponse à cette question sera dans mon Cours d ' économie rurale , autant du
moins qu ' il m ' est possible de la donner à moi seul , car il ne faut pas oublier
que mon enseignement n ' était qu ' une branche du faisceau , et que les cours d
...
Page 20
... soit en viande soit en laine , par le seul effet de soins plus intelligents et d ' une
meilleure nourriture , de sorte qu ' on peut affirmer , sans crainte d ' exagération ,
que le revenu de la France en moutons doit avoir quadruplé depuis un siècle ...
... soit en viande soit en laine , par le seul effet de soins plus intelligents et d ' une
meilleure nourriture , de sorte qu ' on peut affirmer , sans crainte d ' exagération ,
que le revenu de la France en moutons doit avoir quadruplé depuis un siècle ...
Page 22
Il pensa fort justement que s ' il était possible de porter les moutons à leur
complet développement avant cet âge , de les rendre , par exemple , propres à
être abattus à deux ans , on doublerait par ce seul fait le produit des troupeaux .
Il pensa fort justement que s ' il était possible de porter les moutons à leur
complet développement avant cet âge , de les rendre , par exemple , propres à
être abattus à deux ans , on doublerait par ce seul fait le produit des troupeaux .
Page 24
... le seul qui louât des reproducteurs , cette industrie s ' était répandue autour de
lui , et plusieurs troupeaux avaient été formés sur le modèle du sien . La richesse
dont Bakewell a doté son pays est incalculable ; s ' il était possible de supputer ...
... le seul qui louât des reproducteurs , cette industrie s ' était répandue autour de
lui , et plusieurs troupeaux avaient été formés sur le modèle du sien . La richesse
dont Bakewell a doté son pays est incalculable ; s ' il était possible de supputer ...
Page 39
Le comté de Chester produit à lui seul pour un million sterling ou 25 millions de
fromage par an . Non contents de ce que donnent leurs laiteries , ils font encore
venir beaucoup de beurre ou de fromage de l ' étranger , et cette circonstance ...
Le comté de Chester produit à lui seul pour un million sterling ou 25 millions de
fromage par an . Non contents de ce que donnent leurs laiteries , ils font encore
venir beaucoup de beurre ou de fromage de l ' étranger , et cette circonstance ...
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Common terms and phrases
agricole anglais Angleterre animaux années appelle arrive assez aujourd'hui avaient avant bétail blé britannique c'est-à-dire capital cause céréales chevaux chose climat commencé commun compte comté conditions considérable côté cultivateurs culture d'autres dernier développement division doit donne double doute écossais effet égale élevé environ fermes fermiers font force forme frais froment général hectares hommes immense Irlande jour jusqu'à l'agriculture l'Angleterre l'Écosse l'Irlande lait lieu livres Londres lord machines meilleure ment mieux millions millions d'hectares moitié monde montagnes moutons moyenne n'en n'ont nationale naturellement nombre nord nourrir nouveaux partout passé pâturages pauvres payer pays petite peuple place population porte possible pouvait prairies premier presque principal pris produit progrès proprement propriétaires propriété qu'en qu'une quart race rapport région rente reste revenu révolution riches richesse rien rurale s'est salaires sera seul siècle société sorte suivant surtout terre tête tiers tion totale travail trouve valeur véritable viande voisins
Popular passages
Page 147 - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 374 - ... Amérique. Cette résolution fut exécutée dans les dix années qui se sont écoulées de 1810 à 1820; il n'ya pas plus de trente ans que tout est fini. Trois mille familles furent contraintes de quitter le pays habité par leurs pères et transportées dans les nouveaux villages bâtis sur la côte. Quand elles résistaient, les agents de la marquise démolissaient leurs misérables habitations, et sur quelques points, pour aller plus vite, on y mit le feu. Quand ce qui se passait dans le...
Page 435 - Les liens du patriotisme et de la religion, autrefois si puissants, ne les retiennent plus. Il a fallu remonter jusqu'aux traditions bibliques pour trouver un nom à donner à cette fuite populaire, qui n'a d'analogue que dans la grande migration des Israélites. On l'appelle l' exode, comme au temps de Moïse.
Page 107 - En partageant entre ces 2,000 familles 10 millions d'hectares et 500 millions de revenu, on trouve 5,000 hectares et 250,000 francs de rente par famille. Mais plus la part de l'aristocratie est considérable, plus celle des propriétaires du second ordre se trouve réduite. Ceux-là, cependant, possèdent les deux tiers du sol, et jouent conséquemment dans la constitution de la propriété anglaise un rôle deux fois plus important. Leur lot moyen tombe à 80 hectares environ, et leur revenu foncier...
Page 147 - ... soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 55 - Midi ; de celte infériorité de leur sol, les Anglais ont su faire une qualité. Dans l'impossibilité où ils étaient de demander aussi souvent que d'autres du blé à leurs champs, ils ont dû rechercher de bonne heure les causes et les remèdes de cet épuisement. En même temps, leur territoire leur présentait une ressource qui s'offre moins naturellement aux cultivateurs méridionaux la production spontanée d'une herbe abondante pour la nourriture du bétail. Du rapprochement de ces deux...
Page 152 - Le nombre des parcs est énorme en Angleterre, depuis ceux qui embrassent plusieurs milliers d'hectares jusqu'à ceux qui n'en comprennent que quelques-uns. Les plus grands, les plus anciens, ceux qui méritent seuls légalement le nom de parcs, sont indiqués sur toutes les cartes. Dans ces enceintes closes, même les plus modestes, on entretient du gibier de toute espèce; on nourrit des animaux au pâturage. De sa fenêtre ou de son perron, l'heureux propriétaire a sous les yeux une scène pastorale...
Page 192 - ... n'apportent pas euxmêmes des entraves à leur prospérité. Leur opposition n'empêcherait pas le cours des choses, mais elle pourrait le rendre lent et pénible. Toute jalousie des intérêts agricoles contre les intérêts industriels et commerciaux ne peut faire que du mal aux uns comme aux autres. Voulez-vous encourager l'agriculture, développez l'industrie et le commerce qui multiplient les consommateurs, perfectionnez surtout les moyens de communication qui rapprochent les consommateurs...
Page 158 - La seconde cause de progrès ne fait qu'une au fond avec la première, mais ïjuî s'en distingue dans l'application; c'est l'excellent esprit public des Anglais, qui, depuis plus d'un siècle et demi, les a préservés à la fois des abus du pouvoir absolu et des désordres révolutionnaires, tous deux si funestes à toute espèce de travail. Rien de comparable à la dernière moitié du règne de Louis XIV, au règne entier de Louis XV et aux tourmentes de la révolution n'a affligé cette nation...
Page 386 - ... dépouillé l'Afrique française et qui détruit si rapidement dans nos propres montagnes toute espèce de terre végétale, le parcours illimité des troupeaux. Dès que la population s'est retirée, on a fait au pâturage sa part et à la forêt la sienne ; les chefs écossais, devenus grands propriétaires, ont entrepris de gigantesques plantations. Le dernier duc d'Athol a planté à lui seul 6,000 hectares de mélèzes.