Essai sur l'économie rurale de l'Angleterre, de l'Ecosse et de l'Irlande |
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... communs en Bretagne , en Anjou , dans le Maine et dans la Guienne , sont beaucoup meilleurs que les nôtres . Les montagnes d'Ecosse et du pays de Galles ne sont pas comparables , en fait de sol , à celles des Py- rénées , de l'Auvergne ...
... communs en Bretagne , en Anjou , dans le Maine et dans la Guienne , sont beaucoup meilleurs que les nôtres . Les montagnes d'Ecosse et du pays de Galles ne sont pas comparables , en fait de sol , à celles des Py- rénées , de l'Auvergne ...
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... communs . Chaque espèce d'ani- maux domestiques a son utilité spéciale ; celle du cheval est la force unie à la vitesse . Les Anglais se sont atta- chés à développer dans leurs chevaux ces deux condi- tions , quoi qu'il leur en coûte au ...
... communs . Chaque espèce d'ani- maux domestiques a son utilité spéciale ; celle du cheval est la force unie à la vitesse . Les Anglais se sont atta- chés à développer dans leurs chevaux ces deux condi- tions , quoi qu'il leur en coûte au ...
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... commun accord , comme inutiles et dangereuses pour des prati- ciens ; je crois qu'ils se trompent , et j'espère le leur prouver . Il n'y a pas de bonne pratique agricole sans une bonne situation économique ; l'une est l'effet , l'autre ...
... commun accord , comme inutiles et dangereuses pour des prati- ciens ; je crois qu'ils se trompent , et j'espère le leur prouver . Il n'y a pas de bonne pratique agricole sans une bonne situation économique ; l'une est l'effet , l'autre ...
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... commun , que sa pro- priété sorte de ses mains le plus tôt possible : elle ne peut plus y prospérer . Sous ce rapport , la loi française , qui ne met que peu d'obstacles à la transmission , vaut mieux que la loi anglaise . Quant aux ...
... commun , que sa pro- priété sorte de ses mains le plus tôt possible : elle ne peut plus y prospérer . Sous ce rapport , la loi française , qui ne met que peu d'obstacles à la transmission , vaut mieux que la loi anglaise . Quant aux ...
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Léonce de Lavergne. de préjugés qui n'ont rien de commun avec l'économie rurale . Si jamais il doit être question en France de don- ner au père de famille plus de latitude dans ses dispo- sitions testamentaires , ou de faciliter l ...
Léonce de Lavergne. de préjugés qui n'ont rien de commun avec l'économie rurale . Si jamais il doit être question en France de don- ner au père de famille plus de latitude dans ses dispo- sitions testamentaires , ou de faciliter l ...
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Common terms and phrases
acres agricole agronomes améliorations anglais Angleterre animaux Arthur Young assez aujourd'hui avaient avoine Bakewell baux bétail blé bœufs britannique c'est-à-dire capital cause céréales chevaux climat comté comté de Lancastre comté de Surrey consommation cotswolds cultivateurs culture dépenses Dishley division drainage écossais Ecosse environ fermes fermiers fertilité froment général gleterre Glocester Grande-Bretagne hectares hectolitres Hereford Highlands îles immense incultes industrie industriel Irlande l'agriculture l'assolement l'Écosse l'île l'industrie l'Irlande l'ouest laine lait lande Leicester Londres lord machines ment milliards millions d'hectares millions d'hectolitres moitié montagnes moutons moyenne nationale nombre nord Norfolk nourrir nourriture orge partout pâturages payer pays de Galles peuple pommes de terre prairies presque produit brut progrès propriétaires qu'en Angleterre quart race récoltes région rente reste revenu révolution riches richesse Robert Peel Royaume-Uni salaires seigle seul shillings Société royale sorte South Downs sterling surtout Sussex tiers tion totale travail trouve ture turneps vaches valeur vallée viande
Popular passages
Page 147 - L'on voit * certains animaux farouches , des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs , livides, et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible : ils ont comme une voix articulée ; et quand ils se lèvent sur leurs pieds , ils montrent une face humaine , et en effet ils sont des hommes.
Page 374 - ... Amérique. Cette résolution fut exécutée dans les dix années qui se sont écoulées de 1810 à 1820; il n'ya pas plus de trente ans que tout est fini. Trois mille familles furent contraintes de quitter le pays habité par leurs pères et transportées dans les nouveaux villages bâtis sur la côte. Quand elles résistaient, les agents de la marquise démolissaient leurs misérables habitations, et sur quelques points, pour aller plus vite, on y mit le feu. Quand ce qui se passait dans le...
Page 435 - Les liens du patriotisme et de la religion, autrefois si puissants, ne les retiennent plus. Il a fallu remonter jusqu'aux traditions bibliques pour trouver un nom à donner à cette fuite populaire, qui n'a d'analogue que dans la grande migration des Israélites. On l'appelle l' exode, comme au temps de Moïse.
Page 107 - En partageant entre ces 2,000 familles 10 millions d'hectares et 500 millions de revenu, on trouve 5,000 hectares et 250,000 francs de rente par famille. Mais plus la part de l'aristocratie est considérable, plus celle des propriétaires du second ordre se trouve réduite. Ceux-là, cependant, possèdent les deux tiers du sol, et jouent conséquemment dans la constitution de la propriété anglaise un rôle deux fois plus important. Leur lot moyen tombe à 80 hectares environ, et leur revenu foncier...
Page 147 - ... soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
Page 55 - Midi ; de celte infériorité de leur sol, les Anglais ont su faire une qualité. Dans l'impossibilité où ils étaient de demander aussi souvent que d'autres du blé à leurs champs, ils ont dû rechercher de bonne heure les causes et les remèdes de cet épuisement. En même temps, leur territoire leur présentait une ressource qui s'offre moins naturellement aux cultivateurs méridionaux la production spontanée d'une herbe abondante pour la nourriture du bétail. Du rapprochement de ces deux...
Page 152 - Le nombre des parcs est énorme en Angleterre, depuis ceux qui embrassent plusieurs milliers d'hectares jusqu'à ceux qui n'en comprennent que quelques-uns. Les plus grands, les plus anciens, ceux qui méritent seuls légalement le nom de parcs, sont indiqués sur toutes les cartes. Dans ces enceintes closes, même les plus modestes, on entretient du gibier de toute espèce; on nourrit des animaux au pâturage. De sa fenêtre ou de son perron, l'heureux propriétaire a sous les yeux une scène pastorale...
Page 192 - ... n'apportent pas euxmêmes des entraves à leur prospérité. Leur opposition n'empêcherait pas le cours des choses, mais elle pourrait le rendre lent et pénible. Toute jalousie des intérêts agricoles contre les intérêts industriels et commerciaux ne peut faire que du mal aux uns comme aux autres. Voulez-vous encourager l'agriculture, développez l'industrie et le commerce qui multiplient les consommateurs, perfectionnez surtout les moyens de communication qui rapprochent les consommateurs...
Page 158 - La seconde cause de progrès ne fait qu'une au fond avec la première, mais ïjuî s'en distingue dans l'application; c'est l'excellent esprit public des Anglais, qui, depuis plus d'un siècle et demi, les a préservés à la fois des abus du pouvoir absolu et des désordres révolutionnaires, tous deux si funestes à toute espèce de travail. Rien de comparable à la dernière moitié du règne de Louis XIV, au règne entier de Louis XV et aux tourmentes de la révolution n'a affligé cette nation...
Page 386 - ... dépouillé l'Afrique française et qui détruit si rapidement dans nos propres montagnes toute espèce de terre végétale, le parcours illimité des troupeaux. Dès que la population s'est retirée, on a fait au pâturage sa part et à la forêt la sienne ; les chefs écossais, devenus grands propriétaires, ont entrepris de gigantesques plantations. Le dernier duc d'Athol a planté à lui seul 6,000 hectares de mélèzes.