Fastes militaires de la France

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 259 - L'ennemi, qui s'aperçut de cette étonnante confusion , fit déboucher des colonnes de cavalerie; le désordre augmenta; la confusion de la nuit empêcha de rallier les troupes et de leur montrer leur erreur. Ainsi une bataille terminée , une journée finie , de fausses mesures réparées,, de plus grands succès assurés pour le lendemain , tout fut perdu par un moment de terreur panique.
Page 86 - Français c'est avoir fait trop de pas en arrière , que le moment est venu de faire un pas décisif en avant : Soldats , ajoute-t-il, souvenez-vous que mon habitude est de coucher sur le champ de bataille.
Page 30 - Il sera envoyé par le Ministre de la Guerre des matières combustibles de toute espèce, pour incendier les bois, les taillis et les genêts.
Page 259 - ... tout le champ de bataille; on se précipita dans le plus grand désordre sur la ligne de communication ; les soldats, les canonniers, les caissons se pressaient pour y arriver ; la vieille garde , qui était en réserve, en fut assaillie et fut elle-même entraînée. Dans un instant l'armée ne fut plus qu'une masse confuse ; toutes les armes étaient mêlées, et il était impossible de reformer un corps. L'ennemi, qui...
Page 232 - Je trouvai cela si ridicule que je n'y fis même pas de réponse. « Quant à la conspiration actuelle, je puis vous affirmer également que je suis loin d'y avoir eu la moindre part. Je vous avoue même que je suis...
Page 232 - Français ne manqueraient pas de se réunir en cas de troubles, et que je serais le premier à me soumettre à ses ordres. « De pareilles ouvertures faites à moi, particulier isolé, n'ayant voulu conserver nulle relation, ni dans l'armée dont les neuf dixièmes ont servi sous mes ordres, ni avec aucune autorité constituée, ne pouvaient exiger de ma part qu'un refus. Une délation répugnait trop à mon caractère : presque toujours jugée avec sévérité, elle...
Page 61 - ... ancienne si estimée, et qui s'ouvrait avec une agilité que la phalange n'avait pas, pour laisser partir la décharge de dix-huit canons qu'elle renfermait au milieu d'elle. Le prince l'entoura et l'attaqua trois fois. A peine victorieux, il arrêta le carnage. Les officiers espagnols se jetaient à ses genoux pour trouver auprès de lui un asile contre la fureur du soldat vainqueur. Le duc d'Enghien eut autant de soin de les épargner, qu'il en avait pris pour les vaincre. Le vieux comte de...
Page 255 - Greuchy, et être dans l'intention de tomber sur notre flanc droit, intention qui nous avait été connue par nos rapports et par une lettre d'un général prussien , que portait une ordonnance prise par nos coureurs. Les troupes étaient pleines d'ardeur. On...
Page 136 - Des escadrons de hussards et de chasseurs et dragons s'y portent avec autant de rapidité que l'infanterie; on se bat avec acharnement. Thouvenot, qui avançait par la droite du village , met les Impériaux entre deux feux ; plus de quatre cents se noient dans l'Haisne, et la bataille est gagnée au centre et à la droite du village.
Page 61 - On remarque que le prince, ayant tout réglé le soir, veille de la bataille, s'endormit si profondément qu'il fallut le réveiller pour combattre. On conte la [même chose d'Alexandre. Il est naturel qu'un jeune homme, épuisé des fatigues que demande l'arrangement d'un si grand jour , tombe ensuite dans un sommeil plein ; il l'est aussi qu'un génie fait pour la guerre, agissant sans inquiétude, laisse au corps assez de calme pour dormir.

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