...la persuadons, nous voulons la persuader aux autres, nous les frappons pour les y contraindre. — Et pourquoi ne pas dire : — Je sens sur ma tête...suis résigné à tous les maux, et je vous bénis àJa fin de chaque jour lorsqu'il s'est.passé sans malheur. — Je n'espère rien de ce monde et je...

...sens sur ma tête le poids d'une condamnation que je subis toujours, ô Seigneur ! mais ignorantla faute et le procès, je subis ma prison. J'y tresse de la paille, pour oublier. »' ' Tresser de la paille pour oublier, et crier parfois contre le geôlier pour se consoler...

...condamnation que je subis toujours, ô Seigneur, mais ignorant la faute et le procès, je subis la prison. J'y tresse de la paille pour l'oublier quelquefois : là se réduisent tous les travaux humains. » Journal d'un poète, 1832. T. il. • 2 On me dit une mère, et je suis une tombe. Mon hiver prend...

...condamnation que je subis toujours, ô Seigneur, mais ignorant la faute et le procès, je subis la prison, l'y tresse de la paille pour l'oublier quelquefois : là se réduisent tous les travaux humains. « Journal d'un poète, l832. On me dit une mère, et je suis une tombe. Mon hiver prend vos morts...

...mal? C'est une pensée qui le hante sans cesse. « Je sens sur ma tête, écrit-il dans son Journal, le poids d'une condamnation que je subis toujours,...la fin de chaque jour lorsqu'il s'est passé sans malheur.1» — « Condamnés à la mort, condamnés à la vie, voilà deux certitudes. Condamnés...

...puisque jamais le condamné n'a connu son crime. « Je sens sur ma tête, écrit-il dans son Journal, le poids d'une condamnation que je subis toujours,...de chaque jour lorsqu'il s'est passé sans malheur. » Contre la sentence qui l'écrase, nul recours d'appel ni de revision n'est ouvert à l'homme. «...

...«Jouer au piquet3. . . » Il est impossible ici de ne pas se rappeler le Journal d'un poète : « Je sens sur ma tête le poids d'une condamnation «...quelquefois: là se réduisent tous « les travaux humains » ; et les réflexions d'Alfred de Vigny sur « cette prison nommée la vie, d'où nous « partons...

...soit présentée à son esprit. « Je sens sur ma tête, écrit de Vigny, le poids d'une condition que je subis toujours, ô Seigneur ! Mais, ignorant...quelquefois ; là se réduisent tous les travaux humains... » En 1864, parait le recueil des Destinées. C'est au diamant, ou plutôt à l'acier, qu'il faut comparer...

...pourquoi ils sont en prison ni où on les conduit après et ils savent qu'ils ne le sauront jamais... Je subis ma prison; j'y tresse de la paille pour l'oublier quelquefois. » Vigny écrivait ces lignes entre 1840 et 1863. Il exprime là une seconde forme dela solitude religieuse...

...condamnation que je subis toujours, ô Seigneur! mais, ignorant la faute et le procès, je subis ma prison2. J'y tresse de la paille pour l'oublier quelquefois...de chaque jour lorsqu'il s'est passé sans malheur 3. » « La vérité sur la vie, c'est donc le désespoir. La religion même du Christ est les autres...