Oeuvres inédites ..: précédeés dúne introduction sur la méthode par ..Ladrange, 1859 - 138 pages |
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applications arrive autem avant avons Baillet base cartésienne cause cherche choses cœur commence connaissance connu considéré contraire corde corps côté cùm d'abord découverte dernier Descartes développe Dieu dire Discours donne doute écrits effet également ejus enfin entière erat esprit etiam exemple explications figures fond force forme gauche génie géométrie humain idées inter intestins j'ai jour l'algèbre l'âme l'analyse l'autre l'esprit l'idée l'un Leibniz ligne livre lois lui-même manière manuscrit mathématiques matière mécanisme mémoire ment méthode milieu monde montrer mouvement moyen nature nombre notes nouveau nouvelle observations œuvres paraît particules pensée philosophie physiologie premier procédé psychologie qu'une quæ quàm question quod raison rapports règles remarquable représente reste retrouvé rien sang science sens sera seulement simple sorte Spinoza suivant sunt symbolisme système tion traité trouve veine venas ventricule véritable verò versùs vide Voyez vrai
Popular passages
Page xxxvii - Mais, en les examinant, je pris garde que, pour la logique, ses syllogismes et la plupart de ses autres instructions servent plutôt à expliquer à autrui les choses qu'on sait, ou même, comme l'art de Lulle, à parler, sans jugement, de celles qu'on ignore, qu'à les apprendre.
Page xxxvii - ... certains chiffres, qu'on en a fait un art confus et obscur qui embarrasse l'esprit, au lieu d'une science qui le cultive. Ce qui fut cause que je pensai qu'il fallait chercher quelque autre méthode qui, comprenant les avantages de ces trois, fût exempte de leurs défauts.
Page lxxxviii - C'est là une question qu'il faut examiner une fois en sa vie , quand on aime tant soit peu la vérité , parceque cette recherche contient toutela méthode, et comme les vrais instruments de la science. Rien ne me semble plus absurde que de discuter audacieusement sur les mystères de la nature, sur l'influence des astres , sur les secrets de l'avenir , sans avoir une seule fois cherché si l'esprit humain peut atteindre jusque là.
Page xxxvi - J'avais un peu étudié, étant plus jeune, entre les parties de la philosophie, à la logique, et, entre les mathématiques, à l'analyse des géomètres et à l'algèbre, trois arts ou sciences qui semblaient devoir contribuer quelque chose à mon dessein.
Page lviii - ... .je pensai que, pour les considérer mieux en particulier, je les devais supposer en des lignes, à cause que je ne trouvais rien de plus simple ni que je pusse plus distinctement représenter à mon imagination et à mes sens; mais que, pour les retenir ou les comprendre plusieurs ensemble, il fallait que je les expliquasse par quelques chiffres les plus courts qu'il serait possible...
Page 12 - Mirum videri possit, quare graves sententiae in scriptis poetarum magis quam philosophorum. Ratio est quod poetae per enthusiasmum et vim imaginationis scripsere : sunt in nobis semina scientiae, ut in silice, quae per rationem a philosophis educuntur, per imaginationem a poetis excutiuntur magisque elucent
Page xxiv - Or c'est là une grande erreur; car comme les sciences toutes ensemble ne sont rien autre chose que l'intelligence humaine, qui reste une et toujours la même quelle que soit la variété des objets auxquels elle s'applique , sans que cette variété apporte à sa nature plus de changements que la diversité des objets n'en apporte à la nature du soleil qui les éclaire , il n'est...
Page lxxxix - Morus, comme une modestie affectée, mais comme une sage précaution, à mon avis, lorsque je dis qu'il ya certaines choses plutôt indéfinies qu'infinies, car il n'ya que Dieu seul que je conçoive positivement infini. Pour le reste, comme l'étendue du monde, le nombre des parties divisibles...
Page 69 - II ya bien peut-être, dit-il, quelques raisons naturelles qui prouvent que le monde a été créé de toute éternité; mais la foi nous enseigne tout le contraire, et par conséquent nous savons de bonne source qu'il ne faut pas les écouter.
Page lix - ... trouvais rien de plus simple, ni que je pusse plus distinctement représenter à mon imagination et à mes sens ; mais que , pour les retenir, ou les comprendre plusieurs ensemble, il fallait que je les expliquasse par quelques chiffres les plus courts qu'il serait possible; et que, par ce moyen, j'emprunterais tout le meilleur de l'analyse géométrique et de l'algèbre, et corrigerais tous les défauts de l'une par l'autre.