Fragments de philosophie cartésienne |
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Amphith Aristote assez attributs auroit avoit c'est-à-dire CARDINAL DE RAIS cardinal de Retz cartésienne Chaufepié chose clairement Clerselier Commercy connoissance connoître conséquent corporelle corps création créatures démonstration Descartes Desgabets Dial Dieu dire disciples divine doctrine dom Robert donner durée écrit esprit estre étendue éternel étoit existe géométrie Gramond homme Ibid idées infinie intelli j'ai l'âme l'Amphithéâtre l'auteur l'autre l'esprit l'étendue intelligible l'être l'existence l'idée de l'étendue l'indéfectibilité des substances l'infini Leibnitz lettre lui-même madame de Sévigné Mairan Malebranche mathématiques matière Méditations ment métaphysique méthode méthode de Descartes modifications monde Monsieur mouvement nature nécessaire objections ouvrage paralogisme parler paroît pensée philosophie physique pourroit premier prétendu preuve principe propositions prouver qu'une qualités question raison réellement distinctes réponse révérend père rien Robert Roberval s'il saint saint Bonaventure Saint-Mihiel savoir scolastique semble sens sentiment seroit seul sorte Spinoza stance suppose système théodicée tion Toulouse trouve Vanini vérité volonté Voyez vrai XVIIe siècle
Popular passages
Page 463 - ... de ce qu'un peu auparavant j'ai été, il ne s'ensuit pas que je doive maintenant être , si ce n'est qu'en ce moment quelque cause me produise et me crée pour ainsi dire derechef, c'est-à-dire me conserve.
Page 376 - Discours de la méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences. Plus la Dioptrique, les Météores et la Géométrie, qui sont des essais de cette méthode.
Page 465 - Mais qu'est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu'est-ce qu'une chose qui pense ? C'est une chose qui doute, qui entend, qui conçoit, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent.
Page 183 - Lorsque nous concevons la substance, nous concevons seulement une chose qui existe en telle façon qu'elle n'a besoin que de soi-même pour exister. En quoi il peut y avoir de l'obscurité touchant l'explication de ce mot : N'avoir besoin que de soimême; car, à proprement parler, il n'ya que Dieu qui soit tel, et il n'ya aucune chose créée qui puisse exister un seul moment sans être soutenue et conservée par sa puissance.
Page 344 - Mais le principe cartésien n'est incontestable que par rapport aux idées, qu'on voit immédiatement et directement, et non par rapport aux choses, .qu'on ne voit point en elles-mêmes. Il est bon dans les mathématiques pures, qui ne considèrent que les idées ; mais il n'est pas le premier principe dans la physique.
Page 283 - Cependant cet axiome métaphysique : que l'on peut assurer d'une chose ce que l'on conçoit clairement être renfermé dans l'idée qui la représente...
Page 118 - Vous appelez dom Robert un éplucheur d'écrevisses ! Seigneur Dieu! s'il introduisait tout ce que vous dites : Plus de jugement dernier, Dieu auteur du bien et du mal , plus de crimes. Appelleriez-vous cela eplucher des écrevisses ? Vous avez donc usé du cérémonial de province à la rigueur avec vos dames.
Page 462 - Et il n'ya rien que je nomme proprement infini, sinon ce en quoi de toutes parts je ne rencontre point de limites, auquel sens Dieu seul est infini. Mais pour les choses où sous quelque considération seulement je ne vois point de...
Page 464 - En effet, c'est une chose bien claire et bien évidente (à tous ceux qui considéreront avec attention la nature du temps) qu'une substance, pour être conservée dans tous les moments qu'elle dure, a besoin du même pouvoir et de la même action qui serait nécessaire pour la produire et la créer tout de nouveau si elle n'était point encore.
Page 466 - Car toutes les façons de penser que nous remarquons en nous peuvent être rapportées à deux générales, dont l'une consiste à apercevoir par l'entendement, et l'autre à se déterminer par la volonté. Ainsi sentir, imaginer et même concevoir des choses purement intelligibles, ne sont que des façons différentes d'apercevoir : mais désirer, avoir de l'aversion, assurer, nier, douter, sont des façons différentes de vouloir.