Portraits littéraires, Volume 1Didier, 1852 - Authors, French |
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... vrai que dans ce second temps et depuis qu'on est entré méthodique- ment dans cette voie , on s'est mis à appliquer aux œuvres du XVIIe siècle tous les procédés de la critique comme l'entendaient les anciens gram- mairiens . On s'est ...
... vrai que dans ce second temps et depuis qu'on est entré méthodique- ment dans cette voie , on s'est mis à appliquer aux œuvres du XVIIe siècle tous les procédés de la critique comme l'entendaient les anciens gram- mairiens . On s'est ...
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... vrai , la ressource de la moquerie et du grotesque ; déjà Villon et Regnier avaient fait jaillir une abondante poésie de ces mœurs bourgeoises , de cette vie de cité et de basoche ; mais Boileau avait une retenue dans sa moquerie , une ...
... vrai , la ressource de la moquerie et du grotesque ; déjà Villon et Regnier avaient fait jaillir une abondante poésie de ces mœurs bourgeoises , de cette vie de cité et de basoche ; mais Boileau avait une retenue dans sa moquerie , une ...
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... vrai goût , de poésie véritable que chez les anciens ; ils négligent , ils ignorent , ils suppriment tout net les grands rénovateurs de l'art au moyen åge ; ils en jugent à l'aveugle par quelques pointes de Pétrar- que , par quelques ...
... vrai goût , de poésie véritable que chez les anciens ; ils négligent , ils ignorent , ils suppriment tout net les grands rénovateurs de l'art au moyen åge ; ils en jugent à l'aveugle par quelques pointes de Pétrar- que , par quelques ...
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... émotion tendre , un sentiment naïf et vrai de la nature et de la campagne ( 1 ) . ( 1 ) Afin d'être juste , il ne faut pourtant pas oublier que quelques Non , il n'est pas indispensable , pour provoquer en 12 PORTRAITS LITTÉRAIRES.
... émotion tendre , un sentiment naïf et vrai de la nature et de la campagne ( 1 ) . ( 1 ) Afin d'être juste , il ne faut pourtant pas oublier que quelques Non , il n'est pas indispensable , pour provoquer en 12 PORTRAITS LITTÉRAIRES.
Page 15
... vrai goût ; bon écrivain en vers ; d'une correction savante , d'un enjouement ingénieux ; l'oracle de la cour et des lettrés d'alors ; tel qu'il fallait pour plaire à la fois à Patru et à M. de Bussy , à M. Daguesseau et à madame de ...
... vrai goût ; bon écrivain en vers ; d'une correction savante , d'un enjouement ingénieux ; l'oracle de la cour et des lettrés d'alors ; tel qu'il fallait pour plaire à la fois à Patru et à M. de Bussy , à M. Daguesseau et à madame de ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 84 - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'œil un char fuyant dans la carrière?
Page 406 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre.
Page 108 - En pensant bien, il parle souvent mal; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celuici ne dit qu'avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias.
Page 160 - AUJOURD'HUI qu'au tombeau je suis prêt à des[cendre, Mes amis, dans vos mains je dépose ma cendre. Je ne veux point, couvert d'un funèbre linceul, Que les pontifes saints autour de mon cercueil, Appelés aux accents de l'airain lent et sombre, De leur chant lamentable accompagnent mon ombre Et sous des murs sacrés aillent ensevelir Ma vie et ma dépouille, et tout mon souvenir.
Page 60 - Si faut-il qu'à la fin de tels pensers nous quittent; Je ne vois plus d'instants qui ne m'en sollicitent. Je recule, et peut-être attendrai-je trop tard : Car, qui sait les moments prescrits à son départ? Quels qu'ils soient, ils sont courts ; à quoi les emploierai-je ? Si j'étais sage, Iris (mais c'est un privilège Que la nature accorde à bien peu d'entre nous).
Page 199 - D'un plomb volant percé, précipite ses pas. Il emporte en fuyant sa mortelle blessure ; Couché près d'une eau pure, Palpitant, hors d'haleine, il attend le trépas. VIII. Mai Û3 moins de roses, l'automne De moins de pampres se couronne, Moins d'épis flottent en moissons , Que sur mes lèvres, sur ma lyre, Fanny, tes regards, ton sourire, Ne font éclore de chansons. Les secrets pensers de mon âme Sortent en paroles de flamme , A ton nom doucement émus : Ainsi la nacre industrieuse Jette sa...
Page 108 - J'aime bien mieux sa prose que ses vers. Par exemple , l'Avare est moins mal écrit que les pièces qui sont en vers. Il est vrai que la versification...
Page 64 - J'ai su que vous souhaitiez La Fontaine en « Angleterre; on n'en jouit guère à Paris ; sa tête est bien « affaiblie. C'est le destin des poètes : le Tasse et Lucrèce « l'ont éprouvé. Je doute qu'il y ait du philtre amoureux « pour La Fontaine, il n'a guère aimé de femmes qui en
Page 213 - Combien de fois, près du rivage Où Nisida dort sur les mers, La beauté crédule ou volage Accourut à nos doux concerts ! Combien de fois la barque errante Berça sur l'onde transparente Deux couples par l'amour conduits ; Tandis qu'une déesse amie Jetait sur la vague endormie Le voile parfumé des nuits...
Page 27 - ... entrer en son auteur, s'y installer, le produire sous ses aspects divers; le faire vivre, se mouvoir et parler, comme il a dû faire; le suivre en son intérieur et dans ses mœurs domestiques aussi avant que l'on peut; le rattacher par tous les côtés à cette terre, à cette existence réelle, à ces habitudes clé chaque jour, dont les grands hommes ne dépendent pas moins que nous autres...