Portraits littéraires, Volume 1Didier, 1852 - Authors, French |
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... genre la raison en vers harmonieux et pleins d'images : c'est « du plus célèbre poëte de ce siècle que nous avons emprunté ce juge- « ment sur les Épitres de Boileau , parce qu'une infinité de personnes « dont l'autorité n'est point à ...
... genre la raison en vers harmonieux et pleins d'images : c'est « du plus célèbre poëte de ce siècle que nous avons emprunté ce juge- « ment sur les Épitres de Boileau , parce qu'une infinité de personnes « dont l'autorité n'est point à ...
Page 38
... genre de comique < « < que vous embrassez ne peut vous procurer qu'une gloire < passagère . Vous trouverez dans les Espagnols des sujets qui . << traités dans notre goût par des mains comme les vôtres , produiraient de grands effets ...
... genre de comique < « < que vous embrassez ne peut vous procurer qu'une gloire < passagère . Vous trouverez dans les Espagnols des sujets qui . << traités dans notre goût par des mains comme les vôtres , produiraient de grands effets ...
Page 39
... genre espagnol ; il l'embrassa avec ferveur , l'accommoda , sans trop s'en rendre compte , au goût de sa nation et de son siècle , et s'y créa une originalité unique au milieu de toutes les imitations banales qu'on en faisait autour de ...
... genre espagnol ; il l'embrassa avec ferveur , l'accommoda , sans trop s'en rendre compte , au goût de sa nation et de son siècle , et s'y créa une originalité unique au milieu de toutes les imitations banales qu'on en faisait autour de ...
Page 55
... genre et l'engagèrent à étudier les anciens . C'est aussi vers ce temps qu'il dut se mettre à la lecture de Rabelais , de Marot , et des poëtes du seizième siècle , véritable fonds d'une bibliothèque de pro- vince à cette époque . Il ...
... genre et l'engagèrent à étudier les anciens . C'est aussi vers ce temps qu'il dut se mettre à la lecture de Rabelais , de Marot , et des poëtes du seizième siècle , véritable fonds d'une bibliothèque de pro- vince à cette époque . Il ...
Page 58
... genre qui ui convenait le mieux , celui du conte et de la fable , il était tout simple qu'il s'y adonnât avec une sorte d'effusion , et qu'il y revînt de lui - même à plusieurs reprises , par penchant comme par habitude . La Fontaine ...
... genre qui ui convenait le mieux , celui du conte et de la fable , il était tout simple qu'il s'y adonnât avec une sorte d'effusion , et qu'il y revînt de lui - même à plusieurs reprises , par penchant comme par habitude . La Fontaine ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 84 - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'œil un char fuyant dans la carrière?
Page 406 - Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n'y en a qu'une qui soit la bonne. On ne la rencontre pas toujours en parlant ou en écrivant ; il est vrai néanmoins qu'elle existe, que tout ce qui ne l'est point est faible, et ne satisfait point un homme d'esprit qui veut se faire entendre.
Page 108 - En pensant bien, il parle souvent mal; il se sert des phrases les plus forcées et les moins naturelles. Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celuici ne dit qu'avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias.
Page 160 - AUJOURD'HUI qu'au tombeau je suis prêt à des[cendre, Mes amis, dans vos mains je dépose ma cendre. Je ne veux point, couvert d'un funèbre linceul, Que les pontifes saints autour de mon cercueil, Appelés aux accents de l'airain lent et sombre, De leur chant lamentable accompagnent mon ombre Et sous des murs sacrés aillent ensevelir Ma vie et ma dépouille, et tout mon souvenir.
Page 60 - Si faut-il qu'à la fin de tels pensers nous quittent; Je ne vois plus d'instants qui ne m'en sollicitent. Je recule, et peut-être attendrai-je trop tard : Car, qui sait les moments prescrits à son départ? Quels qu'ils soient, ils sont courts ; à quoi les emploierai-je ? Si j'étais sage, Iris (mais c'est un privilège Que la nature accorde à bien peu d'entre nous).
Page 199 - D'un plomb volant percé, précipite ses pas. Il emporte en fuyant sa mortelle blessure ; Couché près d'une eau pure, Palpitant, hors d'haleine, il attend le trépas. VIII. Mai Û3 moins de roses, l'automne De moins de pampres se couronne, Moins d'épis flottent en moissons , Que sur mes lèvres, sur ma lyre, Fanny, tes regards, ton sourire, Ne font éclore de chansons. Les secrets pensers de mon âme Sortent en paroles de flamme , A ton nom doucement émus : Ainsi la nacre industrieuse Jette sa...
Page 108 - J'aime bien mieux sa prose que ses vers. Par exemple , l'Avare est moins mal écrit que les pièces qui sont en vers. Il est vrai que la versification...
Page 64 - J'ai su que vous souhaitiez La Fontaine en « Angleterre; on n'en jouit guère à Paris ; sa tête est bien « affaiblie. C'est le destin des poètes : le Tasse et Lucrèce « l'ont éprouvé. Je doute qu'il y ait du philtre amoureux « pour La Fontaine, il n'a guère aimé de femmes qui en
Page 213 - Combien de fois, près du rivage Où Nisida dort sur les mers, La beauté crédule ou volage Accourut à nos doux concerts ! Combien de fois la barque errante Berça sur l'onde transparente Deux couples par l'amour conduits ; Tandis qu'une déesse amie Jetait sur la vague endormie Le voile parfumé des nuits...
Page 27 - ... entrer en son auteur, s'y installer, le produire sous ses aspects divers; le faire vivre, se mouvoir et parler, comme il a dû faire; le suivre en son intérieur et dans ses mœurs domestiques aussi avant que l'on peut; le rattacher par tous les côtés à cette terre, à cette existence réelle, à ces habitudes clé chaque jour, dont les grands hommes ne dépendent pas moins que nous autres...