Essai sur l'histoire de la philosophie en France au dix-neuvième siècle, Volume 1 |
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assez aurait avons Ballanche besoin Bonald bornerons Broussais Cabanis catholicisme cause choses cipe clusif Condillac conscience conséquence critique croyances d'autres d'Eckstein Destutt de Tracy développemens développement Dieu dire docteur Gall doctrine dogmes doute école écrivains effet encéphalique esprit facultés force Garat général globe hommes humain idées impressions intel intelligence intime juger l'ame l'auteur l'esprit l'homme l'unité Lamennais liberté livre logique loppement losophie lumière madame de Staël Maine de Biran Maistre manière matérialisme matière ment métaphysique mieux monde moral mouvemens mouvement n'en nature nerfs objet organes ouvrages pable particulier passer passion péché originel pensée perception phénomènes philo philoso philosophie phrénologie physiologie physique poésie politique pouvoir principe psychologie qu'une question raison rapport religieux religion reste rien Romiguière s'est s'il Saint-Martin science sens sensation sensualisme sentiment serait seulement siècle simple sion société sorte spiritualisme sujet surtout système théorie tion Tracy trouve vérité voilà Volney volonté vrai
Popular passages
Page 312 - Ce n'est pas au reste qu'il ne puisse y avoir et qu'il n'y ait réellement dans leurs ouvrages des choses vraies , raisonnables et touchantes, mais qui sont trop rachetées par ce qu'ils y ont mêlé de faux et de dangereux , surtout à cause de leur aversion pour toute autorité et hiérarchie sacerdotales. Ce caractère est général parmi eux : jamais je n'y ai rencontré d'exception parfaite parmi les nombreux adeptes que j'ai connus. Le plus instruit , le plus sage et le plus élégant des théosophes...
Page 316 - Saint-Martin énonce à peu près en ces termes ce dogme déjà obscur d'une ontologie toute mystique : autrefois l'homme avait une armure impénétrable , il était muni d'une lance, composée de quatre métaux, et qui frappait toujours en deux endroits à la fois ; il devait combattre dans une...
Page 215 - Chaque globe ne cessant de faire effort pour se dissoudre, et n'en étant empêché que par la résistance des globes environnans, il est nécessaire que chaque globe soit environné d'autres globes, que, par conséquent, il n'y ait point de globes extrêmes : aussi Pascal avait défini l'univers : centre partout, circonférence nulle part. C'était une vue de génie : si l'univers avait des limites, il ne serait...
Page 93 - ... non comme le résultat de l'action des parties, ou comme une propriété particulière attachée à la combinaison animale, mais comme une substance, un être réel qui, par sa présence, imprime aux organes tous les mouvements dont se composent leurs fonctions, qui retient liés entre eux les divers éléments employés par la nature dans leur composition régulière, et les laisse livrés à la décomposition du moment qu'il s'en est séparé définitivement et sans retour (1).
Page 101 - ... me semble , il me paraît ; elle dit , il est ; et cela sans hésiter, sans chercher un moment. Ce n'est pas une opinion , c'est un axiome qu'elle possède , c'est de la foi la plus ferme et en même temps la plus vraie : c'est de la pure révélation ; seulement c'est une révélation qui ne porte pas sur des mystères , mais sur des principes...
Page 305 - ... affaires humaines , sans que nous cessions d'agir dans une sphère de liberté ; l'empire des lois invariables régissant éternellement, aussi bien que le monde physique , le monde moral , et même le monde civil et politique ; le perfectionnement successif, l'épreuve selon les temps et...
Page 257 - ... de l'inconnu par le connu , de l'invisible par le visible. Elle ne se prêchera plus; elle s'enseignera, et elle se démontrera, au lieu de s'imposer.
Page 268 - ... internes que suivent aussitôt les gestes , l'attitude , la physionomie et la parole : l'organe vocal en particulier est très-propre, par son extrême souplesse , à bien recevoir et à bien rendre ces impressions de l'âme.
Page 44 - C'était comme une académie intime et un institut d'entre soi, dans lesquels, par pur zèle, par pur amour pour la science, on venait poursuivre des études pour lesquelles on avait besoin du commerce familier de la pensée.
Page 250 - Elle n'explique ni comment ceux dont la parole doit faire foi ont le droit d'être crus, ni comment ceux pour lesquels cette parole doit être une règle de jugement peuvent la comprendre et s'y fier; elle n'explique ni la science des maîtres, ni l'intelligence des élèves ; elle suppose que les uns savent et que les autres apprennent, mais après leur avoir contesté la faculté de savoir et d'apprendre.