Oeuvres complètes, Volume 3N. Chaix, 1864 |
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Page 5
... présent que je vous fais de ce poëme , que j'ai choisi comme le plus durable des miens , pour apprendre plus longtemps à ceux qui le liront que le généreux M. de Montoron , par une libéralité inouïe en ce siècle , s'est rendu toutes les ...
... présent que je vous fais de ce poëme , que j'ai choisi comme le plus durable des miens , pour apprendre plus longtemps à ceux qui le liront que le généreux M. de Montoron , par une libéralité inouïe en ce siècle , s'est rendu toutes les ...
Page 23
... présent funeste Qui porte à votre amant sa perte manifeste . Pensez mieux , Émilie , à quoi vous l'exposez , Combien à cet écueil se sont déjà brisés ; Ne vous aveuglez point quand sa mort est visible . ÉMILIE . Ah ! tu sais me frapper ...
... présent funeste Qui porte à votre amant sa perte manifeste . Pensez mieux , Émilie , à quoi vous l'exposez , Combien à cet écueil se sont déjà brisés ; Ne vous aveuglez point quand sa mort est visible . ÉMILIE . Ah ! tu sais me frapper ...
Page 52
... présent de son bien . CINNA . Vous pouvez toutefois ... O ciel ! l'osé - je dire ? ÉMILIE . Que puis - je ? et que crains - tu ? CINNA . Je tremble , je soupire , Et vois que , si nos cœurs avaient mêmes désirs , Je n'aurais pas besoin ...
... présent de son bien . CINNA . Vous pouvez toutefois ... O ciel ! l'osé - je dire ? ÉMILIE . Que puis - je ? et que crains - tu ? CINNA . Je tremble , je soupire , Et vois que , si nos cœurs avaient mêmes désirs , Je n'aurais pas besoin ...
Page 62
... sans produire aucun fruit , Seigneur , jusqu'à présent a fait beaucoup de bruit ; Par les peines d'un autre aucun ne s'intimide : Salvidien à bas a soulevé Lépide ; Murène a succédé , Cépion l'a suivi : Le jour 62 CINNA .
... sans produire aucun fruit , Seigneur , jusqu'à présent a fait beaucoup de bruit ; Par les peines d'un autre aucun ne s'intimide : Salvidien à bas a soulevé Lépide ; Murène a succédé , Cépion l'a suivi : Le jour 62 CINNA .
Page 83
... présent , si loin de chanceler , Que la chute du ciel ne pourrait l'ébranler . Puisse le grand moteur des belles destinées , Pour prolonger vos jours , retrancher nos années ; Et moi , par un bonheur dont chacun soit jaloux , Perdre ...
... présent , si loin de chanceler , Que la chute du ciel ne pourrait l'ébranler . Puisse le grand moteur des belles destinées , Pour prolonger vos jours , retrancher nos années ; Et moi , par un bonheur dont chacun soit jaloux , Perdre ...
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Common terms and phrases
Achillas ACHORÉE ACTE Adieu aime ALBIN ALCIPPE amant âme amour assez AUGUSTE avez bonheur bonté César charmes CHARMION cher chose chrétien ciel Cinna CLARICE CLEANDRE CLÉON CLÉOPATRE CLITON cœur CORNEILLE courage courroux crainte crime dessein devoir Dieu dieux digne dire donner DORANTE douleur doux Égypte ÉMILIE enfin esprit êtes EUPHORBE eût ÉVANDRE FABIAN fais faveur FÉLIX feux flamme fourbe FULVIE GÉRONTE gloire haine homme hymen indigne ISABELLE j'ai j'en jaloux jamais jour juste l'aime l'amour l'autre laisse LÉPIDE Lucain Lucrèce LYSE m'en madame main maître maîtresse malheur MAXIME MÉLISSE Menteur mieux monsieur mort mourir n'en NÉARQUE nuit parler PAULINE père Pharsale PHILISTE PHOTIN pleurs Polyclète POLYEUCTE Pompée prendre PTOLOMÉE puisse punir qu'à qu'un quitte rend rien Romains Rome s'il SABINE sais sang SCÈNE secret seigneur Septime serait seul Sévère sitôt sœur sort souffrir soupirs STRATONICE t'en trépas Velleius Paterculus venger vertu veut veux vœux vois yeux
Popular passages
Page 37 - Oui, Seigneur, dans son mal Rome est trop obstinée : Son peuple, qui s'y plaît, en fuit la guérison : Sa coutume l'emporte, et non pas la raison ; Et cette vieille erreur, que Cinna veut abattre, Est une heureuse erreur dont il est idolâtre. Par qui le monde entier, asservi sous ses lois, L'a vu cent fois marcher sur la tête des rois, Son épargne s'enfler du sac de leurs provinces.
Page 316 - Toute une ville entière, avec pompe bâtie, Semble d'un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer, à ses superbes toits, Que tous ses habitants sont des Dieux ou des Rois.
Page 74 - LTu tas d'hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois les ordres légitimes, Et qui désespérant de les plus éviter, Si tout n'est renversé, ne sauraient subsister.
Page 362 - Laisse-moi parler, toi de qui l'imposture Souille honteusement ce don de la nature : Qui se dit gentilhomme, et ment comme tu fais II ment quand il le dit, et ne le fut jamais.
Page 82 - Je te la donne encor comme à mon assassin. Commençons un combat qui montre par l'issue Qui l'aura mieux de nous ou donnée, ou reçue. Tu trahis mes bienfaits, je les veux redoubler; Je t'en avais comblé, je t'en veux accabler : Ave6*cette beauté que je t'avais donnée, Reçois le consulat pour la prochaine année.
Page 33 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême : Le grand César mon père en a joui de même; D'un œil si différent tous deux l'ont regardé, Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille, Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville; L'autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat.
Page 151 - Source délicieuse, en misères féconde, Que voulez-vous de moi, flatteuses voluptés? Honteux attachements de la chair et du monde, Que ne me quittez-vous, quand je vous ai quittés? Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre : Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre; Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
Page 133 - Cette indigne mollesse et ces lâches défenses Sont des punitions qu'attirent mes offenses ; Mais Dieu, dont on ne doit jamais se défier, Me donne votre exemple à me fortifier.
Page 74 - Moi, seigneur! moi, que j'eusse une âme si traîtresse! Qu'un si lâche dessein... AUGUSTE. Tu tiens mal ta promesse : Sieds-toi, je n'ai pas dit encor ce que je veux ; Tu te justifieras après, si tu le peux. Écoute cependant, et tiens mieux ta parole. Tu veux m'assassiner...
Page 60 - Rentre en toi-même, Octave, et cesse de te plaindre : Quoi ! tu veux qu'on t'épargne , et n'as rien épargné ! Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est...