Oeuvres complètes, Volume 3N. Chaix, 1864 |
From inside the book
Results 1-5 of 33
Page 22
... pouvez - vous haïr sans que la haine éclate ? Assez d'autres sans vous n'ont pas mis en oubli Par quelles cruautés son trône est établi : Tant de braves Romains , tant d'illustres victimes , Qu'à son ambition ont immolés ses crimes ...
... pouvez - vous haïr sans que la haine éclate ? Assez d'autres sans vous n'ont pas mis en oubli Par quelles cruautés son trône est établi : Tant de braves Romains , tant d'illustres victimes , Qu'à son ambition ont immolés ses crimes ...
Page 41
... pouvez juger Que je veux l'affranchir ensemble et la venger . Octave aura donc vu ses fureurs assouvies , Pillé jusqu'aux autels , sacrifié nos vies , Rempli les champs d'horreurs , comblé Rome de morts , Et sera quitte après pour l ...
... pouvez juger Que je veux l'affranchir ensemble et la venger . Octave aura donc vu ses fureurs assouvies , Pillé jusqu'aux autels , sacrifié nos vies , Rempli les champs d'horreurs , comblé Rome de morts , Et sera quitte après pour l ...
Page 52
... pouvez toutefois ... O ciel ! l'osé - je dire ? ÉMILIE . Que puis - je ? et que crains - tu ? CINNA . Je tremble , je soupire , Et vois que , si nos cœurs avaient mêmes désirs , Je n'aurais pas besoin d'expliquer mes soupirs . Ainsi je ...
... pouvez toutefois ... O ciel ! l'osé - je dire ? ÉMILIE . Que puis - je ? et que crains - tu ? CINNA . Je tremble , je soupire , Et vois que , si nos cœurs avaient mêmes désirs , Je n'aurais pas besoin d'expliquer mes soupirs . Ainsi je ...
Page 106
... pouvez pas résister à des pleurs ? POLYEUCTE . Vous ne m'étonnez point ; la pitié qui me blesse Sied bien aux plus grands cœurs , et n'a point de faiblesse . Sur mes pareils , Néarque , un bel ceil est bien fort . Tel craint de le ...
... pouvez pas résister à des pleurs ? POLYEUCTE . Vous ne m'étonnez point ; la pitié qui me blesse Sied bien aux plus grands cœurs , et n'a point de faiblesse . Sur mes pareils , Néarque , un bel ceil est bien fort . Tel craint de le ...
Page 109
... pouvez savoir que nos deux nations N'ont pas sur ce sujet mêmes impressions . Un songe en notre esprit passe pour ridicule , Il ne nous laisse espoir , ni crainte , ni scrupule ; Mais il passe dans Rome avec autorité Pour fidèle miroir ...
... pouvez savoir que nos deux nations N'ont pas sur ce sujet mêmes impressions . Un songe en notre esprit passe pour ridicule , Il ne nous laisse espoir , ni crainte , ni scrupule ; Mais il passe dans Rome avec autorité Pour fidèle miroir ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Achillas ACHORÉE ACTE Adieu aime ALBIN ALCIPPE amant âme amour assez AUGUSTE avez bonheur bonté César charmes CHARMION cher chose chrétien ciel Cinna CLARICE CLEANDRE CLÉON CLÉOPATRE CLITON cœur CORNEILLE courage courroux crainte crime dessein devoir Dieu dieux digne dire donner DORANTE douleur doux Égypte ÉMILIE enfin esprit êtes EUPHORBE eût ÉVANDRE FABIAN fais faveur FÉLIX feux flamme fourbe FULVIE GÉRONTE gloire haine homme hymen indigne ISABELLE j'ai j'en jaloux jamais jour juste l'aime l'amour l'autre laisse LÉPIDE Lucain Lucrèce LYSE m'en madame main maître maîtresse malheur MAXIME MÉLISSE Menteur mieux monsieur mort mourir n'en NÉARQUE nuit parler PAULINE père Pharsale PHILISTE PHOTIN pleurs Polyclète POLYEUCTE Pompée prendre PTOLOMÉE puisse punir qu'à qu'un quitte rend rien Romains Rome s'il SABINE sais sang SCÈNE secret seigneur Septime serait seul Sévère sitôt sœur sort souffrir soupirs STRATONICE t'en trépas Velleius Paterculus venger vertu veut veux vœux vois yeux
Popular passages
Page 37 - Oui, Seigneur, dans son mal Rome est trop obstinée : Son peuple, qui s'y plaît, en fuit la guérison : Sa coutume l'emporte, et non pas la raison ; Et cette vieille erreur, que Cinna veut abattre, Est une heureuse erreur dont il est idolâtre. Par qui le monde entier, asservi sous ses lois, L'a vu cent fois marcher sur la tête des rois, Son épargne s'enfler du sac de leurs provinces.
Page 316 - Toute une ville entière, avec pompe bâtie, Semble d'un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer, à ses superbes toits, Que tous ses habitants sont des Dieux ou des Rois.
Page 74 - LTu tas d'hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois les ordres légitimes, Et qui désespérant de les plus éviter, Si tout n'est renversé, ne sauraient subsister.
Page 362 - Laisse-moi parler, toi de qui l'imposture Souille honteusement ce don de la nature : Qui se dit gentilhomme, et ment comme tu fais II ment quand il le dit, et ne le fut jamais.
Page 82 - Je te la donne encor comme à mon assassin. Commençons un combat qui montre par l'issue Qui l'aura mieux de nous ou donnée, ou reçue. Tu trahis mes bienfaits, je les veux redoubler; Je t'en avais comblé, je t'en veux accabler : Ave6*cette beauté que je t'avais donnée, Reçois le consulat pour la prochaine année.
Page 33 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême : Le grand César mon père en a joui de même; D'un œil si différent tous deux l'ont regardé, Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille, Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville; L'autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat.
Page 151 - Source délicieuse, en misères féconde, Que voulez-vous de moi, flatteuses voluptés? Honteux attachements de la chair et du monde, Que ne me quittez-vous, quand je vous ai quittés? Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre : Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre; Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
Page 133 - Cette indigne mollesse et ces lâches défenses Sont des punitions qu'attirent mes offenses ; Mais Dieu, dont on ne doit jamais se défier, Me donne votre exemple à me fortifier.
Page 74 - Moi, seigneur! moi, que j'eusse une âme si traîtresse! Qu'un si lâche dessein... AUGUSTE. Tu tiens mal ta promesse : Sieds-toi, je n'ai pas dit encor ce que je veux ; Tu te justifieras après, si tu le peux. Écoute cependant, et tiens mieux ta parole. Tu veux m'assassiner...
Page 60 - Rentre en toi-même, Octave, et cesse de te plaindre : Quoi ! tu veux qu'on t'épargne , et n'as rien épargné ! Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est...