Oeuvres complètes, Volume 3N. Chaix, 1864 |
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Page 36
... cour vous nomme , On hait la monarchie ; et le nom d'empereur , Cachant celui de roi , ne fait pas moins d'horreur . Ils passent pour tyran quiconque s'y fait maître ; Qui le sert , pour esclave , et qui l'aime , pour traître ; Qui le ...
... cour vous nomme , On hait la monarchie ; et le nom d'empereur , Cachant celui de roi , ne fait pas moins d'horreur . Ils passent pour tyran quiconque s'y fait maître ; Qui le sert , pour esclave , et qui l'aime , pour traître ; Qui le ...
Page 49
... cours à ma mélancolie . Mon chagrin t'importune , et le trouble où je suis Veut de la solitude à calmer tant d'ennuis . MAXIME . Vous voulez rendre compte à l'objet qui vous blesse De la bonté d'Octave et de votre faiblesse ; L ...
... cours à ma mélancolie . Mon chagrin t'importune , et le trouble où je suis Veut de la solitude à calmer tant d'ennuis . MAXIME . Vous voulez rendre compte à l'objet qui vous blesse De la bonté d'Octave et de votre faiblesse ; L ...
Page 54
... cours d'un sort si malheureux , Les cœurs les plus ingrats sont les plus généreux . CINNA . Vous faites des vertus au gré de votre haine . ÉMILIE . Je me fais des vertus dignes d'une Romaine . CINNA . Un coeur vraiment romain ... ÉMILIE ...
... cours d'un sort si malheureux , Les cœurs les plus ingrats sont les plus généreux . CINNA . Vous faites des vertus au gré de votre haine . ÉMILIE . Je me fais des vertus dignes d'une Romaine . CINNA . Un coeur vraiment romain ... ÉMILIE ...
Page 56
... cours , ma parole est donnée ; Mais ma main , aussitôt contre mon sein tournée , Aux mânes d'un tel prince immolant votre amant , A mon crime forcé joindra mon châtiment , Et par cette action dans l'autre confondue , Recouvrera ma 56 ...
... cours , ma parole est donnée ; Mais ma main , aussitôt contre mon sein tournée , Aux mânes d'un tel prince immolant votre amant , A mon crime forcé joindra mon châtiment , Et par cette action dans l'autre confondue , Recouvrera ma 56 ...
Page 57
... cours après lui , Fulvie , Et si ton amitié daigne me secourir , Arrache - lui du cœur ce dessein de mourir ; Dis - lui ... FULVIE . Qu'en sa faveur , vous laissez vivre Auguste ? ÉMILIE . Ah ! c'est faire à ma haine une loi trop ...
... cours après lui , Fulvie , Et si ton amitié daigne me secourir , Arrache - lui du cœur ce dessein de mourir ; Dis - lui ... FULVIE . Qu'en sa faveur , vous laissez vivre Auguste ? ÉMILIE . Ah ! c'est faire à ma haine une loi trop ...
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Common terms and phrases
Achillas ACHORÉE ACTE Adieu aime ALBIN ALCIPPE amant âme amour assez AUGUSTE avez bonheur bonté César charmes CHARMION cher chose chrétien ciel Cinna CLARICE CLEANDRE CLÉON CLÉOPATRE CLITON cœur CORNEILLE courage courroux crainte crime dessein devoir Dieu dieux digne dire donner DORANTE douleur doux Égypte ÉMILIE enfin esprit êtes EUPHORBE eût ÉVANDRE FABIAN fais faveur FÉLIX feux flamme fourbe FULVIE GÉRONTE gloire haine homme hymen indigne ISABELLE j'ai j'en jaloux jamais jour juste l'aime l'amour l'autre laisse LÉPIDE Lucain Lucrèce LYSE m'en madame main maître maîtresse malheur MAXIME MÉLISSE Menteur mieux monsieur mort mourir n'en NÉARQUE nuit parler PAULINE père Pharsale PHILISTE PHOTIN pleurs Polyclète POLYEUCTE Pompée prendre PTOLOMÉE puisse punir qu'à qu'un quitte rend rien Romains Rome s'il SABINE sais sang SCÈNE secret seigneur Septime serait seul Sévère sitôt sœur sort souffrir soupirs STRATONICE t'en trépas Velleius Paterculus venger vertu veut veux vœux vois yeux
Popular passages
Page 37 - Oui, Seigneur, dans son mal Rome est trop obstinée : Son peuple, qui s'y plaît, en fuit la guérison : Sa coutume l'emporte, et non pas la raison ; Et cette vieille erreur, que Cinna veut abattre, Est une heureuse erreur dont il est idolâtre. Par qui le monde entier, asservi sous ses lois, L'a vu cent fois marcher sur la tête des rois, Son épargne s'enfler du sac de leurs provinces.
Page 316 - Toute une ville entière, avec pompe bâtie, Semble d'un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer, à ses superbes toits, Que tous ses habitants sont des Dieux ou des Rois.
Page 74 - LTu tas d'hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois les ordres légitimes, Et qui désespérant de les plus éviter, Si tout n'est renversé, ne sauraient subsister.
Page 362 - Laisse-moi parler, toi de qui l'imposture Souille honteusement ce don de la nature : Qui se dit gentilhomme, et ment comme tu fais II ment quand il le dit, et ne le fut jamais.
Page 82 - Je te la donne encor comme à mon assassin. Commençons un combat qui montre par l'issue Qui l'aura mieux de nous ou donnée, ou reçue. Tu trahis mes bienfaits, je les veux redoubler; Je t'en avais comblé, je t'en veux accabler : Ave6*cette beauté que je t'avais donnée, Reçois le consulat pour la prochaine année.
Page 33 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême : Le grand César mon père en a joui de même; D'un œil si différent tous deux l'ont regardé, Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille, Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville; L'autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat.
Page 151 - Source délicieuse, en misères féconde, Que voulez-vous de moi, flatteuses voluptés? Honteux attachements de la chair et du monde, Que ne me quittez-vous, quand je vous ai quittés? Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre : Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre; Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
Page 133 - Cette indigne mollesse et ces lâches défenses Sont des punitions qu'attirent mes offenses ; Mais Dieu, dont on ne doit jamais se défier, Me donne votre exemple à me fortifier.
Page 74 - Moi, seigneur! moi, que j'eusse une âme si traîtresse! Qu'un si lâche dessein... AUGUSTE. Tu tiens mal ta promesse : Sieds-toi, je n'ai pas dit encor ce que je veux ; Tu te justifieras après, si tu le peux. Écoute cependant, et tiens mieux ta parole. Tu veux m'assassiner...
Page 60 - Rentre en toi-même, Octave, et cesse de te plaindre : Quoi ! tu veux qu'on t'épargne , et n'as rien épargné ! Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est...