Oeuvres complètes, Volume 3N. Chaix, 1864 |
From inside the book
Results 1-5 of 63
Page 21
... êtes chez lui la plus considérée ; Et de ses courtisans souvent les plus heureux Vous pressent à genoux de lui parler pour eux . ÉMILIE . Toute cette faveur ne me rend pas mon père ; Et de quelque façon que l'on me considère , Abondante ...
... êtes chez lui la plus considérée ; Et de ses courtisans souvent les plus heureux Vous pressent à genoux de lui parler pour eux . ÉMILIE . Toute cette faveur ne me rend pas mon père ; Et de quelque façon que l'on me considère , Abondante ...
Page 27
... êtes nés . » A peine ai - je achevé , que chacun renouvelle , Par un noble serment , le vœu d'être fidèle : L'occasion leur plaît ; mais chacun veut pour soi L'honneur du premier coup , que j'ai choisi pour moi . La raison règle enfin l ...
... êtes nés . » A peine ai - je achevé , que chacun renouvelle , Par un noble serment , le vœu d'être fidèle : L'occasion leur plaît ; mais chacun veut pour soi L'honneur du premier coup , que j'ai choisi pour moi . La raison règle enfin l ...
Page 28
... chercher , Si ma dextérité n'eût su l'en empêcher ; Je vous en donne avis , de peur d'une surprise . Il presse fort . ÉMILIE . Mander les chefs de l'entreprise ! Tous deux ! en même temps ! Vous êtes découverts 28 CINNA .
... chercher , Si ma dextérité n'eût su l'en empêcher ; Je vous en donne avis , de peur d'une surprise . Il presse fort . ÉMILIE . Mander les chefs de l'entreprise ! Tous deux ! en même temps ! Vous êtes découverts 28 CINNA .
Page 29
... êtes déçue ? ÉMILIE . Mais que deviendras - tu si l'entreprise est sue ? CINNA . S'il est pour me trahir des esprits assez bas , Ma vertu pour le moins ne me trahira pas : Vous la verrez , brillante au bord des précipices , Se couronner ...
... êtes déçue ? ÉMILIE . Mais que deviendras - tu si l'entreprise est sue ? CINNA . S'il est pour me trahir des esprits assez bas , Ma vertu pour le moins ne me trahira pas : Vous la verrez , brillante au bord des précipices , Se couronner ...
Page 34
... êtes justement , et c'est sans attentat Que vous avez changé la forme de l'État . Rome est dessous vos lois par le droit de la guerre , Qui sous les lois de Rome a mis toute la terre ; Vos armes l'ont conquise , et tous les conquérants ...
... êtes justement , et c'est sans attentat Que vous avez changé la forme de l'État . Rome est dessous vos lois par le droit de la guerre , Qui sous les lois de Rome a mis toute la terre ; Vos armes l'ont conquise , et tous les conquérants ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
Achillas ACHORÉE ACTE Adieu aime ALBIN ALCIPPE amant âme amour assez AUGUSTE avez bonheur bonté César charmes CHARMION cher chose chrétien ciel Cinna CLARICE CLEANDRE CLÉON CLÉOPATRE CLITON cœur CORNEILLE courage courroux crainte crime dessein devoir Dieu dieux digne dire donner DORANTE douleur doux Égypte ÉMILIE enfin esprit êtes EUPHORBE eût ÉVANDRE FABIAN fais faveur FÉLIX feux flamme fourbe FULVIE GÉRONTE gloire haine homme hymen indigne ISABELLE j'ai j'en jaloux jamais jour juste l'aime l'amour l'autre laisse LÉPIDE Lucain Lucrèce LYSE m'en madame main maître maîtresse malheur MAXIME MÉLISSE Menteur mieux monsieur mort mourir n'en NÉARQUE nuit parler PAULINE père Pharsale PHILISTE PHOTIN pleurs Polyclète POLYEUCTE Pompée prendre PTOLOMÉE puisse punir qu'à qu'un quitte rend rien Romains Rome s'il SABINE sais sang SCÈNE secret seigneur Septime serait seul Sévère sitôt sœur sort souffrir soupirs STRATONICE t'en trépas Velleius Paterculus venger vertu veut veux vœux vois yeux
Popular passages
Page 37 - Oui, Seigneur, dans son mal Rome est trop obstinée : Son peuple, qui s'y plaît, en fuit la guérison : Sa coutume l'emporte, et non pas la raison ; Et cette vieille erreur, que Cinna veut abattre, Est une heureuse erreur dont il est idolâtre. Par qui le monde entier, asservi sous ses lois, L'a vu cent fois marcher sur la tête des rois, Son épargne s'enfler du sac de leurs provinces.
Page 316 - Toute une ville entière, avec pompe bâtie, Semble d'un vieux fossé par miracle sortie, Et nous fait présumer, à ses superbes toits, Que tous ses habitants sont des Dieux ou des Rois.
Page 74 - LTu tas d'hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois les ordres légitimes, Et qui désespérant de les plus éviter, Si tout n'est renversé, ne sauraient subsister.
Page 362 - Laisse-moi parler, toi de qui l'imposture Souille honteusement ce don de la nature : Qui se dit gentilhomme, et ment comme tu fais II ment quand il le dit, et ne le fut jamais.
Page 82 - Je te la donne encor comme à mon assassin. Commençons un combat qui montre par l'issue Qui l'aura mieux de nous ou donnée, ou reçue. Tu trahis mes bienfaits, je les veux redoubler; Je t'en avais comblé, je t'en veux accabler : Ave6*cette beauté que je t'avais donnée, Reçois le consulat pour la prochaine année.
Page 33 - Sylla m'a précédé dans ce pouvoir suprême : Le grand César mon père en a joui de même; D'un œil si différent tous deux l'ont regardé, Que l'un s'en est démis, et l'autre l'a gardé : Mais l'un, cruel, barbare, est mort aimé, tranquille, Comme un bon citoyen dans le sein de sa ville; L'autre, tout débonnaire, au milieu du sénat A vu trancher ses jours par un assassinat.
Page 151 - Source délicieuse, en misères féconde, Que voulez-vous de moi, flatteuses voluptés? Honteux attachements de la chair et du monde, Que ne me quittez-vous, quand je vous ai quittés? Allez, honneurs, plaisirs, qui me livrez la guerre : Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre; Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
Page 133 - Cette indigne mollesse et ces lâches défenses Sont des punitions qu'attirent mes offenses ; Mais Dieu, dont on ne doit jamais se défier, Me donne votre exemple à me fortifier.
Page 74 - Moi, seigneur! moi, que j'eusse une âme si traîtresse! Qu'un si lâche dessein... AUGUSTE. Tu tiens mal ta promesse : Sieds-toi, je n'ai pas dit encor ce que je veux ; Tu te justifieras après, si tu le peux. Écoute cependant, et tiens mieux ta parole. Tu veux m'assassiner...
Page 60 - Rentre en toi-même, Octave, et cesse de te plaindre : Quoi ! tu veux qu'on t'épargne , et n'as rien épargné ! Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est...