La diplomatie venitienne. Les princes de l'Europe au XVIme siecle (etc.)

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Henris Plon, 1862 - 616 pages
 

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Popular passages

Page 419 - ... logements, de donner l'assaut à une ville, ou bien de la défendre, de diriger l'artillerie; il ne comprend pas seulement tout ce qui a trait à la guerre maritime, mais il est...
Page 343 - Naples au dessus de ses affaires. Mon allée fut d'Ast, pour les remercier des bonnes responses qu'ils avoient faites à deux ambassadeurs du roy, et pour les entretenir en son amour, s'il m'estoit possible; car voyant leurs forces, leur sens et leur conduite, ils le pouvoient aisément troubler, et nuls autres en Italie. Le duc de Milan...
Page 545 - Ce furent ceux mêmes que l'Amiral avait estimés les plus faibles qui se montrèrent les plus osés. Le vote étant donc unanime à réprouver ses projets , il se tourna vers le Roi et lui dit : Sire, puisque Votre Majesté, de l'avis de ceux qui sont ici, est entraînée à ne pas saisir une occasion aussi fortuite pour son honneur et son service, je ne puis m'opposer à ce qu'Elle a fait, mais j'ai l'assurance qu'Elle aura lieu de s'en repentir. Et il...
Page 341 - Extraits des procès-verbaux des séances du comité historique des monuments écrits depuis son origine jusqu'à la réorganisation du 5 septembre 1848...
Page 417 - Il aime beaucoup la recherche dans son. habillement, qui est galonné et chamarré, riche en pierreries et en ornements précieux: les pourpoints mêmes sont bien travaillés et tissés en or; ses chemises sont des plus belles, et il en montre la broderie à l'ouverture du pourpoint, toutes choses à l'usage de France, et dont l'ensemble contribue à l'exquisité de Ia vie et au bien de la santé'.
Page 598 - L'histoire ne lâche point son homme. Qui a bu une seule fois à ce vin fort et amer, y boira jusqu'à la mort. Jamais je ne m'en détournai, même en de pénibles jours; quand la tristesse du passé et la tristesse du présent se mêlèrent, et que, sur nos propres ruines, j'écrivais 93, ma santé put défaillir, non mon âme, ni ma volonté. Tout le jour, je m'attachais à ce...
Page 256 - Fendant plus de vingt années, de i558 à i579, il conserva auprès de lui deux partis rivaux entre lesquels il partagea sa confiance et son pouvoir. En agissant ainsi , il avait pour but de s'éclairer de leurs opinions contradictoires , de recourir, selon les occasions, aux qualités différentes de leurs chefs, et d'être servi avec plus d'émulation. A la tête de ces deux partis furent longtemps le duc d'Albe et Ruy Gomez de Silva , prince d'Eboli , dont l'un était aussi altier et résolu que...
Page 236 - Il va quelquefois à la chasse, surtout au sanglier : mais, à Bologne, il est rarement sorti de son palais, et seulement pour assister à la messe en quelque église. Il est religieux plus que jamais. Il parle et discourt beaucoup plus qu'il ne le faisait en Espagne. Il m'est arrivé de négocier avec lui pendant deux heures de suite : ce que, en Espagne, il ne faisait pas.
Page 414 - Hongrie et l'Italie, il y en a de plus grands et de plus puissants, tels que l'Allemagne et l'Espagne; mais nul n'est aussi uni, aussi facile à manier que la France. Voilà sa force, à mon sens' : unité et obéissance, deux biens qui dérivent des deux causes ci-dessus énoncées. La liberté, sans doute, est le plus haut parmi les biens de la terre, mais tous les hommes ne sont pas dignes de la liberté. Il ya des peuples nés pour obéir, il y en a d'antres qui sont faits pour commander.
Page 326 - ... brunette et fort jolie de visage, et, pour son âge, fort rusée ; de sorte que ce qu'elle s'est une fois mis dans l'esprit, elle le veut obtenir de toutes manières, qu'il faille rire ou pleurer pour cela1.

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