Impressions de théâtre ...Société française d'imprimerie et de librairie, 1895 - Drama |
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acte Adèle aime Alladine amant âme amour amusante artistes assez beau Bérénice bonhomme Boubouroche Bouchor bourgeois Cabotins Caligula chanson charme chose chrétienne cœur comédie comédiens Corneille couleur coup couplet Courteline crois délicieuse Dèmèter Dieu dire don Japhet drame Edouard Pailleron enfants enfin femme Gaud gens Georges Courteline Georges Dandin Gigolette Grigneux Hadès Hérondas heureux homme Hugo j'ai joie jolie jour l'amour l'empereur l'oreille cassée laisse Lefebvre Louis XI Mæterlinck Maurice Bouchor mélancolique ment Mlle Mme de Laversée Mme Judic Molière monde Monsieur morale Morin mort Page d'amour Pailleron Palomides Pasquinot passe pauvre Pégomas Percinet père Perséphone personnages petite peut-être Phèdre pièce Pierre Loti plaisir poésie poète presque Racine Rémoussin reste rien roman sais Sans-Gêne Sardou savez scène Séjan sentiments serait seul Silvestre simple sœur soir Solness Sylvette tableau théâtre Tibère Tintagiles tion tragédie Valentine vaudeville Victorien Sardou vieille vierge vieux voilà vrai Yann yeux Ygraine
Popular passages
Page 66 - Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
Page 66 - Ils ne songent pas qu'au contraire toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien, et que tout ce grand nombre d'incidents a toujours été le refuge des poètes qui ne sentaient dans leur génie ni assez d'abondance ni assez de force pour attacher durant cinq actes leurs spectateurs par une action simple, soutenue de la violence des passions, de la beauté des sentiments et de l'élégance de l'expression.
Page 276 - Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger de l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.
Page 177 - Combien d'hommes admirables, et qui avaient de très beaux génies, sont morts sans qu'on en ait parlé ! Combien vivent encore dont on ne parle point, et dont on ne parlera jamais!
Page 127 - L'on mange ailleurs des fruits précoces, l'on force la terre et les saisons pour fournir à sa délicatesse : de simples bourgeois , seulement à cause qu'ils étaient riches , ont eu l'audace d'avaler en un seul morceau la nourriture de cent familles. Tienne qui voudra contre de si grandes extrémités, je ne veux être, si je le puis, ni malheureux , ni heureux : je me jette et me réfugie dans la médiocrité.
Page 37 - Comme il a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits, On m'a vu ce que vous êtes ; Vous serez ce que je suis. Cependant j'ai quelques charmes Qui sont assez éclatants...
Page 127 - II ya des misères sur la terre qui saisissent le cœur ; il manque à quelques-uns jusqu'aux aliments ; ils redoutent l'hiver, ils appréhendent de vivre. L'on mange ailleurs des fruits précoces ; l'on force la terre et les saisons pour fournir à sa délicatesse ; de simples bourgeois, seulement à cause qu'ils étaient riches, ont eu l'audace d'avaler en un seul morceau la nourriture de cent familles. Tienne qui voudra contre de si grandes extrémités : je ne veux être, si je le...
Page 38 - A qui l'âme applaudit sans qu'elle se consulte , Et qui, ne concevant que d'aveugles désirs, Languit dans les faveurs , et meurt dans les plaisirs : Ma passion pour vous, généreuse et solide, A la vertu pour âme, et la raison pour guide, La gloire pour objet , et veut sous votre loi Mettre en ce jour illustre et l'univers et moi.
Page 150 - Je ne sais pas pourquoi tout ce qu'ils font m'apparaît si étrange et si grave ... Ils attendent la nuit, simplement, sous leur lampe, comme nous l'aurions attendue sous la nôtre ; et cependant je crois les voir du haut d'un autre monde, parce que je sais une petite vérité qu'ils ne savent pas encore...
Page 338 - Le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît point; on le sait en mille choses. Je dis que le cœur aime l'être universel naturellement, et soi-même naturellement, selon qu'il s'y adonne ; et il se durcit contre l'un ou l'autre, à son choix.