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environ, il n'y en a plus que 849,000, contre 1,072,000 en 1879, et 1,459,000 en 1870.

Quand on compare les résultats obtenus avec ceux de 1875, il ne semble pas que les proportions entre les surfaces occupées par les grandes et les petites exploitations aient beaucoup varié. Ainsi pour la Grande-Bretagne la surface divisée en fermes de 50 acres (20 hectares 23 ares) et au-dessous est encore de 15 p. 100 du total, 15 p. 100 aussi pour celle où les exploitations sont de 50 à 100 acres (40 hectares 46 ares), pour les exploitations de 100 à 300 acres (121 hectares 38 ares), 42 p. 100; pour celles de 300 à 500 acres (202 hectares 30 ares), 16 p. 100; pour celles de 500 à 1000 acres (404 hectares 60 ares), 10 p. 100 et seulement 2 p. 100 pour les fermes au delà de 1,000 acres (404 hectares 60 ares).

Il n'y a que l'Angleterre qui présente une tendance à l'extension des fermes, les petites exploitations de 50 acres (20 hectares 23) et au-dessous ne comptant plus que pour 14 p. 100 au lieu de 15 p. 100 du total, et celles de 50 à 300 acres (20 hectares 23 ares à 121 hectares 38 ares), 54 p. 100 au lieu de 56 p. 100 en 1875, tandis que celles de 300 acres (121 hectares 38 ares) montent à 32 p. 100, ou près du tiers du sol cultivé contre 29 p. 100 en 1875.

En Écosse ce sont plutôt les exploitations entre 50 et 300 acres (20 hectares 23 ares à 121 hectares 38 ares), qui augmentent, elles figurent au total pour 59 p. 100 au lieu de 58 p. 100 en 1875; les fermes d'étendue médiocre ont aussi progressé dans le pays de Galles, en sorte que pour l'ensemble de la Grande-Bretagne, les proportions sont restées presque les mêmes.

Il n'y a pas non plus à signaler de changement en ce qui regarde le cheptel. Les exploitations moyennes, de 50 à 300 acres (20 hectares 23, ares à 121 hectares 38 ares), ont encore 58 p. 100 du bétail et 50 p. 100 des moutons de la Grande-Bretagne, et le nombre des moutons des petites. exploitations n'est plus que de 17p. 100 au lieu de 18 p. 100 en 1875; le bétail y est de 24 p. 100, soit le quart du total.

Il faut noter, comme l'a fait M. Valpy, dans son rapport en 1875, que la proportion très grande de moutons sur les petites exploitations de l'Écosse et du pays de Galles est due à ce que les cultivateurs mettent à profit de vastes påtis non compris dans la statistique agricole.

R. GIFFEN.

25 septembre 1880.

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