Elisabeth ou Les Exilés en Sibérie: Suivi de La Prise de Jéricho |
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... tombe , et rien n'est plus frappant que les efforts qu'elle fait pour résister à une passion qu'elle ose à peine s'avouer à elle même , et que les combats qu'offrent ses lettres entre la passion et la vertu , l'amour et le devoir ; on ...
... tombe , et rien n'est plus frappant que les efforts qu'elle fait pour résister à une passion qu'elle ose à peine s'avouer à elle même , et que les combats qu'offrent ses lettres entre la passion et la vertu , l'amour et le devoir ; on ...
Page xiii
... tombe , non parce qu'elle n'a pas aperçu le danger , mais parce qu'elle s'est cru les forces nécessaires pour le surmonter ; et sa chute a été moins le résultat de son ignorance que l'effet de sa présomption . Madame Cottin , malgré la ...
... tombe , non parce qu'elle n'a pas aperçu le danger , mais parce qu'elle s'est cru les forces nécessaires pour le surmonter ; et sa chute a été moins le résultat de son ignorance que l'effet de sa présomption . Madame Cottin , malgré la ...
Page xv
... tombe malade ; ce tendre soutien de sa faiblesse lui est enlevé , et elle ne peut , au milieu de sa détresse , s'empêcher de laisser échapper ces mots : O mon père , ma tendre mère , 66 que faites vous , maintenant que tout secours ...
... tombe malade ; ce tendre soutien de sa faiblesse lui est enlevé , et elle ne peut , au milieu de sa détresse , s'empêcher de laisser échapper ces mots : O mon père , ma tendre mère , 66 que faites vous , maintenant que tout secours ...
Page 3
... tombe sur la terre , et ne la quitte plus qu'à la fin de Mai . Il est vrai qu'alors , quand le soleil commence à la fondre , c'est une chose merveilleuse que la promptitude avec laquelle les arbres se couv- rent de feuilles et les ...
... tombe sur la terre , et ne la quitte plus qu'à la fin de Mai . Il est vrai qu'alors , quand le soleil commence à la fondre , c'est une chose merveilleuse que la promptitude avec laquelle les arbres se couv- rent de feuilles et les ...
Page 47
... tombe et s'apaise ; le cœur de Springer se rassure , celui de Smo- loff gémit . Elisabeth dégage son bras ; elle veut marcher seule ; elle veut braver , aux yeux de son père , ce reste d'orage qui agite encore les airs ; elle est fière ...
... tombe et s'apaise ; le cœur de Springer se rassure , celui de Smo- loff gémit . Elisabeth dégage son bras ; elle veut marcher seule ; elle veut braver , aux yeux de son père , ce reste d'orage qui agite encore les airs ; elle est fière ...
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Elisabeth ou Les exilés de Sibérie ; suivi de La prise de Jéricho Sophie Cottin No preview available - 1827 |
Common terms and phrases
âme animaux arbres assez beth bonheur bras brebis buffle Buffon cabane chasse chercher cheval chien ciel climat cœur cœur innocent corps courage d'Elisabeth d'Ischim demander déserts devant Dieu dit-elle donner douleur Elisabeth enfant époux espèce éxilés femme fleuves force forêt goût heureuse idées Jacques Rossi jamais jeune fille jeune homme jeune Smoloff joie jour Kamchatka kopecks l'animal L'éléphant l'empereur l'éxil l'homme laisse larmes lion Livonie loff loin Madame Cottin main malheur ment mère missionnaire monde mône montagnes Moscou mouvement n'avait nature neige objets oiseaux ouvrages parents parler paroît paroles passer patrie pauvre pensée père Pétersbourg peut-être Phé Phédora pied plaisir pleurait pouvait premier puissance qu'un regards rien rochers roubles route Russie s'approcha Saïmka sais Sarapoul sauvages secours semble sentiment sera seul Sibérie singe SOHO soleil souvent Springer style talent Tartare tendre terre tête tigre Tioumen Tobol Tobolsk touché trouve venait verstes vivement voit voix Volga yeux
Popular passages
Page 118 - ... obéissance. Plus sensible au souvenir des bienfaits qu'à celui des outrages, il ne se rebute pas par les mauvais traitements; il les subit, les oublie, ou ne s'en souvient que pour s'attacher davantage: loin de s'irriter ou de fuir, il s'expose de lui-même à de nouvelles épreuves; il lèche cette main, instrument de douleur, qui vient de le frapper; il ne lui oppose que la plainte, et la désarme enfin par la patience et la soumission.
Page 137 - DANS la classe des animaux carnassiers, le lion est le premier, le tigre est le second ; et comme le premier, même dans un mauvais genre, est toujours le plus grand et souvent le meilleur, le second est ordinairement le plus méchant de tous. A la fierté, au courage, à la force, le lion joint la noblesse, la clémence, la magnanimité, tandis que le tigre est bassement féroce, cruel sans justice, c'est-à-dire sans nécessité. Il en est de même dans tout ordre de choses où les rangs sont donnés...
Page ii - ... c'est que chaque ouvrage est un tout, et qu'elle travaille sur un plan éternel dont elle ne s'écarte jamais; elle prépare en silence les germes de ses productions; elle ébauche, par un acte unique, la forme primitive de tout être vivant; elle la développe, elle la perfectionne par un mouvement continu et dans un temps prescrit.
Page 146 - ... demi-ouvertes au vent et doucement enflées sont les voiles qui poussent le vaisseau vivant, navire et pilote à la fois. Fier de sa noblesse, jaloux de sa beauté, le cygne semble faire parade de tous ses avantages; il a l'air de chercher à recueillir des suffrages, à captiver les regards ; et il les captive en effet...
Page 117 - ... suffit, il entend les signes de sa volonté : sans avoir, comme l'homme, la lumière de la pensée, il a toute la chaleur du sentiment; il a de plus que lui la fidélité, la constance dans ses affections; nulle ambition, nul intérêt, nul désir de vengeance, nulle crainte que celle de déplaire; il est tout...
Page 4 - ... qui couvrent les terres élevées, s'étendent des espèces de landes, des savanes qui n'ont rien de commun avec nos prairies; les mauvaises herbes y surmontent, y étouffent les bonnes : ce n'est point ce gazon fin qui semble faire le duvet de la terre, ce n'est point cette pelouse émaillée qui annonce sa brillante fécondité ; ce sont des végétaux agrestes, des herbes dures, épineuses, entrelacées les unes dans les autres, qui semblent moins tenir à la terre qu'elles ne tiennent entre...
Page ix - Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la postérité. La quantité des connaissances, la singularité des faits, la nouveauté même des découvertes, ne sont pas de sûrs garants de l'immortalité ; si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets, s'ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périront...
Page iii - C'est faute de plan, c'est pour n'avoir pas assez réfléchi sur son objet, qu'un homme d'esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où commencer à écrire. Il aperçoit à la fois un grand nombre d'idées ; et comme il ne les a ni comparées ni subordonnées, rien ne le détermine à préférer les unes aux autres ; il demeure donc dans la perplexité : mais lorsqu'il se sera...
Page 8 - Elle est bien différente de cette facilité naturelle de parler qui n'est qu'un talent, une qualité accordée à tous ceux dont les passions sont fortes, les organes souples et l'imagination prompte. Ces hommes sentent vivement, s'affectent de même, le marquent fortement au dehors; et, par une impression purement mécanique, ils transmettent aux autres leur enthousiasme et leurs affections.
Page ii - ... plus clair aux yeux, mais le dessein de l'auteur demeure obscur ; il ne peut faire impression sur l'esprit du lecteur, il ne peut même se faire sentir que par la continuité du fil, par la dépendance harmonique des idées, par un développement successif, une gradation soutenue, un mouvement uniforme que toute interruption détruit ou fait languir. Pourquoi les ouvrages do la nature sontils si parfaits? c'est que chaque...