Grandeur et décadence des Romains, Politique des Romains, Dialoque de Sylla et d'Eucrate, Lysimaque, et Pensées: lettres persanes et Temple de Gnide |
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Page 4
... tyrannie ; mais sa conduite avant son malheur , que l'on voit qu'il prévoyait ; sa douceur pour les peuples vaincus ; sa libéralité envers les soldats ; cet art qu'il eut d'intéres- ser tant de gens à sa conservation ; ses ouvrages ...
... tyrannie ; mais sa conduite avant son malheur , que l'on voit qu'il prévoyait ; sa douceur pour les peuples vaincus ; sa libéralité envers les soldats ; cet art qu'il eut d'intéres- ser tant de gens à sa conservation ; ses ouvrages ...
Page 8
... tyrannie des décemvirs , à quel point l'agrandisse- ment de Rome dépendait de sa liberté . L'État sembla avoir perdu l'âme qui le faisait mouvoir 3 . Il n'y eut plus dans la ville que deux sortes de gens : ceux qui souffraient la ...
... tyrannie des décemvirs , à quel point l'agrandisse- ment de Rome dépendait de sa liberté . L'État sembla avoir perdu l'âme qui le faisait mouvoir 3 . Il n'y eut plus dans la ville que deux sortes de gens : ceux qui souffraient la ...
Page 19
... tyrannie d'un prince ne met pas un État plus près de sa ruine que l'indifférence pour le bien commun n'y met une république . L'avantage d'un État libre est que. [ La guerre de Pyrrhus ouvrit l'esprit aux Romains : avec un en- nemi qui ...
... tyrannie d'un prince ne met pas un État plus près de sa ruine que l'indifférence pour le bien commun n'y met une république . L'avantage d'un État libre est que. [ La guerre de Pyrrhus ouvrit l'esprit aux Romains : avec un en- nemi qui ...
Page 42
... tyrannie qui le forçait d'opprimer ses sujets , et de perdre leur amour . Lorsqu'ils accordaient la paix à quelque prince , ils prenaient quelqu'un de ses frères ou de ses enfants en otage ; ce qui leur donnait le moyen de troubler son ...
... tyrannie qui le forçait d'opprimer ses sujets , et de perdre leur amour . Lorsqu'ils accordaient la paix à quelque prince , ils prenaient quelqu'un de ses frères ou de ses enfants en otage ; ce qui leur donnait le moyen de troubler son ...
Page 56
... , et qui craignait que la populace n'élevât à la tyrannie quelque tribun . 1 ZONARAS , 1. II . * Origine des tribuns du peuple . Le peuple employait pour lui ses propres forces , et 56 GRANDEUR ET DÉCADENCE DES ROMAINS ,
... , et qui craignait que la populace n'élevât à la tyrannie quelque tribun . 1 ZONARAS , 1. II . * Origine des tribuns du peuple . Le peuple employait pour lui ses propres forces , et 56 GRANDEUR ET DÉCADENCE DES ROMAINS ,
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Common terms and phrases
aime Alcoran âme amour Ardasire armées Arsace Aspar avaient avez Bactriane barbares bataille de Cannes bonheur Callisthène Carthage César cesse charmes cher Usbek choses chrétiens Cicéron citoyens cœur crime Denys d'Halicarnasse dervis Dieu dieux dire dis-je dit-il divine donner empereurs ennemis esclaves esprit état eunuques faisait femmes firent gens gouvernement Grecs guerre heureux homme Ibben Isménie Ispahan j'ai j'étais jamais jours l'amour l'empire l'esprit laisse lettre Lettres persanes lois lune de Chahban lune de Chalval lune de Gemmadi lune de Rebiab mains maître malheureux mille Mithridate mœurs monde Montesquieu n'avait n'était nation parler Parthes passer pays penser père Perse personne peuple plaisirs Polybe pouvait premier eunuque presque prince puissance qu'un raison religion république RICA A USBEK rien rois Romains Rome semble sénat sentir sérail d'Ispahan serait seul Smyrne soldats sortes sujets Sylla terre Thémire Tite-Live toyens Troglodytes trouve tyrannie USBEK A RHÉDI Venise Vénus vertu voulait Voyez
Popular passages
Page 133 - Ce n'est pas la Fortune qui domine le Monde. On peut le demander aux Romains, qui eurent une suite continuelle de prospérités quand ils se gouvernèrent sur un certain plan, et une suite non interrompue de revers lorsqu'ils se conduisirent sur un autre. Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui...
Page 214 - Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille , je le rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose qui fût utile à ma famille, et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l'oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l'Europe et au genre humain , je le regarderais comme un crime.
Page 133 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent, la maintiennent ou la précipitent : tous les accidents sont soumis à ces causes; et, si le hasard d'une bataille, c'est-à-dire une cause particulière, a ruiné un État, il y avait une cause générale qui faisait que cet Etat devait périr par une seule bataille ; en un mot, l'allure principale entraîne avec elle tous les accidents particuliers.
Page 97 - Il n'ya point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu'on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s'étaient sauvés.
Page 230 - Une belle action est celle qui a de la bonté , et qui demande de la force pour la faire. La plupart des hommes sont plus capables de grandes actions que de bonnes.
Page 209 - ... prendre la peine de briller: un homme de cette espèce présente toujours le flanc, et tous les autres sont sous le bouclier. Rien ne m'amuse plus que de voir un conteur ennuyeux faire une histoire circonstanciée sans quartier : je ne suis pas attentif à l'histoire, mais à la manière de la faire. Pour la plupart des gens , j'aime mieux les approuver que de les écouter. Je n'ai jamais voulu souffrir qu'un homme d'esprit s'avisât de me railler deux fois de suite. J'ai assez aimé ma famille...
Page 275 - est le plus puissant prince de l'Europe. Il n'a point de mines d'or comme le roi d'Espagne son voisin ; mais il a plus de richesses que lui , parce qu'il les tire de la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines.
Page 446 - Ce sont ici les poètes , me dit-il ; c'est-à-dire ces auteurs dont le métier est de mettre des entraves au bon sens , et d'accabler la raison sous les agréments...
Page 361 - Vous pourrez trouver de l'esprit et du bon sens chez les Espagnols ; mais n'en cherchez point dans leurs livres. Voyez une de leurs bibliothèques , les romans d'un côté , et les scolastiques de l'autre : vous diriez que les parties en ont été faites , et le tout rassemblé par quelque ennemi secret de la raison humaine. Le seul de leurs livres qui soit bon est celui qui a fait voir le ridicule de tous les autres...
Page 28 - Ce n'est pas ordinairement la perte réelle que l'on fait dans une bataille (c'est-à-dire celle de quelques milliers d'hommes) qui est funeste à un état , mais la perte imaginaire et le découragement qui le prive des forces mêmes que la fortune lui avoit laissées.