Grandeur et décadence des Romains, Politique des Romains, Dialoque de Sylla et d'Eucrate, Lysimaque, et Pensées: lettres persanes et Temple de Gnide |
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Page 10
... Carthage la neuve . Marius , malgré sa vieillesse , allait tous les jours au champ de Mars . Pompée , à l'âge de cinquante - huit ans , allait combattre tout armé avec les jeunes gens ; il montait à cheval , courait à bride abattue , et ...
... Carthage la neuve . Marius , malgré sa vieillesse , allait tous les jours au champ de Mars . Pompée , à l'âge de cinquante - huit ans , allait combattre tout armé avec les jeunes gens ; il montait à cheval , courait à bride abattue , et ...
Page 18
... Carthage et de Rome . Guerre d'Annibal . Les Romains eurent bien des guerres avec les Gaulois . L'amour de la gloire , le mépris de la mort , l'obstination pour vaincre , étaient les mêmes dans les deux peuples , mais les armes étaient ...
... Carthage et de Rome . Guerre d'Annibal . Les Romains eurent bien des guerres avec les Gaulois . L'amour de la gloire , le mépris de la mort , l'obstination pour vaincre , étaient les mêmes dans les deux peuples , mais les armes étaient ...
Page 19
... Carthage , devenue riche plus tôt que Rome , avait aussi été plus tôt corrompue : ainsi , pendant qu'à Rome les em- plois publics ne s'obtenaient que par la vertu , et ne don- naient d'utilité que l'honneur et une préférence aux fati ...
... Carthage , devenue riche plus tôt que Rome , avait aussi été plus tôt corrompue : ainsi , pendant qu'à Rome les em- plois publics ne s'obtenaient que par la vertu , et ne don- naient d'utilité que l'honneur et une préférence aux fati ...
Page 20
... Carthage des particuliers avaient les richesses des rois . De deux factions qui régnaient à Carthage , l'une vou- lait toujours la paix , et l'autre toujours la guerre ; de fa- çon qu'il était impossible d'y jouir de l'une ni d'y bien ...
... Carthage des particuliers avaient les richesses des rois . De deux factions qui régnaient à Carthage , l'une vou- lait toujours la paix , et l'autre toujours la guerre ; de fa- çon qu'il était impossible d'y jouir de l'une ni d'y bien ...
Page 21
... Carthage , qui faisait la guerre avec son opulence con- tre la pauvreté romaine , avait , par cela même , du dé- savantage : l'or et l'argent s'épuisent ; mais la vertu , la constance , la force et la pauvreté ne s'épuisent jamais . Les ...
... Carthage , qui faisait la guerre avec son opulence con- tre la pauvreté romaine , avait , par cela même , du dé- savantage : l'or et l'argent s'épuisent ; mais la vertu , la constance , la force et la pauvreté ne s'épuisent jamais . Les ...
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Common terms and phrases
aime Alcoran âme amour Ardasire armées Arsace Aspar avaient avez Bactriane barbares bataille de Cannes bonheur Callisthène Carthage César cesse charmes cher Usbek choses chrétiens Cicéron citoyens cœur crime Denys d'Halicarnasse dervis Dieu dieux dire dis-je dit-il divine donner empereurs ennemis esclaves esprit état eunuques faisait femmes firent gens gouvernement Grecs guerre heureux homme Ibben Isménie Ispahan j'ai j'étais jamais jours l'amour l'empire l'esprit laisse lettre Lettres persanes lois lune de Chahban lune de Chalval lune de Gemmadi lune de Rebiab mains maître malheureux mille Mithridate mœurs monde Montesquieu n'avait n'était nation parler Parthes passer pays penser père Perse personne peuple plaisirs Polybe pouvait premier eunuque presque prince puissance qu'un raison religion république RICA A USBEK rien rois Romains Rome semble sénat sentir sérail d'Ispahan serait seul Smyrne soldats sortes sujets Sylla terre Thémire Tite-Live toyens Troglodytes trouve tyrannie USBEK A RHÉDI Venise Vénus vertu voulait Voyez
Popular passages
Page 133 - Ce n'est pas la Fortune qui domine le Monde. On peut le demander aux Romains, qui eurent une suite continuelle de prospérités quand ils se gouvernèrent sur un certain plan, et une suite non interrompue de revers lorsqu'ils se conduisirent sur un autre. Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui...
Page 214 - Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille , je le rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose qui fût utile à ma famille, et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l'oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l'Europe et au genre humain , je le regarderais comme un crime.
Page 133 - Il ya des causes générales, soit morales, soit physiques, qui agissent dans chaque monarchie, l'élèvent, la maintiennent ou la précipitent : tous les accidents sont soumis à ces causes; et, si le hasard d'une bataille, c'est-à-dire une cause particulière, a ruiné un État, il y avait une cause générale qui faisait que cet Etat devait périr par une seule bataille ; en un mot, l'allure principale entraîne avec elle tous les accidents particuliers.
Page 97 - Il n'ya point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice, lorsqu'on va, pour ainsi dire, noyer des malheureux sur la planche même sur laquelle ils s'étaient sauvés.
Page 230 - Une belle action est celle qui a de la bonté , et qui demande de la force pour la faire. La plupart des hommes sont plus capables de grandes actions que de bonnes.
Page 209 - ... prendre la peine de briller: un homme de cette espèce présente toujours le flanc, et tous les autres sont sous le bouclier. Rien ne m'amuse plus que de voir un conteur ennuyeux faire une histoire circonstanciée sans quartier : je ne suis pas attentif à l'histoire, mais à la manière de la faire. Pour la plupart des gens , j'aime mieux les approuver que de les écouter. Je n'ai jamais voulu souffrir qu'un homme d'esprit s'avisât de me railler deux fois de suite. J'ai assez aimé ma famille...
Page 275 - est le plus puissant prince de l'Europe. Il n'a point de mines d'or comme le roi d'Espagne son voisin ; mais il a plus de richesses que lui , parce qu'il les tire de la vanité de ses sujets, plus inépuisable que les mines.
Page 446 - Ce sont ici les poètes , me dit-il ; c'est-à-dire ces auteurs dont le métier est de mettre des entraves au bon sens , et d'accabler la raison sous les agréments...
Page 361 - Vous pourrez trouver de l'esprit et du bon sens chez les Espagnols ; mais n'en cherchez point dans leurs livres. Voyez une de leurs bibliothèques , les romans d'un côté , et les scolastiques de l'autre : vous diriez que les parties en ont été faites , et le tout rassemblé par quelque ennemi secret de la raison humaine. Le seul de leurs livres qui soit bon est celui qui a fait voir le ridicule de tous les autres...
Page 28 - Ce n'est pas ordinairement la perte réelle que l'on fait dans une bataille (c'est-à-dire celle de quelques milliers d'hommes) qui est funeste à un état , mais la perte imaginaire et le découragement qui le prive des forces mêmes que la fortune lui avoit laissées.