Œuvres completes de Voltaire, Volume 14la Société Littéraire-typographique, 1785 |
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... main . Souvent ce choix a été affez difficile . Dans le cours d'un long ouvrage en vers , il eût été prefque impoffible d'imi- ter la grâce piquante , le coloris brillant , la philofophie douce et libre qui caractérise toutes les ...
... main . Souvent ce choix a été affez difficile . Dans le cours d'un long ouvrage en vers , il eût été prefque impoffible d'imi- ter la grâce piquante , le coloris brillant , la philofophie douce et libre qui caractérise toutes les ...
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... main la première : Elle l'achève , et des mains de Pluton Proferpina reçut ce trifte don . On m'a conté qu'effayant fon ouvrage , Le cruel dieu fut ému de pitié , Qu'avec tendresse il dit à sa moitié , Que je vous plains ! vous allez ...
... main la première : Elle l'achève , et des mains de Pluton Proferpina reçut ce trifte don . On m'a conté qu'effayant fon ouvrage , Le cruel dieu fut ému de pitié , Qu'avec tendresse il dit à sa moitié , Que je vous plains ! vous allez ...
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... main , parcourait l'autre jour Tous les recoins de votre fanctuaire ; Car le théâtre appartient à l'Amour : Tous fes héros font enfans de Cythère . Hélas , Amour ! que tu fus confterné , Lorsque tu vis ce temple profané , Et ton rival ...
... main , parcourait l'autre jour Tous les recoins de votre fanctuaire ; Car le théâtre appartient à l'Amour : Tous fes héros font enfans de Cythère . Hélas , Amour ! que tu fus confterné , Lorsque tu vis ce temple profané , Et ton rival ...
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... main novice imprima fur fon front Les premiers traits d'un éternel affront . A peine encore eut - il plume nouvelle , Qu'au bon Hymen il fit guerre immortelle ; Vous l'euffiez vu l'obfédant en tous lieux , Et de fon bien s'emparant à ...
... main novice imprima fur fon front Les premiers traits d'un éternel affront . A peine encore eut - il plume nouvelle , Qu'au bon Hymen il fit guerre immortelle ; Vous l'euffiez vu l'obfédant en tous lieux , Et de fon bien s'emparant à ...
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... main de Berthe , Quand de ha illons et de fange couverte , Au pied du trône on vit notre fans - dent Criant juftice , et la presse fendant ; On lui fait place ; et voici fa harangue : O reine Berthe ! ô beauté dont la langue Ne prononça ...
... main de Berthe , Quand de ha illons et de fange couverte , Au pied du trône on vit notre fans - dent Criant juftice , et la presse fendant ; On lui fait place ; et voici fa harangue : O reine Berthe ! ô beauté dont la langue Ne prononça ...
Contents
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Common terms and phrases
adreffé affez aimable aime ainfi amours Apollon auffi avez beauté beaux efprits belle bufte C'eft C'eſt chanter charmans charmant cher chofe Cirey Clairon cœur Contes Cythère défirs Dieu Dieux difcours doux écrit Eglé enfans envoyant EPIGRAMME eſpèce eſt êtes eût fage faint fans favez favoir fecret fefait fentiment fera fervir feul fimple Flamarens fœur foit font fouper fous fouvent Fréron fuis fuivez gens gloire goût Henriade héros heureux homme IMPROMPTU J'ai jéfuite jour jufte l'amour l'auteur l'efprit l'hiftoire laiffer lauriers lyre MADAME DE POMPADOUR madame du Châtelet madame la ducheffe MADAME LA MARQUISE mademoiſelle maître Melpomène monde monfieur mufe n'eft paffer parler penfer perfonne philofophie plaifir plaifirs plaire plufieurs poëfie poëte portrait préfent prince princeffe Pruffe PRUSSE raifon refpect refte Richelieu rien rois Rupelmonde Saint-Didier Satires ſon talens tendre trifte Vénus vertu Villars voilà Voltaire yeux Zeuxis
Popular passages
Page 137 - Ainsi l'on voit en Angleterre, en France, Par cent canaux circuler l'abondance. Le goût du luxe entre dans tous les rangs : Le pauvre y vit des vanités des grands; Et le travail, gagé par la mollesse, S'ouvre à pas lents la route à la richesse.
Page 26 - Que la nature force à se venger eux-mêmes, Et dont les troncs pourris exhalent dans les vents De quoi faire la guerre au reste des vivants, Sont les titres affreux dont le droit de l'épée, Justifiant César, a condamné Pompée.
Page 154 - II prétendait avec componction Qu'il avait fait jadis des comédies, Dont à la Vierge il demandait pardon. — Gresset se trompe, il n'est pas si coupable: Un vers heureux et d'un tour agréable Ne suffit pas; il faut une action, De l'intérêt, du comique, une fable, Des mœurs du temps un portrait véritable, Pour consommer cette œuvre du démon.
Page 126 - Est-ce vertu ? c'était pure ignorance. Quel idiot, s'il avait eu pour lors Quelque bon lit, aurait couché dehors ? Mon cher Adam, mon gourmand, mon bon père, Que faisais-tu dans les jardins d'Eden?
Page 154 - D'être au collège un bel esprit mondain, Et dans le monde un homme de collège ; Gresset dévot, longtemps petit badin. Sanctifié par ses palinodies, II prétendait avec componction Qu'il avait fait jadis des comédies, Dont à la Vierge il demandait pardon. — Gresset se trompe, il n'est pas si coupable. Un vers heureux et d'un tour agréable Ne...
Page 167 - QU'AS-TU, petit bourgeois d'une petite ville ? Quel accident étrange, en allumant ta bile, A sur ton large front répandu la rougeur ? D'où vient que tes 'gros yeux pétillent de fureur ? Réponds donc. — L'univers doit venger mes injures ; L'univers me contemple, et les races futures Contre mes ennemis déposeront pour moi. — L'univers, mon ami, ne pense point à toi, L'avenir encor...
Page 391 - Souvent un peu de vérité Se mêle au plus grossier mensonge : Cette nuit, dans l'erreur d'un songe, Au rang des rois j'étais monté. Je vous aimais, princesse, et j'osais vous le dire! Les dieux à mon réveil ne m'ont pas tout ôté; Je n'ai perdu que mon empire.
Page 128 - L'art plus heureux de séduire les cœurs, De cent plaisirs font un plaisir unique.
Page 168 - L'intérêt du public se joint à ma vengeance; Je prétends des plaisants réprimer la licence. Pour trouver bons mes vers il faut faire une loi; Et de ce même pas je vais parler au roi.
Page 379 - Ainsi donc vous réunissez Tous les arts , tous les goûts , tous les talents de plaire : Pompadour, vous embellissez La cour, le Parnasse, et Cythère. Charme de tous les cœurs , trésor d'un seul mortel , Qu'un sort, si beau soit éternel ! Que vos jours précieux soient marqués par des fêtes ; Que la paix dans nos champs revienne avec Louis!